science journals, jobs, and information

http://www.nature.com

  • #Ebola raises profile of blood-based therapy | Nature News & Comment
    http://www.nature.com/news/ebola-raises-profile-of-blood-based-therapy-1.16625

    Many scientists have long argued that [convalescent plasma therapy] CPT has been wrongly neglected, both as a therapy for emerging diseases and in preparation for future unknown threats. (...)

    Convalescent plasma was found to effectively treat diphtheria and tetanus at the end of the nineteenth century, and was widely used in the first half of the twentieth century to treat diseases such as measles, mumps and pneumonia. But it fell off the radar after the development of antibiotics, antiviral drugs and vaccines.

    #recherche (ou absence de) #santé #sang

  • Première carte de CO2 d’OCO-2, satellite de la NASA lancé en juillet.

    Satellite maps global carbon-dioxide levels
    http://www.nature.com/news/satellite-maps-global-carbon-dioxide-levels-1.16615

    The #OCO-2 team is still evaluating its initial data and plans to release its first batch of CO2 measurements in March. But this week, the researchers distributed images showing the first few months of measurements.

    #climat

  • Major cloud-seeding test gives mixed results : Nature News & Comment
    http://www.nature.com/news/major-cloud-seeding-test-gives-mixed-results-1.16537

    For the past six winters, meteorologists have sprayed silver iodide particles into storm clouds rolling over Wyoming’s mountains to see whether the technique can increase snowfall.

    The experiment was one of the longest-running and most rigorous tests yet of ‘cloud seeding’. An independent team of scientists now says that it worked — sort of.

    Seeding the clouds squeezed 5–15% more precipitation out of them, says Roy Rasmussen, a meteorologist at the National Center for Atmospheric Research (NCAR) in Boulder, Colorado, who led the evaluation team. But that statistic holds only if scientists eliminate parts of the test that went wrong, such as when the silver iodide spray did not completely cover the mountain range that the researchers were trying to seed.

    Still, the team felt confident enough to recommend that the state of Wyoming set up an operational cloud-seeding programme, to build up the winter snowpack that serves as a crucial water resource for cities and farms. The state spent more than US$14 million on the initial test, which is the most substantial cloud-seeding research project in the United States in decades.

    “The accumulation of evidence suggests that cloud seeding works,” Rasmussen says. “This will have a major impact on our field.”

    Un programme majeur d’#ensemencement_de_nuages a des résultats nuancés
    http://www.actualites-news-environnement.com/33368-ensemencement-nuages.html

    ... l’équipe semble suffisamment confiante pour recommander que l’Etat du Wyoming mette en place un programme opérationnel d’ensemencement de nuages, pour augmenter la couverture neigeuse hivernale qui sert de ressources en #eau essentielles pour les villes et les agriculteurs. L’Etat a dépensé plus de 14 millions de dollars pour ce test pilote, qui est le projet de recherche sur l’ensemencement de nuages le plus significatif aux #Etats-Unis depuis plusieurs décennies.
     
    « L’accumulation de preuves suggère que l’ensemencement des nuages fonctionne » a déclaré Roy Rasmussen. « Cela aura un impact majeur ».
     
    Roy Rasmussen a aidé à évaluer l’ensemencement de nuages réalisé par la compagnie Weather Modification Inc. Les représentants des différentes parties du programme ont présenté les résultats initiaux aux responsables de l’Etat à Cheyenne, dans le Wyoming, le 10 Décembre dernier.
     
    Le concept à l’origine de l’ensemencement de nuages est assez simple : mettre des particules supplémentaires dans un nuage pour agir comme un noyau autour duquel l’eau se condense. Ces particules supplémentaires tombent ensuite sous forme de neige au sommet des montagnes.
     
    Mais l’ensemencement des nuages a une histoire longue et sinueuse. De nombreux projets se contentent de répandre de l’#iodure_d’argent dans les nuages et affirment que cela crée de la pluie ou de la neige supplémentaire. Parmi les projets qui ont été scientifiquement évalués, la plupart suivent souvent un seul nuage ou une seule dépression et ne décrivent donc qu’un seul évènement.
     
    Le projet du Wyoming est le seul à avoir été mené pendant six hivers – accumulant suffisamment d’expériences pour être analysé de manière rigoureusement- et pour avoir une équipe indépendante qui évalue les résultats.
     
