/photo

  • Cette semaine dans Marianne : L’intox, ça suffit !
    http://www.marianne.net/Cette-semaine-dans-Marianne-L-intox-ca-suffit_a237098.html

    On va créer 1 million d’emplois, l’Ukraine est libérée, le Salon de l’agriculture est la vitrine des terroirs de France... Ces intox qui nous gavent méritent d’être analysées de plus près...

    http://www.marianne.net/photo/art/default/980661-1161809.jpg?v=1393522185

    Evènement.
    On va créer 1 million d’emplois, l’Ukraine est libérée, le Salon de l’agriculture est la vitrine des terroirs de France... Puisqu’on vous le dit ! « Ces intox qui nous gavent » méritent pourtant d’être analysées de plus près. L’abus de simplicismes nuit gravement au débat démocratique.

    France. Société
    Dans les travées du Salon de l’Agriculture, tout le monde n’a parlé que de cela : l’excellence serait l’avenir de l’agriculture française. Notre enquête chez des agriculteurs exemplaires montre une réalité plus complexe : les « paysans qui sèment la qualité, récoltent la pauvreté. »

    Monde. Portrait
    Rob Ford, le sulfureux « Falstaff à la mairie » de Toronto cumule : menaces, propos indécents, consommation de crack, ébriété, liens avec les gangs... Un proche l’accuse, aujourd’hui, d’avoir commandité son passage à tabac pour l’empêcher de faire des révélations.

    Ils ne pensent pas (forcément) comme nous
    « Sarkozy, le retour du refoulé » « S’il finit par revenir, il fera face à un rejet massif car il devra justifier son bilan catastrophique. » Par François Loncle, député de l’Eure (groupe socialiste, républicain et citoyen)

    Le monde est fou
    Le mystère reste entier. « La disparue de Toulouse retrouvée amnésique » Qu’est-il arrivé à cette jeune étudiante perdue sur une plage du nord de l’Espagne ? Sa disparition avait été signalée deux jours plus tôt à Toulouse.

    Justice. Enquête
    La cour d’assises est le lieu de tous les dangers entre preuves matérielles et faux témoignages. Comment être sûr de mettre au jour la vérité ? Des magistrats confient à Marianne ce qui ne filtre jamais de leur bureau : « l’angoisse face à l’erreur judiciaire » Voyage dans de très intimes convictions...

    Quelle époque !
    Emblème de l’esprit Poupou et d’une certaine France populaire, la petite reine a opéré un virage mythologique à 180° ! Avec la « folie du vélo chez le cadre supérieur » elle est devenue un hobby très prisé chez les grands patrons, et leurs staffs prêts à mouiller le maillot pour leur plaire. C’est aussi un snobisme urbain pour créatifs désireux de lutter contre l’hégémonie du pot d’échappement ainsi qu’un incroyable marché de joujoux, accessoires et mode vestimentaire...

    Idées. Philosophie
    Juive convertie au christianisme, communiste immergée dans le monde ouvrier, combattante aux côtés des républicains espagnols, « Simone Weil l’incandescente », l’intransigeante, a fasciné Jacques Julliard qui lui rend hommage dans Le Choc Simone Weil.

    Culture. Littérature
    Ecrivain engagé sans être militant, Alaa El Aswani, l’auteur de L’immeuble Yacoubian est un observateur attentif de la société égyptienne. Il revient avec un nouveau roman et nous livre sa vision des derniers soubresauts subis par son pays : « Les islamistes sont des tartuffes. »

    #intox
    #paysans,
    #1-million-d'emplois

  • Le néo-libéralisme est une « relique barbare » !
    http://www.marianne.net/Le-neo-liberalisme-est-une-relique-barbare-_a235795.html

    Qui a pris la peine d’expliquer au chômeur en fin de droit qu’un pays à la monnaie souveraine peut entretenir des budgets déficitaires sur des périodes extrêmement longues, sans impact négatif sur sa croissance économique ?

    http://www.marianne.net/photo/art/default/978536-1159677.jpg?v=1392658127

    Les dogmes - comme les préjugés - font des ravages sur la société et, devrait-on rajouter, sur les économies. L’austérité et l’orthodoxie budgétaire ne sont-elles pas considérées comme des vérités révélées par ceux-là même qui partent du principe - intouchable - selon lequel les récessions et le chômage élevé sont les prix à payer pour atteindre le sacro-saint équilibre des comptes publics ?

    Confortés par l’immense majorité des économistes et par le petit milieu académique, la quasi-totalité de nos responsables politiques et économiques n’ont effectivement d’yeux que pour cette doctrine néo-libérale. Et n’ont que mépris pour les néo-keynésiens et autres progressistes qui opèrent une distinction nette entre le budget d’un Etat souverain...et les cordons de la bourse d’un ménage. Appliqués bêtement et à la lettre, les dogmes sont souvent cruels et destructeurs.

    Qu’à cela ne tienne : nos politiques, comme nos élites intellectuelles, imposent la rigueur avec la même allégresse que les apothicaires d’antan pratiquaient les saignées. Nos nouveaux charlatans prescrivent aujourd’hui encore et toujours plus d’austérité à des citoyens d’ores et déjà étouffés par la récession ! Il est tout de même remarquable que ces fanatiques aient davantage consolidé leur emprise sur notre système, alors même que c’est leur croyance néo-libérale qui a précipité nos économies dans l’abîme. Tout en consacrant la corruption et le capitalisme sauvage au rang de divinités.

    N’est-il pas navrant que ceux-là même qui se réclamaient, hier encore, pour la croissance et pour l’emploi se soient mus aujourd’hui en ardents défenseurs du « sang et des larmes » ? Du credo de l’équilibre budgétaire – qualifié religieusement de « règle d’or » - inlassablement récité par l’actuel exécutif « socialiste ». Aux conséquences dramatiques des réductions des dépenses budgétaires sur une économie française condamnée fatalement à se contracter. En passant par l’acte de contrition du Président de la République, consacrant notre soumission absolue et définitive à une orthodoxie qui règne désormais sans partage.

    Le lavage de cerveaux entrepris par la secte néo-libérale est couronné de succès - globalement -, puisque même la gauche française lui emboîte le pas. Secte qui, à l’instar des fanatiques religieux, refuse catégoriquement de se soumettre à l’évidence selon laquelle une nation souveraine, qui émet une monnaie souveraine (c’est-à-dire librement échangeable sur les marchés), n’est nullement soumise à des créanciers qui feraient monter les enchères sur ses frais de financement. Car une nation souveraine et des dirigeants dignes de ce nom peuvent - et doivent - dépenser plus que leurs recettes ne leur permettent, si leur objectif est bien de juguler la récession.

