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  • L’Etat n’est pas le problème, l’Etat est la solution !
    http://www.marianne.net/L-Etat-n-est-pas-le-probleme-l-Etat-est-la-solution-_a233252.html
    http://www.marianne.net/photo/art/default/975643-1156265.jpg?v=1382691409

    Laissons-nous aller quelques instants à la théorie du complot qui nous indiquerait que le monde de la finance et des dirigeants d’entreprises sont contre le plein emploi. L’intervention de l’État est pourtant capable de résorber efficacement le chômage parmi nos populations. À travers des investissements publics, comme la construction ou la réfection d’écoles, d’hôpitaux ou de routes. À travers des prestations sociales, des subventions accordées aux produits de première nécessité, voire une diminution de la taxation directe de certains foyers fiscaux et des PME. À travers une réduction de la T.V.A. Autant de mesures qui, conjuguées selon un calendrier judicieux et ciblé et selon un dosage rationnel sont susceptibles d’opérer une décélération substantielle du chômage. Il va de soi que cette majoration du revenu des ménages pauvres et moyens bénéficierait en tout premier lieu à la consommation, c’est-à-dire aux entreprises et donc, en définitive, à leurs directions générales ainsi qu’à la finance pourvoyeuse de crédits.

    Celles-ci sont cependant farouchement opposées à ce type de reprise économique redevable à l’État, comme elles luttent avec véhémence contre tout accroissement des prestations sociales. En dépit des retombées favorables sur leurs propres entreprises et sur la bonne tenue du système financier. En réalité, ce sont des motifs idéologiques qui alimentent la vindicte du grand capitalisme et de la haute finance à l’encontre de l’accroissement du rôle de l’État dans la vie publique ainsi que dans l’activité économique. Il leur importe peu que le plein emploi puisse être rétabli par cet interventionnisme étatique, comme ils balaient d’un revers de main ce gonflement subséquent de leurs propres bénéfices suite à cette action étatique, si le prix à payer consiste pour eux en une perte de contrôle sur l’économie et sur les pouvoirs publics.

    #Etat
    #finance
    #économie
    #déficits-publics
    #PME
    #TVA
    ...

  • Facebook, Twitter...la dictature de l’ego
    http://www.marianne.net/Facebook-Twitter-la-dictature-de-l-ego_a233142.html

    Nombre de followers sur Twitter ou d’amis sur Facebook, la quantification du moi a envahi nos vies. Que dit-elle d’une société libérale où les liens sont de plus en plus virtuels et les évaluations, de plus en plus artificielles ? Enquête de Marianne, alors qu’une vague d’essais paraissent sur le sujet.

    http://www.marianne.net/photo/art/default/975523-1156113.jpg?v=1382716487

    Qui dira la tristesse de l’internaute qui constate que son post sur Facebook n’a recueilli aucun commentaire, alors qu’une de ses connaissances affiche 3 582 amis, qui lui envoient, à tout bout de champ, des likes enthousiastes ? Qui chantera la joie simple et bête de voir un illustre anonyme, sur Twitter, vous follower ou retweeter l’une de vos sorties les plus subtiles ? Ces coups de blues et ces minitriomphes numériques n’ont rien d’anecdotique. Tous les jours, inconnus comme célébrités, ados de banlieue comme journalistes et intellectuels se dopent le moral grâce au nombre de j’aime, d’amis, de followers, de référencements sur Google qu’ils obtiennent.

    Cette façon de se définir selon des quantités chiffrées n’affecte pas que les réseaux sociaux. On constate le même phénomène dans l’obsession de l’évaluation ayant cours dans les entreprises - évaluation souvent réclamée par les salariés eux-mêmes, ainsi que le montre l’excellent essai de Bénédicte Vidaillet, Evaluez-moi ! (Seuil, 2013). Et cette course au chiffre affecte aussi la vie quotidienne, avec l’apparition du quantified self (« quantification de soi-même »), c’est-à-dire la possibilité de mesurer ses battements de cœur, son taux de cholestérol, le nombre de pas qu’on fait en joggant, le tout grâce à des bracelets numériques et autres objets « intelligents »...

    Ces joujoux un peu grotesques constitueraient la nouvelle vague technologique, celle qui va déferler après les smartphones. Aux Etats-Unis, ils rencontrent déjà un immense succès. Et ils arrivent en France cet automne. Bref, en un mot comme en cent (c’est le cas de le dire), nous passons notre vie à nous évaluer selon des critères chiffrés.

    #Facebook
    #Twitter
    #followers

    • Ha ha ha !