    Le test comprenait notamment un contrôle aléatoire. L’équipe a sélectionné deux chaînes de montagnes proches l’une de l’autre dans le sud du Wyoming et qui connaissent souvent des conditions météorologiques similaires. Pour chaque tempête, une chaîne était ensemencée tandis que l’autre n’était pas traitée. Les scientifiques évaluant le projet ne savaient pas laquelle était traitée et laquelle ne l’était pas.
     
    Pour chaque chaîne, les techniciens ont mis en place un radiomètre pour scanner l’eau refroidie dans les nuages s’approchant des montagnes, qui peuvent indiquer que ce dernier est prêt à être ensemencé. Ensuite, si les conditions semblaient bonnes, ils allumaient huit générateurs contrôlés à distance qui vaporisaient des iodures d’argent sur la chaîne de montagne choisie pendant quatre heures. Les huit générateurs de l’autre montagne restaient éteints. Les techniciens mesuraient ensuite la quantité de neige à l’intérieur et à l’extérieur de la zone d’ensemencement.
     
    Au cours des six années de l’expérience, l’équipe a accumulé 118 cas d’ensemencement.

    L’analyse de ces derniers n’était pas suffisante pour suggérer que l’ensemencement faisait augmenter les précipitations. Mais l’équipe a décidé de négliger certains cas dans leur base de données. Ils ont éliminé les fois où l’iodure d’argent injectée dans la montagne ensemencée avait dérivé jusqu’à la chaîne de montagne non traitée, la contaminant. Et ils ont éliminé de nombreux cas où tous les générateurs n’avaient pas été allumés dans la zone ensemencée.
     
    « Il est très important d’admettre le #biais, mais nous pensons que cela est défendable d’un point de vue scientifique » a déclaré Terry Deshler, un physicien atmosphérique de l’Université du Wyoming à Laramie, conseiller du projet.

  • Ceci est une révolution (dans la niche #openaccess) :
    Nature makes all articles free to view : Nature News & Comment
    http://www.nature.com/news/nature-makes-all-articles-free-to-view-1.16460

    All research papers from Nature will be made free to read in a proprietary screen-view format that can be annotated but not copied, printed or downloaded, the journal’s publisher Macmillan announced on 2 December.

    Ceux qui payent peuvent diffuser gratuitement (avec une visionneuse propriétaire (pas encore testée en ce qui me concerne)).
    #recherche #science #libreacces

  • Gènes de violence : Naît-on criminel ? - 20minutes.fr
    http://www.20minutes.fr/societe/1469903-20141028-genes-violence-nait-criminel

    Naît-on criminel à cause de gènes ou le devient-on en raison des circonstances et de son enfance ? Le débat est relancé par une étude, publiée aujourd’hui dans la revue spécialisée Molecular Psychiatry, qui met en lumière la présence de deux gènes mutés que l’on retrouverait avec une « fréquence nettement plus élevée » chez des délinquants violents.

    Encore de la littérature pour donner bonne conscience à l’oligarchie quand elle gère les comportements qualifiés d’associaux par la force brute . Je serais curieux de savoir comment a été composé le panel qui a servi à l’étude.

    Les chercheurs d’Europe et des Etats-Unis qui signent cette recherche disent avoir pris en compte des facteurs environnementaux -antécédents d’abus de substances (drogues, alcool...), personnalité antisociale et maltraitance dans l’enfance-, sans que cela modifie le résultat.

    #scientisme #bullshit #répression

    • Le résumé, le reste est derrière #paywall.

      Molecular Psychiatry - Abstract of article: Genetic background of extreme violent behavior
      http://www.nature.com/mp/journal/vaop/ncurrent/abs/mp2014130a.html

      In developed countries, the majority of all violent crime is committed by a small group of antisocial recidivistic offenders, but no genes have been shown to contribute to recidivistic violent offending or severe violent behavior, such as homicide. Our results, from two independent cohorts of Finnish prisoners, revealed that a monoamine oxidase A (MAOA) low-activity genotype (contributing to low dopamine turnover rate) as well as the CDH13 gene (coding for neuronal membrane adhesion protein) are associated with extremely violent behavior (at least 10 committed homicides, attempted homicides or batteries). No substantial signal was observed for either MAOA or CDH13 among non-violent offenders, indicating that findings were specific for violent offending, and not largely attributable to substance abuse or antisocial personality disorder. These results indicate both low monoamine metabolism and neuronal membrane dysfunction as plausible factors in the etiology of extreme criminal violent behavior, and imply that at least about 5–10% of all severe violent crime in Finland is attributable to the aforementioned MAOA and CDH13 genotypes

    • Ce genre d’étude est visiblement déjà utilisé lors de procès.