    Le citoyen meurtri sait-il seulement qu’une banque centrale n’aurait qu’à appuyer sur un bouton afin de créditer des comptes, créer de la monnaie et, ce, dans le double but de ressusciter son économie et de protéger sa population des affres des marchés financiers. Qui a pris la peine d’expliquer au chômeur en fin de droit qu’un pays à la monnaie souveraine peut entretenir des budgets déficitaires sur des périodes extrêmement longues, sans impact négatif sur sa croissance économique ?

    Le salarié se battant au quotidien pour assurer la subsistance de sa famille serait en effet outré d’apprendre que l’austérité (qu’il est le premier à subir) ne fait qu’aggraver le ralentissement économique. Car, comme le disait l’économiste Irving Fisher, dans le cadre d’une récession : « plus les débiteurs paient (leur dette), et plus ils doivent (de l’argent) ». Une nation et un ménage doivent donc appliquer des stratégies diamétralement opposées dès lors que leurs revenus s’effondrent : tandis que la diminution des dépenses de l’individu a un effet négligeable sur l’économie de son pays, la réduction du train de vie du secteur public a un impact désastreux sur le secteur privé comme sur la consommation. ....

    #austérité
    #économie
    #Europe
    #Keynes
    #rigueur

    • Barbarie du néolibéralisme, c’est certain, bien que je sois pas sûr que des médiatiques soient tout à fait en mesure de sentir et imaginer ce que ce(s) mot(s) recouvre(net)… Si il suffisait de parler à propos du néolibéralisme de « relique » pour que c’en soit une une, c’est que soit (une fois de plus et j’en serais d’accord) le mort a saisi le vif (et nous tous avec), soit le dire c’est faire aurait pris une drôle d’extension, grâce à laquelle on aurait plus rien à faire d’autre que... dire. Et pourquoi pas n’importe quoi, ce dont Marianne n’a pas le monopole… Bref, le performatif n’est pas partout. Ce qui est mort c’est le libéralisme, non ? (cf. La mort du libéralisme, Laurent Jeanpierre, http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3078).

      Et du néolibéralisme, faudrait s’occuper pour de bon, sans jamais jouer à « réhabiliter l’intervention de l’état » en racontant que celui-ci serait le seul à même d’assurer un niveau de conso (#salaire) suffisant pour que... le capitalisme « fonctionne ».

      #jacobinisme_bisounours

  • Ceux qui voient l’Ukraine avec les lunettes de la guerre froide
    http://www.marianne.net/Ceux-qui-voient-l-Ukraine-avec-les-lunettes-de-la-guerre-froide_a235802.ht

    La répression qui frappe les manifestants de Kiev suscite une émotion légitime. Il importe avant tout de stopper la violence. Mais cela n’interdit pas de s’interroger sur la façon dont l’événement est raconté.

    http://www.marianne.net/photo/art/default/978547-1159690.jpg?v=1392830183

    Le premier mot qui vient à l’esprit, quand on pense à l’Ukraine, c’est : assez ! Assez de sang versé. Assez de répression d’un pouvoir qui semble considérer que le char peut remplacer le dialogue. Assez de provocations aveugles - de part et d’autre. De ce point de vue, l’Europe est fondée à demander des comptes au président Yanoukovitch ; l’Onu à demander le retour au calme ; et les grands esprits à prôner la solidarité. Mais à condition de ne pas regarder Kiev avec des lunettes déformantes.

    Or, à lire ce qui s’écrit sur l’Ukraine, tout est simple, trop simple. Il y a les Bons, qui animent la révolte, « pro-Européens », tous forcément animés d’une flamme démocratique éternelle, et il y a les Méchants, ceux d’en face, soutiens du président Yanoukovitch, suspectés d’être des marionnettes de Poutine, l’incarnation du diable.

    Ainsi va l’information binaire et manichéenne, digne de Tintin chez les Ukrainiens. La réalité, comme toujours, est plus complexe.

    Que le président Yanoukovitch – dont on rappellera cependant qu’il a été élu - soit un apparatchik corrompu, nul n’en doute. Comme l’ensemble de l’élite au pouvoir, il a profité de la chute de l’URSS pour devenir l’un de ces nouveaux riches qui ont poussé à l’Est comme champignons après la pluie. On pourrait d’ailleurs en dire autant de ses prédécesseurs, Ioulia Timotchenko et Viktor Ioutchenko, qui animèrent la « révolution orange » de 2004. L’occident les idéalisait alors qu’ils étaient manipulés en sous main par les oligarques et leurs affidés.

    C’est ce pillage en règle qui a mis le pays à feu et à sang et qui a amené le président Yanoukovitch à se tourner vers l’UE pour obtenir de l’aide. En guise de réponse, on lui a proposé une feuille de route économique et sociale digne de la salade grecque. Face à cette provocation, il a demandé l’aide financière de Poutine, tout content d’en profiter pour conserver l’Ukraine dans son orbite. A qui la faute ?

    Mais parmi ceux qui dénoncent avec raison le régime en place à Kiev aujourd’hui, il n’y a pas que les héritiers slaves de la Commune de Paris. A côtés des courageux citoyens qui n’ont que leur poitrine à offrir aux policiers du régime (formés à bonne école), il y a aussi des ultras d’extrême droite qui feraient passer pour de doux rêveurs les manifestants anti « mariage pour tous », des esprits échauffés par la haine anti Russe, des antisémites avérés, des jusqu’au-boutistes prêts à faire éclater un pays historiquement partagé entre son attachement à l’occident et ses racines slaves.

    Cette étrange cohorte a été chauffée à blanc par des stratèges formés à l’époque de la guerre froide. Ces derniers ont voulu faire de l’Ukraine une tête de pont contre la Russie, d’abord en l’arrimant à marche forcée à l’Union Européenne, puis en rêvant d’en faire un nouveau pion de l’Otan, cette organisation militaire dont on se demande au nom de quoi elle continue à exister alors que l’URSS est morte et enterrée.

    Dans ce contexte explosif, il importe donc de garder la tête sur les épaules et de ne pas sombrer dans la surenchère. Car si l’Ukraine part en lambeaux, toute l’Europe en subira les conséquences.

    La seule voie qui peut permettre de sortir du face à face de la place Maïdan, c’est celle du dialogue et du compromis. Cela concerne toutes les forces en présence. L’Europe peut jouer un rôle positif pour faire revenir le pouvoir sur ses lois répressives, faciliter la recherche d’un accord a minima avant d’inévitables élections anticipées, et ne pas faire de la Russie un ennemi éternel.

    Toute autre solution pourrait transformer en Kiev en poudrière en plein cœur du vieux continent, sans que nul ne puisse imaginer les dégâts collatéraux.

