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    [Article] Le grand chambardement – LA CRISE n°23, par Henri Regnault
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    Aujourd’hui, je vous recommande tout particulièrement le dernier numéro de l’excellente lettre de l’économiste Henri Regnault « LA CRISE, lettre plus ou moins trimestrielle, gratuite et sans abonnement » :

    Télécharger LA CRISE n° 23 : Le grand chambardement

    N’hésitez pas à diffuser le lien autour de vous, ce travail le mérite : http://www.les-crises.fr/documents/2013/la-crise-henri-regnault-n-23.pdf

    Résumé

    En arrière plan de la crise, qui concerne inégalement les différents continents et affecte tout particulièrement l’Occident, se conjuguent de multiples facteurs dont la perception est d’autant plus malaisée qu’elle suppose de jongler avec des temporalités plurielles, entre histoire longue (le millénaire écoulé), histoire contemporaine (depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale) et histoire immédiate (celle des dernières années). Mais ces trois temporalités peuvent toutes se lire à l’aune d’un grand chambardement : réajustement des continents économiques sur le très long terme, reformatage des secteurs économiques en moins d’un siècle, combat titanesque entre l’économie réelle et le parasitisme financier pour la décennie passée et celle à venir. Comprendre la crise, c’est maîtriser les interactions entre ces trois temporalités qui se conjuguent autour d’un affaiblissement occidental.

    Sommaire

    Le grand chambardement et ses temporalités p.3
    Et mes sous dans tout ça : vers la déflation des actifs p.9
    Le coin de l’intello : mondialisation, guerre et paix p.19
    L’auteur

    Henri Regnault est Professeur d’Economie à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. Diplômé de l’ESSEC et de Sciences Po avant d’obtenir un doctorat d’Etat à Paris Dauphine, il a commencé sa carrière universitaire au Maghreb à la fin des années 70, en Algérie puis en Tunisie, et s’est spécialisé en Economie du Développement et Economie Internationale, travaillant sur les relations Nord-Sud, en particulier sur les terrains méditerranéen, latino-américain et plus récemment asiatique. Il a dirigé le GRERBAM (Groupe de Recherche sur Economies Régionales du Bassin Méditerranéen), puis le Groupement de recherche du CNRS EMMA (Economie Méditerranée Monde Arabe) et anime le Réseau Intégration Nord-Sud (RINOS). Par ailleurs, depuis septembre 2007 il écrit « LA CRISE », lettre trimestrielle.

    Extrait

    Chine, désindustrialisation, finance folle : ces quelques mots résument ce que nos peuples occidentaux retiennent de la crise et constituent la liste des coupables tout désignés de nos maux. Mais s’il est bien vrai que la crise de l’Occident se situe au carrefour de ces trois dimensions, celles-ci ne peuvent pas être mises sur le même plan car elles ne relèvent pas de la même échelle temporelle. La montée en puissance de la Chine (ou plutôt sa remontée) se lit à l’échelle du millénaire, la désindustrialisation de l’Occident se lit à l’échelle du siècle et la manifestation des effets néfastes d’une finance parasitaire à l’échelle de la décennie. Ces trois dimensions constituent la toile de fond du grand chambardement et de la douloureuse adaptation que nous vivons et qui vont s’amplifier dans les années à venir. Mais, ces trois dimensions appellent des lectures, des interprétations et des réponses très différenciées.

    #Crise
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