      Can Your Genes Make You Murder ?
      http://www.npr.org/templates/story/story.php?storyId=128043329

      A jury was asked to weigh genetic evidence in the case against Bradley Waldroup, accused of murder and attempted murder. A forensic psychiatrist testified that Waldroup carried a gene associated with violence.

      My Genes Did It !
      http://www.newsweek.com/2014/03/14/my-genes-did-it-247951.html

      Bourassa was found guilty of capital murder, but was not sentenced to death; he got life in prison without parole. The relatively lenient verdict in Bourassa’s trial was the result of a criminal defense argument that has, in recent years, become de rigueur in capital cases nationwide: shifting the blame for behavior, just ever so slightly, away from the individual defendant, and toward uncontrollable biological factors.

  • La montée du niveau de la mer de plusieurs mètres est désormais inévitable.

    Standpunkt steigende Meeresspiegel: Eisschild im freien Fall - taz.de
    http://www.taz.de/Standpunkt-steigende-Meeresspiegel/!147218

    Es ist ein historischer Wendepunkt – nicht nur für die Klimaforschung, sondern für die Menschheit. Seit dem Frühjahr 2014 wissen wir: der Westantarktische Eisschild ist höchstwahrscheinlich instabil geworden und damit gewissermaßen im freien Fall. „Der Planet ist in eine neue Ära eingetreten“, schrieb der Antarktisexperte Anders Levermann kürzlich dazu. Damit sind mehrere Meter Meeresspiegelanstieg und der Untergang von Küstenstädten und ganzen Inselstaaten vorprogrammiert und praktisch unausweichlich geworden.

    Voilà comment ca marche :
    Stability of the West Antarctic ice sheet in a warming world, Ian Joughin, Richard B. Alley, Nature Geoscience 4, 506–513, (2011), doi:10.1038/ngeo1194, Published online 24 July 2011
    http://www.nature.com/ngeo/journal/v4/n8/box/ngeo1194_BX2.html

    Like any pile, an ice sheet tends to spread under its own weight. This spreading tendency is restrained mainly by friction beneath inland ice, and by along-flow stresses in ice shelves, both of which are important restraints for ice streams. The difference between local basal restraint of inland ice and longitudinal stretching of ice shelves gives rise to the marine-ice-sheet instability, in which a freely spreading ice shelf cannot have a stable grounding line on a ’reversed’ bed that deepens towards the ice-sheet centre.

    #rechauffement_climatique

  • Nature Communications to become open access only
    http://www.nature.com/press_releases/ncomms-oa.html

    Nature Communications is to become the first Nature-branded #open_access only journal. The number one open access journal in multidisciplinary sciences*, Nature Communications is Nature Publishing Group’s (NPG) flagship open access title. Nature Communications will only accept open access research submissions from 20th October 2014.

    #revues_scientifiques #publications

  • Notre #vagin est une fabrique d’#antibiotique
    http://m.slate.fr/story/92089/vagin-antibiotique

    Notre vagin peut nous soigner. Oui. Une étude repérée par Jezebel et publiée dans la revue Cell montre que le vagin contient une multitude de #bactéries qui produisent des molécules dont on pourrait se servir pour fabriquer des produits pharmaceutiques utiles.

    Le biologiste Michael Fischbach, qui fait partie de l’équipe qui a mené l’étude, interviewé par The Huffington Post, est enthousiaste :
    « Nous avons l’habitude de penser que les médicaments sont découverts par des compagnies pharmaceutiques, approuvés par la FDA [l’équivalent américain de l’Agence du médicament], puis qu’ils nous sont prescrits par des médecins. Ce que ces recherches prouvent, c’est que les bactéries qui vivent sur et en nous peuvent court-circuiter le processus. »

    En d’autres termes plus scientifiques, « les #bactéries_commensales produiraient des centaines de molécules ayant des caractéristiques génétiques susceptibles de servir de base à de nouveaux #médicaments », comme l’explique Le Quotidien du Médecin.

    L’étude menée par les chercheurs de l’université de Californie s’intéresse particulièrement à « une bactérie commensale du vagin, le #Lactobacillus gasseri, qui produit l’antibiotique #lactocilline très proche d’autres utilisés en pharmaceutique », contre des infections vaginales précise encore le site médical. Avec un avantage : alors que les antibiotiques « traditionnels » s’attaquent à toutes les bactéries (un effet « terre brûlée » selon l’image utilisée par The Huffington Post), l’antibiotique « naturel », lui, n’éliminerait que les pathogènes.