    #Europe
    #Ukraine
    #Ioutchenko
    #kiev
    #Russie
    #Timotchenko
    #Yanoukovitch

  • Les nouveaux cyniques
    http://www.marianne.net/Les-nouveaux-cyniques_a235776.html

    Sous couvert de politiquement incorrect, empereurs du monde des affaires, élites médiatiques, humoristes, politiques aux dents longues déversent leur fiel ultralibéral et affichent leur mépris de caste. Ils ne croient en rien, ils profitent de tout, ils nous empoisonnent la vie... Et ils nous font la morale !

    http://www.marianne.net/photo/art/default/978499-1159629.jpg?v=1392063998

    A l’origine, les vertus du cynisme étaient de mordre les baudruches du conformisme, d’aboyer contre les puissants, de dénoncer l’hypocrisie. Par un retournement de sens dont notre époque a le secret, il désigne aujourd’hui une attitude de froid calcul et d’arrogance, adoptée par ceux qui se sentent invulnérables : grosses légumes du monde des affaires, élites médiatiques, humoristes accrédités, politiques aux dents longues.

    On est loin des dandys neurasthéniques et des écorchés vifs (de Nietzsche à Michel Onfray) se réclamant de l’école antique. Place à l’école en toc ! Avec le cynisme, le capitalisme décomplexé s’est trouvé une « philosophie » sur mesure, un prêt-à-penser et un prêt-à-vivre. L’autosuffisance professée par les maîtres d’Athènes est devenue opportunisme, la frugalité, égoïsme, la subversion, abus de pouvoir.

    Gonflés à bloc, la bave aux lèvres, ces néocyniques prennent le micro et ne le lâchent plus. Sous couvert de politiquement incorrect, enhardis par le légitime ras-le-bol généré par l’affadissement de la parole publique, ils déversent leur fiel ultralibéral, affichent leur mépris de classe, leur vision pourrie des relations humaines, leur régression dans des postures infantiles et narcissiques.

    Ainsi voit-on le poussah du CAC 40 faire son Gainsbarre flambant un gros billet et annoncer avec un rire d’hyène son intention de licencier par fourgons ; le banquier responsable de la faillite grecque nous suggérer une baisse générale de 30 % des salaires pour enrayer la crise ; le milliardaire comparer « les persécutions contre les riches » à celles des juifs par les nazis ; le grand seigneur germanopratin assimiler bras ouvriers et ventres de femmes pauvres ; la Marie-Antoinette des beaux quartiers moquer les fonctionnaires fainéants, le noctambule collectionneur de top models vanter les charmes de la prostitution de rue...

    Et, last but not least, le président à l’humour légendaire congédier sa moitié comme une femme de ménage et l’assassiner d’une petite vanne dans le dos. On croyait avoir un Bisounours à l’Elysée ? C’était un Gremlin ! Plus un politique qui ne tweete ses calembours, plus un énarque qui ne fasse son nihiliste en peau de lapin sur son blog.

    Certes, ces déconnades de premier de la classe sont loin de faire mouche à tous les coups, mais leur toupet estomaque, leur perfidie fascine. Il faut dire que la peur du dérapage et le lissage sont devenus si pénibles que le moindre son de cloche dissonant est crédité d’antilangue de bois, de fraîcheur, de courage et surtout de vérité...

    Chiens de garde
    « Tous les mots qui sont blessants donneront sujet à enquête », a menacé récemment Manuel Valls (« Le supplément », 2 février 2014). Le ministre de l’Intérieur, que certains désignent comme un nouveau cynique, va avoir du pain sur la planche !

    L’échange d’invectives (le clash en langage 2.0) est un mode d’expression courant, que ce soit sur Internet ou à l’occasion de débats télévisés dont la plus mauvaise langue sort gagnante, sous les rires et les applaudissements. « Le toupet est devenu...
    ....

    #affaires
    #cyniques
    #politiques
    #ultraliberaux

  • Diantre, il y aurait trop d’inégalités ! A Davos, les riches jouent à se faire peur - Le nouvel Observateur
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/01/21/diantre-y-aurait-trop-dinegalites-a-davos-les-riches-jouent-a-faire

    Pour certains grands de ce monde réunis en Suisse à partir de mercredi, ça semble être un scoop : les inégalités qui se creusent partout ou presque, en fait, c’est pas génial pour eux non plus.

    Dans la station suisse de Davos, quatre jours par an, dirigeants économiques et politiques, économistes et associatifs du monde entier se réunissent pour, officiellement, « améliorer l’état du monde ». Cette année, ça commence mercredi.

    Evidemment, il s’agit avant tout de « réseauter », mais comme le dit [abonnés] Gérard Mestrallet, PDG de GDF-Suez, au Monde :

    « A Davos, on prend la température du monde, au-delà du monde des affaires. On a là la pensée unique mondiale, on apprend quelles sont les préoccupations du moment dans ce microcosme global. »

    Une semaine plus tôt, le Forum économique mondial (FEM), organisateur de ce raout au droit d’entrée hors de prix, publie un rapport sur les risques pour le monde dans les années à venir, élaboré par plus de 700 experts mondiaux. Sous-entendu : messieurs – il n’y a que 15% de femmes cette année malgré la mise en place de quotas –, voici sur quoi il va falloir plancher.

    Cette année [PDF], une illumination :

    « Le fossé persistant entre les revenus des citoyens les plus riches et ceux des plus pauvres est considéré comme le risque susceptible de provoquer les dégâts les plus graves dans le monde au cours de la prochaine décennie. »

    « Ni facteur de stabilité, ni durable »

    Diantre. Voilà qui n’est pas rien. L’élite économique mondiale est assez convaincue, dans l’ensemble, que les inégalités sont nécessaires pour récompenser le travail et l’innovation et participaient au progrès économique.

    Mais là, elle se demande si l’escroquerie ne va pas trop loin. Même le Fonds monétaire international (FMI) le dit, par la voix de Christine Lagarde :

    « Les dirigeants économiques et politiques du Forum économique mondial devront se souvenir que dans bien trop de pays, les bénéfices de la croissance ne profitent qu’à un nombre bien trop réduit de personnes. C’est une recette qui n’est ni facteur de stabilité, ni durable. »

    L’ONG Oxfam en a profité pour publier un rapport [PDF] dont ressort un chiffre effrayant : les 85 personnes les plus riches du monde selon Forbes possèdent autant d’argent – virtuel – que la moitié la plus pauvre du monde.