      Qui dira la tristesse de l’internaute qui constate que son post sur Facebook n’a recueilli aucun commentaire,

      Qui chantera la joie simple et bête de voir un illustre anonyme, sur Twitter, vous follower ou retweeter l’une de vos sorties les plus subtiles ?

      L’article est pas mal du tout, une bonne base pour la réflexion et le débat.

      #réseaux_sociaux

    • Personnellement sur ce sujet je distingue deux choses : le besoin d’interaction, de feedback (quand je m’exprime et que personne ne réagit, comment savoir si ce que j’ai dit a été reçu, si oui comment, et si ça a été utile que je m’exprime) , ça me semble essentiel pour tout individu dans l’absolu, et le besoin d’évaluation de ma performance, ma « popularité », savoir si j’ai « la cote », qui est tout à fait dans la logique actuelle libérale de la compétition individuelle...

      Concernant le 2nd point, je me fouts totalement de mes statistiques personnelles en terme de chiffres (sinon il y a bien longtemps que j’aurais laissé tomber devant un tel échec :-), par contre c’est clair que je souffre quand je partage un truc qui me semble utile et que j’ai pas de feedback (sentiment de solitude :-)
      Ce que j’apprécie dans seenthis pour le moment, c’est ce côté « à taille humaine » qui permet de nous donner un minimum de feedback, ça m’intéresse plus qu’un autre support où l’audience serait plus forte mais bien moins pertinente..

      @aude_v : j’avais apprécié ta citation et ça m’avait fait rebondir dessus, mais pour moi aussi ça n’a semblé susciter que de l’indifférence. Le fait de ne pas savoir si c’est parce que ce que j’ai dit était débile, incompréhensible, inutile ou agaçant, me manque pour progresser dans ma quête de compréhension du monde, mais tant pis, je me dis que « qui ne dit mot consent », donc je continue à partager le fruit de mes réflexions quand ça me semble intéressant..
      http://seenthis.net/messages/173957

    • Je comprends bien ce sentiment de solitude, mais sachez quand même - j’ai été payé pour le savoir en 25 ans de Diplo - que n’avoir aucun feedback ne veut pas dire que vous n’êtes pas lu et apprécié. Les lecteurs, utilisateurs ne réagissent pas nécessairement à un poste ou un commentaire... Nous avons tous beaucoup de choses à faire, à lire, beaucoup de retard [...]. Mais souvent, ce que nous publions, même en l’absence de réaction, peut avoir un impact important sur toute une communauté de lecteurs, voire servir l’inspiration. Je suis certain que tous, vous êtes beaucoup plus lu et apprécié que ce que vous pensez :)

    • Ça me fait penser aussi à une autre chose : seenthis est un projet éditorial où on peut à peu près tout retrouver facilement si on a bien taguer. Quelqu’un que je ne dénoncerai pas, même sous la torture, m’a dit penser que le savoir qui circule ou qui se crée sur seenthis pourrait bien figurer - si on y travaille un peu bien sur, cela ne tient qu’à nous et à notre disponibilité - une forme nouvelle de journalisme dans le futur (une sorte de journalisme participatif, ou collectif, ou critique ou radical...).

      Si l’un de nous un jour se sent l’envie de faire une longue contribution sur ce thème (l’impact psychologique des réseaux sociaux, l’impact sur notre « égo »), il retrouvera bien classé toutes les réflexions, toutes les citations que vous, contributeurs de seenthis, avez eu la bonne idée de poster... Même si au moment où vous l’avez fait, cela n’a suscité aucun commentaire ni enthousiasme (apparent) !

    • merci @reka et @aude_v de me rassurer :-)

      Effectivement @reka, cette idée de contribuer à la réflexion qui pourra être réexploitée plus tard, voilà ce qui me motive... :-)

      J’ajoute un autre aspect de la réflexion qui parlera peut être à aude_v sur « l’attractivité » d’un blog.
      Dans ce monde de compétition, de beaux-parleurs et de bonimenteurs, comment savoir ce que « vaut » mon interlocuteur (non pas en terme de performance, mais en terme de crédibilité), comment savoir quel crédit accorder à l’auteur d’un blog et à son propos ?
      Je m’en suis rendu compte en tant que blogueur (sur des blogs pas forcément politiques), tu peux publier 2 ans dans l’anonymat le plus complet, puis tout à coup des commentateurs participent et là tout à coup pleins de gens s’intéressent à ton blog, alors que le style et la qualité d’écriture n’a objectivement pas bougé.
      Simplement, tu sembles changer de statut, comme si tu devenais respectable et influent parce que l’on peut mesurer « objectivement » ton audience, comme un vendeur sur ebay qui n’existe qu’une fois qu’il a obtenu tel pourcentage d’évaluations, comme un demandeur d’emploi qui n’existe sur le marché du travail que s’il a une expérience professionnelle significative.
      L’engouement est souvent un effet d’entrainement collectif, panurgéen même pourrait-on dire.