    Vaginal #microbe yields novel antibiotic
    Drug is one of thousands that may be produced by the human #microbiome
    http://www.nature.com/news/vaginal-microbe-yields-novel-antibiotic-1.15900

    ...Fischbach doesn’t plan to develop the antibiotic that he has discovered into a drug. Instead, he wants to find novel types of molecule that are made by the microbiome. Studying these molecules might help researchers to understand how the microbiome influences our susceptibility to disease, he says.

  • Genomic surveillance elucidates #Ebola #virus origin and #transmission during the 2014 outbreak
    http://www.sciencemag.org/content/early/2014/08/27/science.1259657.full

    This West African variant likely diverged from Middle African lineages ~2004, crossed from Guinea to Sierra Leone in May 2014, and has exhibited sustained human-to-human transmission subsequently, with no evidence of additional zoonotic sources. Since many of the #mutations alter protein sequences and other biologically meaningful targets, they should be monitored for impact on diagnostics, vaccines, and therapies critical to outbreak response.

    Ebola virus mutating rapidly as it spreads
    http://www.nature.com/news/ebola-virus-mutating-rapidly-as-it-spreads-1.15777

    Further comparisons suggest that the virus that caused the outbreak separated from those that caused past Ebola outbreaks about 10 years ago. It had accumulated more than 395 mutations between that time and June, when the researchers collected the last samples included in today’s analysis.

    The virus amassed 50 mutations during its first month, the researchers found. They say there is no sign that any of these mutations have contributed to the unprecedented size of the outbreak by changing the characteristics of the Ebola virus — for instance, its ability to spread from person to person or to kill infected patients. But others are eager to examine these questions.

    And such risks rise as the virus continues to spread. “The longer we allow the outbreak to continue, the greater the opportunity the virus has to mutate, and it’s possible that it will mutate into a form that would be an even greater threat than it is right now,” says Charles Chiu, an infectious-disease physician at the University of California, San Francisco.

    Cinq coauteurs d’une étude sur Ebola ont été tués par le virus avant sa publication
    par Jean-Yves Nau,
    le 28 août 2014
    http://m.slate.fr/story/91505/cinq-coauteurs-etude-ebola-tues-virus

    C’est une publication sans précédent qui vient d’être mise en ligne sur le site de la revue américaine Science. Une double première. D’abord, parce qu’elle met en lumière la dynamique génétique intime des innombrables isolats du virus Ebola qui progressent actuellement en Afrique de l’Ouest. Ensuite, parce que cinq de ses signataires sont morts avant de voir leurs noms publiés dans la prestigieuse revue de l’American Association for Advancement of Sciences.

    Cinq morts sur cinquante-huit auteurs, cinq morts infectés par le virus contre lequel ils luttaient. L’article avait été adressé pour publication à la rédaction en chef de Science le 5 août. Après relectures par des pairs, il a été accepté le 21 août et est donc publié sept jours plus tard. Quatre auteurs sont morts avant sa rédaction finale, le cinquième pendant la relecture.

    Les cinquante-trois auteurs toujours vivants rendent hommage à leurs collègues en fin de publication :
    « In memoriam : de manière tragique, cinq des coauteurs, qui ont grandement contribué au maintien de la santé publique et à l’effort de recherche en Sierra Leone, ont contracté le virus Ebola durant leur travail et ont été vaincus par la maladie avant la publication de cette étude. Nous voulons honorer leur mémoire. »

    Ils avaient pour noms Mohamed Fullah, Mbalu Fonnie, Alex Moigboi, Alice Kovoma et Humarr Khan. Tous travaillaient à l’hôpital gouvernemental de Kenema, en Sierra Leone. (...)

    Ce travail a été mené sur 99 isolats de virus Ebola obtenus après des prélèvements de sang effectués chez 78 malades de Sierra Leone. Après une série d’analyses génomiques particulièrement sophistiquées effectuées en un temps record, la communauté scientifique internationale dispose, pour la première fois depuis la découverte du virus en 1976, de données sur les mécanismes de reproduction et de mutation du virus.

    Les chercheurs confirment pour la première fois avec des preuves moléculaires l’hypothèse avancée par des chercheurs français selon laquelle le virus Ebola qui sévissait jusqu’alors en Afrique centrale a divergé pour donner celui qui frappe aujourd’hui l’Afrique de l’Ouest –sans doute véhicule par des #chauves-souris frugivores porteuses saines. Ils confirment également qu’un seul type de virus est à l’origine de l’épidémie actuelle, qui a émergé fin 2013 en Guinée.