    Oxfam utilise une image frappante : l’équivalent de la richesse de 3,5 milliards d’individus tient sur un bus à impériale. En réalité, ces 85 là n’ont pas pris le bus depuis longtemps.
    Les inégalités se creusent partout ou presque

    Dans les pays les plus riches du monde, les inégalités n’ont jamais été aussi élevées, même dans ceux qui vont bien. L’Allemagne est plus riche que jamais, mais n’a jamais compté autant de pauvres. Même chose aux Etats-Unis, où le revenu médian baisse et où les 1% les plus riches ont confisqué 95% de la croissance post-crise, depuis 2009. Dans les pays de tradition égalitaire, comme la Suède et la Norvège, la part des revenus nationaux allant à ces mêmes 1% a augmenté de plus de 50% depuis 1980.

    Le constat est le même dans les pays à revenus intermédiaires, densément peuplés, comme l’Indonésie, la Chine ou le Nigéria. Les économies émergentes sont d’ailleurs celles avec les plus hauts niveaux d’inégalité, même si elles reculent au Brésil, au Mexique et en Argentine

    ........

    #finance
    #économie
    #inégalités
    #riches
    #Davos

  • Qu’est-ce qui fait échouer le Front de gauche ?

    Une raison parmi d’autres : un PC faux-cul et retourneur de veste, qui ferait n’importe quoi pour grappiller quelques miettes de pouvoir, d’où qu’il vienne.

    http://www.marianne.net/Qu-est-ce-qui-fait-echouer-le-Front-de-gauche _a234897.html

    http://www.marianne.net/photo/art/default/977527-1158541.jpg?v=1389957013

    Dans « la Gauche radicale et ses tabous », Aurélien Bernier, ancien membre d’Attac, s’interroge sur les raisons des échecs électoraux du Front de gauche et du Nouveau Parti anticapitaliste et leur incapacité présente à se faire entendre des classes populaires. Un livre important pour combattre le Front national. (...)

    #politique #gauche #changement #trahison #double-jeu #radicalité #vousavezvupasserlagauche ? #autrement

  • Le paradoxe de l’affaire Dieudonné

    http://www.marianne.net/Le-paradoxe-de-l-affaire-Dieudonne_a235127.html

    http://www.marianne.net/photo/art/default/977773-1158813.jpg?v=1389609942

    (...) un Etat tel que la France, historique patrie des droits de l’homme, peut-il se substituer ainsi à la Justice, sans contrevenir à la Constitution elle-même, puisque le tribunal administratif de Nantes, ville où devait avoir lieu le premier de ces spectacles controversés, avait donné, en la circonstance, son aval  ? Si oui, le paradoxe s’avère, on en conviendra, énorme  : voilà que la France se met maintenant à porter atteinte, au nom des droits de l’homme, à la liberté d’expression  !

    Car la menace d’un danger au maintien de l’ordre public, motif au départ invoqué pour procéder à pareille interdiction, ne saurait être ici, très honnêtement, recevable  : le spectacle de Dieudonné était censé se dérouler en une enceinte limitée et fermée, sous haute protection policière et quadrillée par quelques militaires.

    Quant au fait de lier le respect de la dignité humaine (précepte certes éminemment louable en soi) à celui de l’ordre public, c’est effectuer là un amalgame conceptuel pouvant conduire à une tout aussi inacceptable dérive totalitaire sur le plan politico-idéologique. Car, à ce compte là, c’est tout un pan de la culture française, malheureusement pour elle, qu’il faudrait alors logiquement, suivant le même raisonnement, occulter, sinon prohiber de manière tout aussi drastique. (...)

    #politique #constitution #dignité #ordre #démagogie #droits-de-l'homme #liberté_d'expression #justice

  • L’agent du néolibéralisme fou
    http://www.marianne.net/L-agent-du-neoliberalisme-fou_a234635.html

    Au nom de l’Europe, Ignacio Garcia Bercero négocie en secret avec les États-Unis un accord de libre-échange qui soumettrait les pays aux diktats des géants du privé.

    http://www.marianne.net/photo/art/default/977221-1158205.jpg?v=1389115450

    ui connaît Ignacio Garcia Bercero ? L’homme est directeur général du commerce à la Commission européenne, structure qui est à la transparence ce que la margarine est au beurre. A ce titre, il négocie pour les vingt-huit l’accord de partenariat transatlantique entre les Etats-Unis et l’Union européenne. Ce dernier vise à concrétiser le rêve des libre-échangistes les plus fous : la création d’une vaste zone où les barrières douanières et réglementaires seraient bannies, au profit des géants du privé, et notamment des groupes américains....

    #Ignacio-Garcia-Bercero
    #États-Unis
    #accord-de-libre-échange
    #Europe

    • ça ne répond pas à la question posée en titre : à qui donc l’UE donne-t-elle les clés ? (et, pourquoi à ces gens-là)

  • Pour que le Front de gauche rompe enfin avec l’Union européenne

    http://www.marianne.net/Pour-que-le-Front-de-gauche-rompe-enfin-avec-l-Union-europeenne_a234966.ht

    http://www.marianne.net/photo/art/default/977599-1158615.jpg?v=1389176146

    ... La gauche radicale et ses tabous, a un sujet : celui du double revirement qui s’est opéré dans les années 1990, lorsque le Front national est brusquement passé d’un discours ultralibéral à un positionnement anti-mondialiste (1992) et que le PCF a abandonné sa critique radicale de la construction européenne et de la mondialisation pour prôner une « réforme de l’intérieur » (1997).

    Je défends la thèse que ces deux revirements expliquent en grande partie le succès du Front national et l’incapacité actuelle du Front de gauche à rivaliser avec lui. En menant campagne sur l’immigration et l’insécurité, le Front national a progressé dans les années 1980 avant d’atteindre un plafond. Le déplafonnement que nous observons actuellement sur le plan électoral et les progressions spectaculaires de popularité (passée de 8,5 % en 2009 à 23 % en 2013) s’expliquent par cette « nouvelle » image de « seul parti anti-système » que le Front national de Marine Le Pen parvient à construire. (...)

    #politique #gauche #changement #mondialisation #radicalité #alternative #autremonde

  • Le crime contre l’humanité des temps modernes

    http://www.marianne.net/Le-crime-contre-l-humanite-des-temps-modernes_a234961.html

    http://www.marianne.net/photo/art/default/977591-1158605.jpg?v=1389004195

    Le crime contre l’humanité – aujourd’hui en 2013-2014 – consiste à ce qu’une des parties du monde censée être la plus riche et la plus confortable assiste à l’exclusion et à la misère du quart de sa population dans une indifférence totale. (...)

