• Ces féministes mal baisées qui n’aiment pas le porno...

    Le porno s’est tellement normalisé que ce billet prend la forme d’un « aveu ». Ce qui était il y a encore quelques années considéré comme une perversion est présenté aujourd’hui comme le modèle à atteindre. On en vient à lire que le #sexe est une monnaie d’échange dans le #couple : « Et là, il ne s’agit pas simplement de s’envoyer en l’air pour éviter une dispute, ou assouvir les besoins de son conjoint, mais d’utiliser le sexe comme moyen de se vendre à l’autre en tant que partenaire de qualité. » Le sexe est dépouillé de tout caractère affectif et intime, il devient un geste routinier dont la fréquence est un diagnostic de la santé du couple, une activité au cours de laquelle l’image qu’on donne prime sur le reste.
    Car c’est bien d’image se soi et d’image qu’on donne qu’il s’agit. Il faut être de bonnes baiseuses et de bons baiseurs. Il faut appliquer la recette #porno pour être satisfait sexuellement, cette satisfaction étant considérée comme essentielle à l’équilibre des individus. Même que c’est bon pour la santé (histoire de bien culpabiliser ceux qui ne le font que deux fois par semaine voire - horreur ! - moins).

    http://journalennoiretblanc.blogspot.com/2011/05/ces-feministes-mal-baisees-qui-naiment.html
    Journal en noir et blanc :