    Report : Dogs Eating Dead Bodies Of Ebola Victims On Liberian Streets
    http://atlanta.cbslocal.com/2014/08/27/report-dogs-eating-dead-bodies-of-ebola-victims-on-liberian-street

    The New Dawn reports that the Liberian government buried bodies of those suspected to have died from Ebola a few weeks ago in Johnsonville Township, outside of Monrovia. A number of dogs were reportedly seen pulling the bodies out of the graves and eating the remains.

  • An Infographic That Maps 2,000 Years of Cultural History in 5 Minutes | Design | WIRED

    http://www.wired.com/2014/08/an-infographic-that-maps-2600-years-of-cultural-history-in-5-minutes

    Fascinant. On se demande quoi faire en cartographie après avoir vu ça...

    https://www.youtube.com/watch?v=4gIhRkCcD4U

    Ah, Hollywood. Our glowing beacon of modern hope and dreams. But before Hollywood, there was New York, and before New York there was Berlin, Paris, Rome and Greece. History’s most creative people have always flocked to cultural and intellectual hubs, and now, thanks to an amazing visualization from researchers at the University of Texas at Dallas, we can see how that migration has changed over time.

    Last week in the journal Science, the researchers (led by University of Texas at Dallas art historian Maximilian Schich) published a study that looked at the cultural history of Europe and North America by mapping the birth and deaths of more than 150,000 notable figures—including everyone from Leonardo Da Vinci to Ernest Hemingway. That data was turned into an amazing animated infographic that looks strikingly similar to the illustrated flight paths you find in the back of your inflight magazine. Blue dots indicate a birth, red ones means death.

    #cartographie #visualisation #culture #cartographie_animée

  • Des centaines de fuites de méthane détectées dans les océans
    http://www.brujitafr.fr/article-des-centaines-de-fuites-de-methane-detectees-dans-les-oceans-12442

    Source de cette information : http://www.nature.com/news/hundreds-of-sea-floor-methane-plumes-spotted-by-sonar-1.15761 Traduction du contenu de cet article : 24 août 2014 Des colonnes de bulles au large de la côte Est américaine pourrait être riche en méthane , les glaces se réchauffant et libérerant le gaz à effet de serre. Des colonnes de bulles suintent du fond de l’océan à partir de centaines de fissures nouvellement découvertes dans le sol du fond de la mer entre la Caroline du Nord et le Massachusetts et sont susceptibles de contenir du méthane qui pourraient ajouter autant que 90 tonnes des eaux qui réchaufferont la (...)

  • Trois fois plus de mercure à la surface des océans depuis le début de l’ère industrielle
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/08/08/trois-fois-plus-de-mercure-a-la-surface-des-oceans-depuis-le-debut-de-l-ere-

    En janvier 2013, à Genève, 130 pays ont signé une convention visant à réduire la pollution au mercure, métal toxique qui s’accumule dans la chaîne alimentaire et qui affecte le système nerveux et le développement. L’objectif est d’en limiter drastiquement les émissions.

    Mais l’environnement est déjà durablement contaminé, à commencer par le milieu marin. Une étude internationale (Etats-Unis, France, Pays-Bas), publiée jeudi 7 août dans la revue Nature, montre que la concentration de mercure dans les eaux de surface de quasiment tous les océans a triplé du fait des rejets d’origine humaine.

    Pour arriver à cette conclusion, Carl Lamborg de l’Institut océanographique Woods Hole du Massachusetts et ses collègues ont utilisé pour la première fois des mesures directes, dans le but de quantifier le « mercure anthropique », par opposition au mercure naturellement émis par l’activité volcanique terrestre et sous-marine.

    Le reste de l’article derrière #paywall.

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    Deux recensions (en anglais) de cette étude…

    Mercury levels in surface ocean have tripled | Science/AAAS | News
    http://news.sciencemag.org/environment/2014/08/mercury-levels-surface-ocean-have-tripled

    The calculations suggest that the ocean contains about 60,000 to 80,000 tons of mercury from pollution, with almost two-thirds residing in water shallower than a thousand meters, the team reports online today in Nature. Mercury concentration in waters shallower than 100 meters has tripled compared with preindustrial times, they found, whereas mercury levels in intermediate waters have increased by 1.5 times. Higher mercury concentrations in shallower waters could increase the amount of toxin accumulating in food fish, exposing humans to greater risk of mercury poisoning, Lamborg says. Countries ringing the North Atlantic Ocean, where the mercury concentration is among the highest recorded in the study, may be particularly vulnerable.
    (…)
    The findings contradict previous thought that the Gold Rush of the 1850s was a major source of mercury to the oceans. Lamborg says his results suggest mercury from past gold mining in the United States might have been deposited in nearby soils instead of in the ocean.