    #économie #politique #mondialisation #schizophrénie #modernité #progrès #inégalité

  • Si le Front de gauche voulait vraiment lutter contre le FN…

    http://www.marianne.net/Si-le-Front-de-gauche-voulait-vraiment-lutter-contre-le-FN_a234798.html?co

    http://www.marianne.net/photo/art/default/977422-1158426.jpg?v=1388751372

    « Le traumatisme que provoque l’émergence du Front national est si terrible qu’on assiste à un abandon de toute solution nationale dans les discours des partis ou des intellectuels de la gauche radicale. (…) Tout ce qui vient du Front national provoque une telle répulsion chez [ses militants] que le tri n’est plus fait entre “les idées du Front national” et les idées qui n’appartiennent à personne, mais sont reprises par le Front national ». Sévère ? Nécessaire, plutôt. Salutaire même à l’approche des élections européennes.

    Avec son dernier ouvrage, bref mais néanmoins charpenté, La gauche radicale et ses tabous *, Aurélien Bernier donne à comprendre « pourquoi le Front de gauche échoue face au Front national ». Cet ancien dirigeant d’Attac et collaborateur du Monde diplomatique, qui se définit lui-même comme un « proche du Front de gauche », n’épargne pas ses camarades altermondialistes, communistes et trotskystes et cible trois interdits qui règnent en maître au pays de la gauche de la gauche. Trois « tabous » qui ne manqueront pas de faire polémique. (...)

    #gauche #changement #Front-De-Gauche #alternative #politique #euro #Europe #protectionnisme #sécurité #laïcité

    • Le truc, à mon sens, ce n’est pas tellement de « lutter » contre le FN... mais plutôt de parvenir à le contourner pour tâcher de devenir audible dans le brouhaha. Le président en exercice pour se faire élire a usé exactement de la même stratégie au discours du Bourget en 2012... « Mon ennemi c’est la Finance ». Et ça a fonctionné. Comme cela fonctionne avec le FN.

      Ces discours de reproches au FdG sont ... lourds à la longue... en ce qu’ils ressemblent beaucoup à des « y-a-qu’à »... et en ce qu’ils occultent d’une certaine façon toutes les embuches présentes pour qu’une vraie opposition de gauche parvienne à exister.

    • Si contourner le FN permet de lutter contre, alors pourquoi pas. Il est essentiel de lutter contre le FN qui ne propose que des solutions simplistes et fausses à certains problèmes (à l’exclusion d’autres) et existe essentiellement par sa démagogie « spectaculaire » dont sont friands la plupart des médias, sans scrupules, pour faire de l’audience et glaner par conséquent le fric des annonceurs.

      Je ne crois pas que Hollande ait été élu sur sa petite phrase sur la finance. Peu de gens étaient dupes de qui il était et de ses idées (ou plutôt leur absence). Il s’agissait d’abord de virer Sarkozy.

      Le FDG ne peut pas se permettre le luxe de se regarder le nombril. Il doit faire sans tarder son auto-critique et ne pas « contourner » les vrais problèmes et les vraies questions, uniquement par le talent, la culture, et la subtilité de son leader, qui séduisent mais ne résolvent rien.

      Le FDG doit lutter pied à pied, par réponses argumentées et crédibles, contre le FN sur les sujets réellement importants pour les Français(es) et la France. Et de même démontrer qu’une bonne partie des sujets de base du FN sont secondaires et/ou factices, montés en épingle.

      Il appartient ensuite à chaque citoyen sensible et motivé de relayer ces informations, puisque la plupart des médias ne le font généralement pas, mais que quand Mélenchon leur permet de faire de l’audience.

  • Le paradoxe des classes moyennes
    http://www.marianne.net/Le-paradoxe-des-classes-moyennes_a234514.html
    http://www.marianne.net/photo/art/default/977080-1158038.jpg?v=1387551444

    Est-ce le Grand Soir des classes moyennes ? La lutte finale de la boutique ? C’est un fait en tout cas que, hormis les mobilisations du désespoir contre les licenciements, la classe ouvrière est, depuis des années, remarquablement calme, tandis que les classes moyennes sont en effervescence.

    La manifestation et la grève qui sont historiquement les moyens d’expression des classes populaires sont désormais monopolisées par les couches intermédiaires de la société. Les premières sont à la défensive, les dernières à la contre-attaque.

    Mais qu’est-ce donc que les classes moyennes ? Un fourre-tout sans cohésion interne, une nuit des concepts où tous les chats sont gris, mais surtout un formidable champ de bataille idéologique. En vérité, l’expression a changé de sens par rapport à l’époque où Marx désignait sous ce nom le petit patronat en voie de paupérisation, du fait de la concentration industrielle, destiné à rejoindre les gros bataillons du prolétariat en lutte contre le grand capital......

    #classe-moyenne
    #fiscalité
    #ouvrier
    #profession-intermédiare

  • L’austérité est l’opium du peuple
    http://www.marianne.net/L-austerite-est-l-opium-du-peuple_a234788.html

    Ne nous y trompons pas, derrière cette lutte de classes que livrent avec ferveur, et dédain pour ceux qui ne partagent par leurs positions, les partisans de la rigueur, il semblerait bien que la préoccupation fondamentale de ces « austériens » soit de ne pas laisser passer cette crise sans adopter encore et toujours plus de réformes « structurelles ».

    http://www.marianne.net/photo/art/default/977398-1158386.jpg?v=1388415237

    « Austériens de tous les pays : unissez-vous ! » Telle est en effet la rengaine servie par les obsessionnels de la rigueur fiscale et budgétaire dont les arguments prennent volontairement des intonations moralisatrices afin de masquer les vrais enjeux. C’est à peu près à ce moment que l’on nous vante l’aspect expiatoire qui impose de faire des sacrifices et de se serrer la ceinture en cas de crise.

    Autrement dit : la vertu par l’austérité. Pour autant, ne nous y trompons pas. En effet, derrière cette lutte de classes que livrent avec ferveur, et dédain pour ceux qui ne partagent par leurs positions, les partisans de la rigueur. Derrière l’hypocrise de cette caste ultra-libérale bien consciente que les économies budgétaires et que le recul de l’Etat ne feront que distribuer davantage les ressources en sa faveur. Il semblerait bien que la préoccupation fondamentale de ces « austériens » soit de ne pas laisser passer cette crise sans adopter encore et toujours plus de réformes « structurelles ».

