L’absentéisme en hausse de 18% en 2012 en France

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  • L’absentéisme en hausse de 18% en 2012 en France - France Info
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    Pour la première fois depuis trois ans, l’absentéisme au travail dans le secteur privé a augmenté. En 2012, il a augmenté de 18 %, ce qui représente une facture de près de 16 milliards d’euros. Premières touchées par le phénomène : les entreprises de plus de 1.000 salariés.

    Selon une étude publiée par l’institut de sondages CSA, le taux d’absentéisme a augmenté de 18 % sur l’année 2012 dans le secteur privé. Un phénomène qui a précisément coûté 6,98 milliards d’euros aux entreprises françaises en 2012 et 8,77 milliards à l’Etat en termes d’indemnités journalières.

    Le taux d’absentéisme en 2012 est de 4,53% sur l’ensemble des entreprises privées. Cela représente une moyenne de 16,6 jours d’absence par salarié, contre 14 jours en 2011. Avec environ 20 jours d’absence comptabilisés, les secteurs des services et de la santé sont les plus touchés par ce phénomène.

    #secteur_privé
    #absentéisme
    #Etat
    #santé
    #indemnités_journalières.
    #maladie
    #accident_de_travail
    #accident_de_trajet
    #maladie_professionnelle

    • Quelques remarques utiles (tout ce qui suit est extrait du communiqué de presse) http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/BarometreAbsentismeALMA.pdf

      • sondage auprès de 323 répondants, soit 315 000 salariés (de l’ordre de 1,4% des salariés en France)

      Le 5e baromètre a été administré par l’institut CSA du 18 mars au 6 mai 2013 auprès des DRH de 323 entreprises représentant 315 801 salariés en 2012.
      Ont été prises en compte les absences, toutes durées confondues, pour : maladie, accident de travail, accident de trajet et maladie professionnelle.

      • La définition du tx absentéisme = nb j. absence (maladie, accident de travail, accident de trajet, maladie professionnelle) / (nb j. calendaires x effectifs CDI au 31/12/12)
      ne tient donc pas compte des effectifs en CDD ((8,5% de l’ensemble des emplois en 2010 (INSEE) et dont la part augmente régulièrement ce qui mécaniquement fait augmenter le taux tel qu’il est calculé) et rend délicat la comparaison de secteurs dans lesquels le taux de recours aux CDD sont différents

      • Le coût direct pour l’entreprise (7 Mds €) est estimé (à la louche) par l’équivalence 1% d’absentéisme = 0,3% de la masse salariale (le précisément de l’article est mignon…).

      • Le coût pour l’État sort des comptes de la Sécu et correspond au montant des IJ versées (8,8 Mds €). Il est dans la suite du document additionné au coût précédent, laissant entendre qu’il est à la charge des entreprises alors que c’est (aussi) une retenue sur salaire (je sais la distinction part salariale-part patronale est assez conventionnelle) et que le taux pour l’accident de travail dépend directement des résultats de l’entreprise (c’est une vraie assurance avec système de malus…)

      • S’il est difficile de chiffrer le coût indirect pour l’entreprise

      « Si les coûts directs sont facilement identifiables avec méthode, le coût indirect du défaut de qualité de vie au travail est plus insidieux dans les organisations mais nuit grandement à la compétitivité de l’entreprise ».

      il est au moins mentionné, alors que le coût humain (qualité de vie hors travail des absents et impact sur leur environnement) est parfaitement externalisé. C’est quand même pas le boulot des entreprises de s’occuper de problèmes « sociaux »…