    La revue Science donne la parole à l’auteur, Carl Lamborg, et lui fait dire qu’en fait on ne sait pas très bien quel est l’impact réel, ainsi qu’à un spécialiste n’ayant pas participé à l’étude. Qui a plutôt l’air de relativiser : il faut poursuivre la recherche…

    Even with these data, researchers still can’t ascertain the impact of rising levels of mercury on marine fish, and on the people who consume them, Lamborg notes. That’s because scientists still don’t know precisely how inorganic mercury transforms into toxic methyl mercury.
    (…)
    [David] Streets points out that more research is needed to paint a better picture of the mercury cycle. “There are still big gaps in our understanding of how mercury moves between air, soil, and water, and between different parts of the world,” he says. “This paper is a good estimate of mercury in oceanic water, but it’s only part of the bigger picture.

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    L’article grand public de Nature, qui publie l’étude originale, est nettement plus alarmiste, fournit des chiffres qui font peur et fait dire au même Lamborg que le mécanisme tampon qui stocke une grande partie du mercure dans des zones où il est moins directement nocif pour le vivant est peut-être en train de disparaitre.

    Humans have tripled mercury levels in upper ocean : Nature News & Comment
    http://www.nature.com/news/humans-have-tripled-mercury-levels-in-upper-ocean-1.15680

    But study co-author Carl Lamborg, a marine geochemist at Woods Hole Oceanographic Institution in Massachusetts, says that the deep water’s ability to sequester mercury may soon be exhausted. Humans are on track to emit as much mercury in the next 50 years as they did in the last 150 years, he notes.

    You’re starting to overwhelm the ability of deep water formation to hide some of that mercury from us, with the net result that more and more of our emissions will be found in progressively shallower water,” Lamborg adds. That increases the odds that mercury levels in key food species will rise, increasing humans’ exposure. 

    Between 5–10% of US women of childbearing age already have blood mercury levels that that increase the risk of neurodevelopmental problems in their children, and an estimated 1.5 million–2 million children are born in the European Union each year with mercury exposure levels associated with IQ deficits. Wildlife and marine life is not spared either. Studies have found that mercury levels compromise the reproductive health and fertility of some fish and birds.

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    L’étude, du moins son résumé.

    A global ocean inventory of anthropogenic mercury based on water column measurements : Nature : Nature Publishing Group
    http://www.nature.com/nature/journal/v512/n7512/full/nature13563.html

    Mercury is a toxic, bioaccumulating trace metal whose emissions to the environment have increased significantly as a result of anthropogenic activities such as mining and fossil fuel combustion. Several recent models have estimated that these emissions have increased the oceanic mercury inventory by 36–1,313 million moles since the 1500s. Such predictions have remained largely untested owing to a lack of appropriate historical data and natural archives. Here we report oceanographic measurements of total dissolved mercury and related parameters from several recent expeditions to the Atlantic, Pacific, Southern and Arctic oceans. We find that deep North Atlantic waters and most intermediate waters are anomalously enriched in mercury relative to the deep waters of the South Atlantic, Southern and Pacific oceans, probably as a result of the incorporation of anthropogenic mercury. We estimate the total amount of anthropogenic mercury present in the global ocean to be 290 ± 80 million moles, with almost two-thirds residing in water shallower than a thousand metres. Our findings suggest that anthropogenic perturbations to the global mercury cycle have led to an approximately 150 per cent increase in the amount of mercury in thermocline waters and have tripled the mercury content of surface waters compared to pre-anthropogenic conditions. This information may aid our understanding of the processes and the depths at which inorganic mercury species are converted into toxic methyl mercury and subsequently bioaccumulated in marine food webs.

    avec cette illustration


    dont je comprends que les plus fortes concentrations se trouvent en profondeur dans le Pacifique (le « confinement » évoqué plus haut).

    Et le gag que j’imagine pas tout à fait fortuit du graphique 1a où les points mesurés aux Bermudes sont représentés par des… triangles !