    Autoriser aujourd’hui des mesures de relance de la croissance et desserrer ainsi l’étau insoutenable qui étouffe les populations reviendraient en effet à…gaspiller une bonne crise. Et à n’en pas tirer parti du point de vue de la rationalisation, de la dérégulation, comme de l’amélioration de la sacro-saint compétitivité ! A cet égard, pour les défenseurs de l’orthodoxie budgétaire, le cas récent du Japon est l’équivalent de l’Antéchrist. ... ;

    #économie
    #austérité
    #crise
    #Japon
    #tsunami

  • La Revue dessinée : l’actu en BD
    http://www.marianne.net/La-Revue-dessinee-l-actu-en-BD_a234518.html

    Après un lancement réussi en septembre dernier, l’équipe de la Revue dessinée livre son deuxième numéro. Au programme du trimestriel, des récits associant dessinateurs et scénaristes à des journalistes et à des chercheurs, pour proposer un regard perçant sur le monde contemporain...

    http://www.marianne.net/photo/art/default/977084-1158042.jpg?v=1388259435

    Après un lancement réussi en septembre dernier, l’équipe de la Revue dessinée livre son deuxième numéro.

    Au programme du trimestriel, des récits associant dessinateurs et scénaristes à des journalistes et à des chercheurs, pour proposer un regard perçant sur le monde contemporain, des reportages et des documentaires enrichis par les codes les plus modernes de la bande dessinée. L’enquête de David Servenay et d’Alain Kokor consacrée au marchand d’armes belge Jacques Monsieur - qui a inspiré le film Lord Of War en 2005 - passionne par les confidences désabusées du « VRP de guerre » enrichies de documents instructifs.

    Plus loin, les pages de Mister Eco illustrent avec humour et pédagogie les ravages des prétendues incontournables politiques de rigueur. Des récits restés en suspens dans le premier numéro de la revue trouvent ici leur conclusion : comme, par exemple, un bon documentaire sur le lobby du gaz de schiste ou un désopilant reportage au zoo de Vincennes par Marion Montaigne.

    Celle-ci révèle les coulisses de cette institution parisienne, du travail des soigneurs aux lapins congelés donnés aux fauves, en passant par Indigo, un perroquet « capable d’ouvrir des cages à plusieurs verrous ».

    Dans un autre registre, Jean-Marc Manach et Nicoby plongent au cœur de l’« affaire Amesys », du nom de cette entreprise de « Pieds Nickelés » qui, sous le regard bienveillant du pouvoir sarkozyste, vendit à prix d’or au colonel Kadhafi du matériel d’« écoutes made in France » pour mieux réprimer.

    Si l’on ajoute d’efficaces rubriques « Musique » et « Parutions », et une remarquable BD reportage dans la zone interdite de Fukushima, force est de constater que cette Revue dessinée fort bien dessinée affirme une ligne éditoriale innovante.

    #La-Revue-dessinée : l’ #actu en #BD
    #actualité

  • Cette semaine dans le NOUVEAU MARIANNE : Les sauveurs
    http://www.marianne.net/Cette-semaine-dans-le-NOUVEAU-MARIANNE-Les-sauveurs_a234619.html

    « Il n’est pas de sauveur suprême » dit la chanson. Chanson connue sous le nom de l’Internationale. Et que pratiquement personne ne chante plus, ce qui est un signe. En réalité il y a un sauveur suprême. Il y en a toujours un... C’est nous.

    http://www.marianne.net/photo/art/default/977199-1158165.jpg?v=1387469797

    ros plan. Société
    « La gauche et l’intégration, le nécessaire débat » : Après la polémique sur les cinq rapports sur l’intégration, remis au Premier ministre, la gauche reste muette. Abandonnant le modèle français d’assimilation au profit du multiculturalisme anglo-saxon, elle a laissé la défense de la laïcité à la droite. Il est temps que l’exécutif dise clairement quelle voie il choisit pour le pays !

    France. Tendance
    Ils entretiennent leur idéal de défonce, histoire de retarder le plus possible leur réveil adulte. Douloureux peuvent être les lendemains de cuite pour certains jeunes... Mais peu importent les leçons du réveil pourvu qu’on ait eu l’ivresse ! « What ze teuf ? Age tendre et gueule de bois » cette philosophie minimale du plaisir alcoolisé en bande inspire séries, films, réseaux sociaux et médias...

    Monde. La chute de la maison Bolchoï
    A la veille de la venue à Paris de la prestigieuse troupe de ballet moscovite, qui se produira à l’Opéra Garnier du 4 au 10 janvier prochain, Marianne a enquêté sur le récent attentat à l’acide contre son directeur de la danse Sergueï Filine, signe des terribles dissenssions qui minent ce grand théâtre russe.

    Ils ne pensent pas (forcément) comme nous !
    « Le prix unique du livre : un archaïsme » « La loi Lang avait peut-être un sens dans les années 80. Elle n’en a plus aucun à l’époque des banlieues, d’Internet et des tablettes. »

    Le monde est fou
    Grasse fortune. « Rachid K transformait la poudre en pierre » Discret et efficace, un caïd de la drogue se fait remarquer par le patrimoine immobilier qu’il a acquis sur la Côte d’Azur.

    Enquête. Société
    Tchatche et technologies de pointe sont les deux armes d’escrocs franco-israéliens qui à distance « pillent les entreprises françaises... » Et pas n’importe lesquelles ! Souvent des stars du CAC 40 qui n’ont pas envie de faire connaître leur déboires. Enquête sur ces millions envolés.

    Quelle époque ! Réveillons
    « Festin pour 20 euros » Les mets de luxe ne sont pas une fatalité, surtout quand le foie gras et le saumon fumé laissent à désirer. Or, la cuisine française est pleine de ressources pour ceux qui en ont peu. Voici des recettes festives à prix doux et des vins pas chers pour les accompagner.

    Idées. Politique
    Récemment associé à la galaxie lepéniste par un dossier du Point, le philosophe Jean-Claude Michéa, auteur d’Impasse Adam Smith, répond à ses détracteurs et se défend face à la tentative d’annexion de sa pensée antilibérale par l’extrême droite...« Michéa face à la stratégie Godwin »

    Culture. Cinéma
    « DiCaprio, l’affranchi de Wall Street » : Impérial dans le nouveau film de Martin Scorsese, Le loup de Wall Street, l’acteur campe Jordan Belfort, un courtier en bourse mégalo et drogué. Ascension, chute et rédemption, la recette est connue et le résultat époustouflant.

    Histoire. « Les Sauveurs »
    Lors de moments critiques dans l’histoire, des femmes et des hommes ont joué un rôle décisif qui a assuré le salut de tous. Ils ont défendu le territoire, redressé l’Etat, préservé la nation. Des destins exceptionnels, que ce soit en France ou à l’échelle mondiale. Marianne vous propose leurs portraits dans ce numéro spécial. Dossier coordonné par Fabrice d’Almeida.