  • Largest ever #Ebola outbreak is not a global threat - Declan Butler (Nature News & Comment)
    http://www.nature.com/news/largest-ever-ebola-outbreak-is-not-a-global-threat-1.15640

    So why is the outbreak continuing in Guinea, Sierra Leone and Liberia?

    In principle, it should be straightforward to bring an Ebola outbreak under control via public health measures alone, namely, identifying all people who have been infected and isolating them, monitoring all those that they have been in contact with for 21 days (the maximum incubation period), as well as promoting basic infection control measures. What’s more, since people infected with Ebola do not infect others until they have symptoms, it is easier to trace their contacts than it is for some other diseases. Ebola is out of control in these countries because the sheer size of the outbreak is stretching response teams, and also because of local sociocultural factors.

    What kind of sociocultural factors?

    Local health authorities and international organisations such as WHO and Médecins Sans Frontières (also known as Doctors Without Borders) are struggling to control the spread in these areas because of a lack of trust and cooperation among the affected populations. Doctors and health workers have sometimes been blocked from accessing affected places because of opposition from villagers who fear the medics will bring the disease. According to the WHO, not all people who are infected are getting or seeking care, and so are passing the virus on to family and other close contacts. Another major driver of new infections is that families are often continuing to perform traditional burial rites that involve mourners having direct contact with the bodies of the dead – and unfortunately all too often Ebola.

    • Le résumé de l’article de Nature

      Anthropogenic electromagnetic noise disrupts magnetic compass orientation in a migratory bird : Nature : Nature Publishing Group
      http://www.nature.com/nature/journal/v509/n7500/full/nature13290.html

      Electromagnetic noise is emitted everywhere humans use electronic devices. For decades, it has been hotly debated whether man-made electric and magnetic fields affect biological processes, including human health. So far, no putative effect of anthropogenic electromagnetic noise at intensities below the guidelines adopted by the World Health Organization has withstood the test of independent replication under truly blinded experimental conditions. No effect has therefore been widely accepted as scientifically proven. Here we show that migratory birds are unable to use their magnetic compass in the presence of urban electromagnetic noise. When European robins, Erithacus rubecula, were exposed to the background electromagnetic noise present in unscreened wooden huts at the University of Oldenburg campus, they could not orient using their magnetic compass. Their magnetic orientation capabilities reappeared in electrically grounded, aluminium-screened huts, which attenuated electromagnetic noise in the frequency range from 50 kHz to 5 MHz by approximately two orders of magnitude. When the grounding was removed or when broadband electromagnetic noise was deliberately generated inside the screened and grounded huts, the birds again lost their magnetic orientation capabilities. The disruptive effect of radiofrequency electromagnetic fields is not confined to a narrow frequency band and birds tested far from sources of electromagnetic noise required no screening to orient with their magnetic compass. These fully double-blinded tests document a reproducible effect of anthropogenic electromagnetic noise on the behaviour of an intact vertebrate.

      Je ne sais pas pourquoi S&A parle d’un « effet quantique ». Dans la vidéo, H. Mouritsen indique qu’ils n’ont pas d’idée sur la façon dont ça marche (mais, il y a un passage que j’ai du mal à comprendre clairement).

      Il souligne aussi que la bande de fréquences est celle des ondes radio, dans laquelle beaucoup d’appareils génèrent des parasites et n’a rien à voir avec la téléphonie mobile ou les câbles à haute tension. La perturbation est présente y compris avec de très faibles puissances d’émission.

    • ce qui est incroyable c’est la conclusion (de l’article français). On des problèmes pour des oiseaux migrateurs, mais l’article, plutôt que d’inciter à un changement de comportement, dit que c’est génial car cela va permettre de faire de nouvelles découvertes techniques ....

    • Ah non un chien c’est pas fourbe, c’est trop neuneu pour l’être. Le chien c’est pas très subtil, il choppe l’oiseau une fois seulement que son maître l’a criblé de chevrotine.

      J’ai pas vraiment de préférence à la base, mais je trouve les chiens globalement moins nuisibles que les chats car ils n’arrivent pas à escalader le grillage pour venir chier dans mon jardin, d’ailleurs en général ils ne chient jamais sans l’autorisation de leur maitre et toujours à quelques cm de leurs pompes, et moi je ne suis pas assez citadin pour être emmerdé (au sens propre) sur les trottoirs.

      Puis je suis très fâché contre les chats qui ont la cruauté d’attraper les passereaux, jolis rongeurs et autre adorables musaraignes, juste pour jouer au foot avec pendant une heure, et même pas la bouffer à la fin quand leur proie a fini d’agoniser. Non vraiment je suis très remonté contre les chats qui sont même pas capable d’assumer leur rôle dans la chaîne alimentaire...

  • Vers la terre et #vers_de_terre (rediffusion de l’émission du 9 février 2014) - Arts & Spectacles - France Culture
    http://www.franceculture.fr/emission-on-ne-parle-pas-la-bouche-pleine-vers-la-terre-et-vers-de-ter

    Charles Darwin publie à la fin de sa vie, en 1881, une étude sur les vers de terre intitulée La Formation de la terre végétale par l’action des vers de terre. Aujourd’hui nous sommes à table dans le sillage de l’auguste naturaliste. Notre invité, #Marcel_Bouché est jardinier et agronome, mais il est d’abord et avant tout géodrilogogue, c’est-à-dire spécialiste des vers de terre. Nous partons avec lui sur les traces de ces petites bêtes qui constituent la première masse animale de France, qui ont régalé les amérindiens et les aborigènes et qui cultivent nos #sols.

  • La DARPA finance des études d’influence sur les réseaux sociaux : Reflets
    http://reflets.info/la-darpa-finance-des-etudes-dinfluence-sur-les-reseaux-sociaux

    Il y a des années que je parle d’une « industrie de l’influence », qui pour moi regroupe la publicité, la propagande politique et le militarisme...
    Cette continuité des méthodes, pour des objectifs en apparence différent devrait nous interroger. Mais je n’ai toujours rencontré que scepticisme sur cette notion élargie d’industrie de l’influence. cet article me renforce dans mon approche...

    The researchers explained : “Since everyone is potentially an influencer on social media and is capable of spreading information, our work aims to identify and engage the right people at the right time on social media to help propagate information when needed.”

    Les chercheurs expliquent leur démarche : Puisque tout le monde est un influenceur potentiel sur les médias sociaux et est capable de diffuser des informations, notre travail vise à identifier et engager les bonnes personnes au bon moment sur ces médias sociaux pour aider à propager l’information en cas de besoin.

    Cet extrait d’un article du Guardian n’est qu’une pointe de l’iceberg qui pourrait être nommé « la machine internet américaine d’influence et de propagande de masse ». Les chercheurs de l’extrait ci-dessus sont ceux de la DARPA, et leur intérêt ne se limite pas à trouver les bons « influenceurs » sur Twitter pour diffuser la « bonne » information. Si des programmes du DoD (Department of Defense) sont en cours depuis 2008 pour modéliser, prévenir les mouvements sociaux, ce dont Reflets s’est fait écho récemment, l’Agence pour les projets de recherche avancée de Défense travaille quant à elle sur des programmes d’influence des utilisateurs des réseaux sociaux. De la propagande et de la manipulation de l’information via les outils de communication numériques ?

  • Des chercheurs chinois s’inquiètent de la transformation des montagnes en villes
    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/environnement/2014/06/04/001-villes-chinoises-aplanir-montages-pollution-environnement.shtml

    Des dizaines de sommets pouvant atteindre 150 mètres de haut ont été aplanis pour combler des vallées et créer des dizaines de kilomètres carrés de terrain au cours de la dernière décennie. On s’est toutefois peu intéressé aux coûts et à l’impact environnemental de ces projets, déplorent des chercheurs de l’Université Chang’an dans un commentaire publié par le prestigieux journal scientifique Nature.
    [...]
    En plus de la pollution de l’air et de l’eau, de l’érosion, des glissements de terrain et des inondations, les projets ont détruit des terres agricoles et l’habitat d’animaux et de plantes sauvages, poursuit le groupe.

    Satellite images of western Shiyan, China, in 2010 (left) and 2012 (right) after several peaks have been flattened.

    http://www.nature.com/news/environment-accelerate-research-on-land-creation-1.15327

    #Chine #sols #anthropocene #simcity

    • Les scientifiques estiment que l’extraction d’eau, l’irrigation et des phénomènes d’évaporation ont provoqué au cours de 150 dernières années la disparition de 160 kilomètres cubes d’eau (1km3 équivaut à 1.000 milliards de litres) dans les nappes phréatiques de la Vallée centrale de Californie.

      Une perte de volume telle pour les roches du sous-sol que cela a fini par influer sur les mouvements de la croûte terrestre et l’activité sismique de la zone, proche de la célèbre faille de San Andreas, estiment Colin Amos, géologue à la Western Washington University, et son équipe.

      #eau #sols #séismes