  • Que reste-t-il du capitalisme ?
    http://www.marianne.net/Que-reste-t-il-du-capitalisme_a234616.html

    Que celles et ceux qui sont toujours persuadés aujourd‘hui que les financiers se bornent à faire de l’argent avec de l’argent reviennent à la réalité. Car tant le système financier que ses exploitants (qualifiés révérencieusement d’ « investisseurs ») s’enrichissent sur le dos de ceux qui conçoivent et qui produisent nos biens d’équipement et nos produits industrialisés.

    http://www.marianne.net/photo/art/default/977194-1158159.jpg?v=1387474080

    Notre avenir et notre prospérité dépendent de l’innovation, mais celle-ci n’intéresse quasiment plus personne au sein de nos sociétés occidentales. Les Etats-Unis eux-mêmes,qui furent le modèle suprême envié par le monde entier dont les inventions et créations contribuèrent à améliorer l’existence de centaines de millions de personnes, se retrouvent depuis quelques années à la traîne en termes d’innovation.

    Une étude de la « Information Technology & Innovation Foundation” les place désormais effectivement au quatrième rang derrière de très petits pays comme Singapour ou la Finlande. Pire encore puisque, sur les 10 dernières années, ils sont avant-derniers (d’une longue liste) pour la progression de leur innovation, juste devant la dernière de la classe globale qu’est l’Italie ! Une récente étude de l’OCDE constate par ailleurs que les Etats-Unis ne fabriquent guère plus de produits de pointe, et qu’ils se retrouvent aujourd’hui largement distancés par des nations ayant fortement investi dans la recherche, dans l’éducation, et qui ne souffrent pas d’une inégalité des revenus aussi choquante qu’aux USA.

    De fait, les fondamentaux qui caractérisent une économie dite « traditionnelle » ont été amplement bouleversés, tant aux USA que dans la majeure partie des nations européennes. C’est en effet une inversion des valeurs qui a progressivement privé non seulement l’appareil de production des investissements qui y étaient canalisés et qui permettaient naguère d’améliorer tant les conditions de travail des salariés que la qualité des produits manufacturés. ......

    #Economie
    #Capitalisme
    #Finance
    #Investissement
    #Production

  • Le jour où Sarkozy avait vendu nos Rafales
    http://www.marianne.net/Le-jour-ou-Sarkozy-avait-vendu-nos-Rafales_a234618.html

    Il vendait souvent l’ours avant de l’avoir même aperçu. 
     http://www.marianne.net/photo/art/default/977196-1158162.jpg?v=1387450619 
    En 2009, donc, un journaliste du Figaro, Bruno Jeudy, passé depuis avec armes et bagages mais sans mémoire, au JDD, détaillait non sans une certaine adoration les exploits du jour de Nicolas Sarkozy. 

    « Nicolas Sarkozy n’a pas fait un aller-retour au Brésil pour rien ». 
     Mieux, 
     
    « Le chef de l’État est rentré, la nuit dernière, à Paris, avec le premier contrat de ventes du Rafale. Un succès politique, diplomatique et industriel pour le président français puisque l’achat de ces trente-six avions de chasse représente un contrat d’environ 5 milliards d’euros. Son homologue Lula a confirmé, lundi soir, que son armée de l’air allait se doter de l’avion de combat français pour renouveler sa flotte aérienne. »
     
    Puis cette précision déontologique : « C’est la première fois qu’un pays étranger s’équipe de l’avion construit par Dassault Aviation (le groupe Dassault est propriétaire du Figaro). »
     
    Le président était au Brésil et, scoop de tous les scoops, il avait donc enfin vendu nos Rafales nationaux. 
     
    En fait, il fallut donc attendre 4 ans, un soir de décembre 2013, pour avoir la confirmation ... du refus du Brésil d’acheter nos coûteux avions de chasse. 

    « Après avoir analysé tous les faits, la présidente Dilma Rousseff m’a chargé d’informer que…

    #économie
    #Brésil
    #Rafale
    #Dassault-Aviation

  • Angers : la quenelle de trop...
    http://www.marianne.net/Angers-la-quenelle-de-trop_a234604.html

    Depuis plus d’un mois, l’arbre de la laïcité planté en 2012 par le maire socialiste d’Angers, Frédéric Béatse, fait l’objet d’actes de vandalisme répétés. Coupé à deux reprises par des personnes non identifiées, voilà que certains ont décidé de le rebaptiser « arbre à quenelle » dans la nuit du 14 au 15 décembre...

    http://www.marianne.net/photo/art/default/977173-1158133.jpg?v=1387201512

    « L’arbre à quenelle » : quelques centaines de personnes ont pu lire ce mot sur un écriteau fixé au tronc de l’arbre de la laïcité d’Angers, dimanche matin, comme le rapporte le Courrier de l’Ouest.

    Ce mot sonne comme l’ultime provocation après les actes de vandalisme répétés contre ce symbole planté par le maire PS, Frédéric Béatse, pour la première fois en 2012. L’arbre a en effet été sectionné dans la nuit du 9 au 10 décembre pour la seconde fois en l’espace d’un mois sans que les auteurs n’aient été identifés.

    Dénonçant un « climat nauséabond » le mois dernier, l’élu parle cette fois de « guérilla antirépublicaine » menée par des personnes dont « l’intention symbolique » du geste ne serait plus à démontrer.

    Cette « intention symbolique » a été parfaitement résumé par le très réactionnaire site catholique Le Rouge et le Noir : « La République aime les arbres. Elle a fondé sa religion, la laïcité dont nous ne voulons pas, sur cet emblème qui figure au dos des pièces d’un et de deux euros. L’arbre de vie, rendu au culte de l’Être suprême, trouvant sa source dans les événements post-révolutionnaires aux alentours de 1794, a triomphé des anciens dogmes et proclame la rédemption par l’idolâtrie et la chasse aux dissidents. Mais face au front uni de la République se lève une armée qui n’est plus silencieuse et qui compte bien peser face à ce système inique qui a déclaré la guerre à la France et à la foi. »

    Et voilà maintenant la quenelle de Dieudonné qui s’invite dans l’histoire. C’est qu’à Angers comme ailleurs la quenelle à ses supporters. Certains en sont même de farouches promoteurs, à l’instar des militants du nébuleux mouvement d’Alain Soral, Egalité et réconciliation, dont l’antenne angevine à ouvert début septembre.

    #Angers
    #arbre-de-la-laïcité
    #quenelle

  • Le vote blanc au rabais
    http://www.marianne.net/Le-vote-blanc-au-rabais_a234418.html
    http://www.marianne.net/photo/art/default/976965-1157912.jpg?v=1387193278

    L’Assemblée nationale a enfin voté la reconnaissance du vote blanc. Cette heureuse initiative permettra de ne plus jeter dans le même sac bulletins blancs et bulletins nuls.

    Il faut apporter deux bémols à ce satisfecit.

    1) La mesure n’entrera en vigueur qu’aux européennes et non aux municipales.

    2) S’ils ne seront plus mélangés avec les nuls, les bulletins blancs ne seront toujours pas comptabilisés dans les suffrages exprimés. Le prétexte officiel consiste à dire qu’il ne faut pas trop amoindrir les scores des candidats.

    Lors de l’élection présidentielle de 2012, François Hollande a-t-il été élu avec 51,64 % des voix au second tour ? Alors qu’en enlevant les bulletins blancs ou nuls, il n’aurait recueilli que 48,63 % des voix.

    Cela ne change rien au résultat final. Il s’agit ainsi de sauver les apparences en gonflant artificiellement le score des uns et des autres, quitte à faire passer à la trappe un vote blanc encore pris avec des pincettes.

    #élections
    #score
    #vote-blanc

  • « Le Point » franchit le mur du néocon
    http://www.marianne.net/Le-Point-franchit-le-mur-du-neocon_a234427.html

    Peu connu pour sa hantise du conservatisme, la une du Point du 28 novembre dénonçant « les néocons » à la française est pourtant une véritable couverture du newsmagazine.

    http://www.marianne.net/photo/art/default/976974-1157921.jpg?v=1386947391

    Au début on pense à un faux, à une facétie du groupe Jalons pour charrier l’hebdomadaire le Point, à une autoparodie de ses couvertures sur l’immigration ou de son récent panégyrique de l’Identité malheureuse, d’Alain Finkielkraut, le penseur bâillonné le plus assourdissant de France. Mais non, il faut bien s’y résoudre, la une du Point du 28 novembre dénonçant « les néocons » à la française, où se voient mêlés dans un même torrent d’amalgames excommunicateurs Patrick Buisson et Arnaud Montebourg, Eric Zemmour et Emmanuel Todd, Marine Le Pen et Régis Debray, est une véritable couverture du newsmagazine, jusqu’ici peu connu pour sa hantise du conservatisme.

    A en croire le dossier, une tornade souverainiste, antieuropéenne, antimondialiste et, horresco referens, protectionniste, ravagerait désormais les esprits, mélangeant vicieusement ligne d’extrême gauche (anticapitalisme, haine des riches) et supposées obsessions d’extrême droite (nationalisme, éloge des frontières), préparant en tout cas les esprits au pire, en l’occurrence à l’accession au pouvoir du Front national. Eclaboussé au passage, le philosophe Jean-Claude Michéa, auteur d’Impasse Adam Smith, dont la critique de la gauche libérale menée depuis quinze ans est ravalée à la seule admiration qu’il est censé inspirer à un Zemmour. Calomnié, Emmanuel Todd, qui ne chercherait « plus à cacher sa proximité de pensée en matière économique avec Mme Le Pen ». Insultés, Chevènement et Montebourg, dépeints comme deux socialistes en eaux troubles, pour l’un depuis toujours, pour l’autre depuis le port d’une certaine marinière.

    Réseaux sociaux et victimes ont réagi rapidement, en dénonçant une liste mêlant carpes anti-immigrés et lapins anticapitalistes, dévoyant par ailleurs totalement le sens du mot « néocon », traditionnellement utilisé pour désigner les faucons américains et leurs émules, mêlant le vœu de déréguler l’économie à un interventionnisme militaire à tout-va. Mais, au fond, là n’est pas la question. Sous le faux négligé de la liste, sous les incohérences de surface du dossier, salissant Todd et épargnant comiquement Finkielkraut, c’est au contraire la cohérence profonde de l’offensive qui frappe. Un bel exemple de guerre culturelle gramscienne. Ne se trouvent en effet ici épargnés que les tenants du libre-échange, ceux qui se tiennent prudemment loin de toute critique sociale. Se trouvent en revanche fascisés tous ceux qui d’une façon ou d’une autre cherchent à réhabiliter l’idée nationale contre l’ordre néolibéral et la Banque centrale européenne. Tous ceux qui ne veulent pas abandonner la nation au droit du sang, mais rappeler qu’elle est le levier même de la souveraineté populaire.

    Double effet ravageur de ce genre d’expédition punitive dans un contexte français déjà inquiétant : tandis que la xénophobie, véritable marqueur de l’extrême droite, se voit ici largement dédouanée, la percée enfin opérée depuis quelques années par quelques-uns des plus lucides intellectuels français se voit, elle, diabolisée.

    #Le-Point
    #néocon
    #Alain-Finkielkraut
    #Patrick-Buisson
    #Arnaud-Montebourg
    #Eric-Zemmour
    #Emmanuel-Todd
    #Marine-Le-Pen
    #Régis-Debray
    #Jean-Claude-Michéa

    • En effet le discours est internationaliste mais outre le fait que l’internationalisme suppose l’acceptation de la validité du nationalisme plutôt que son dépassement. En pratique, on observe surtout que l’extrême-gauche (Mélenchon, Chevènement, le PCF, LO, LCR, etc.) refuse tout progrès de la construction européenne qui est pourtant la seule démarche concrète sérieuse s’efforçant de dépasser l’État-national.

    • Ce que tu appelles extrême-gauche (et que moi j’appelle gauche) se caractérise effectivement par l’internationalisme... mais pas à la sauce des multinationales et encore moins à celle que nous inflige l’Europe.
      Franchement, l’idée de fédération européenne me plaît depuis que je suis gosse. J’ai participé à des programmes d’échange au lycée et l’Europe des peuples me semble être un bon préalable à une aspiration égalitaire mondiale.

      Sauf que l’Europe actuelle, c’est tout l’inverse : des grosses frontières meurtrières et bien étanches pour les pauvres et des coupe-circuits, des paradis fiscaux, des passe-droit pour les riches et les marchandises. Au lieu d’un espace commun, on a hérité d’une zone de guerre où nous sommes tous en concurrence contre tous, au lieu de coopérer dans le sens du mieux-vivre.

      Cette Europe-là me fait gerber, on dirait le Grand Reich d’Hitler, en fait et j’emmerde les distributeurs de points Godwin. Chaque matin, je me lève et je me rappelle que je suis née dans le camp des ordures et ça me désole.

    • @vlentz : le néolibéralisme caracole depuis 30 ans grâce au raccourci : régulation économique = protectionnisme = nationalisme.
      Pitié sortons de cet amalgame..
      Le souverainisme économique ça n’a rien de nationaliste, c’est juste le droit des tous les peuples à disposer d’eux mêmes. Or économiquement et politiquement, et jusqu’à preuve du contraire, la socialisation et les communautés ont une ossature culturelle, linguistique et donc géographique...