      Bref, pour « sociabiliser » dans un monde de compétition, en particulier sur le web où l’audience semble être le magot qu’on se dispute, il semble nécessaire de se démener sans compter pour acquérir un capital de « respectabilité », comme le commerçant qui doit préalablement se saigner aux quatre veines pour acquérir un fond de commerce...

    • Tout cela me fait penser à cette chose étrange : il y a quelques temps, j’ai fait un shameless autopromo sur seenthis pour un article mais il n’avait remporter qu’un modeste succès (et encore parce que j’ai insisté). Récemment un autre contributeur l’a référencé (du moins une version courte et actualisée) et là il a été nettement plus apprécié. Le seenvisien est une drôle de bestiole :)

    • Un TPE (travaux pratiques encadrés) réalisés par des lycéennes de 1ère L : http://teleinternet.e-monsite.com
      En guise d’introduction

      Depuis le 20ème siècle, le penchant des individus pour l’exhibitionnisme et le voyeurisme s’est beaucoup développé, tout d’abord avec les « zoos humains » lors des expositions coloniales où des Kanaks (populations autochtones de Nouvelle-Calédonie) étaient exposés, comme des animaux dans un zoo, à la vue des visiteurs. Nous pouvons nous souvenir de celle de 1931, où ils furent humiliés en public au Jardin d’acclimatation du Bois de Boulogne, en métropole. La population venait se divertir en les regardant. Il est présent également dans Rear Window (Fenêtre sur Cour) qui est un film d’Alfred Hitchcock datant de 1954. On y découvre l’histoire d’un photographe, James Stewart, qui à la suite d’un accident se retrouve cloué dans un fauteuil roulant et passe son temps à observer ses voisins par sa fenêtre. Ce film met en évidence la tendance de l’homme qui veut tout voir et tout connaître, au point de violer l’intimité d’autrui. Ce phénomène a d’ailleurs était perçu très tôt par Andy Warhol qui déclare en 1968 : « À l’avenir, chacun aura son quart d’heure de célébrité mondiale. » Dorénavant, grâce aux nouvelles technologies, le voyeurisme s’est répandu à une vitesse folle. Comment la télé-réalité et Internet interviennent-ils dans la transformation d’anonymes en héros d’un jour ? Dans un premier temps, nous allons analyser l’envers du décor des émissions de télé-réalité et le processus d’identification qui se met en place, puis le rôle d’internet et la médiatisation qui l’entoure. Pour finir nous conclurons sur l’après-star et le fait que le retour à la réalité n’est pas toujours vécu de la meilleure façon.

    • Non, ce n’est pas une question d’éducation, je n’ai pas vraiment subi une éducation genrée (ou alors je l’ai complètement ignoré). C’est simplement que je ne m’y suis jamais attachée et pourtant je suis free lance, je devrais le faire. Mais je préfère me consacrer à l’apprentissage et la créa dès qu’un travail est terminé. Pour en revenir aux réseaux sociaux, et à seenthis puisque c’est LE réseau que j’attendais (je suis allée jeter un œil aux autres mais je n’ai vu de folichon, je suis repartie), j’ai toujours pris le temps de visiter les pages des contributeurs, dans mon idée c’est aller à leur rencontre, et évaluer si c’est quelqu’un que j’ai envie de suivre ou pas. Pour ma part ça fait partie du jeu. C’est mon incorrigible côté papillon. Il faut que je vagabonde, que je furète ici ou là et ce que je fais ici. Je visite les sites des contributeurs lorsqu’il en ont. C’est comme ça aussi que j’ai découvert des auteurs et des compositeurs en butinant à la médiathèque.

    • @odilon : ton propos me rappelle un autre truc en rapport avec notre ego : le tag #shameless_autopromo, sous ses traits de second degré, me semble assez révélateur de notre malaise inconscient sur la nature de notre engagement. On parle de promotion comme si on avait un truc à vendre, et du coup on en vient à se dire que si je partage sur seenthis le lien vers le billet que je viens de pondre sur mon humble blog, c’est pour me « vendre », me mettre en valeur, ce serait donc une démarche narcissique ? Une stratégie intéressée ? je dois en avoir honte ?

      Ne peut-on pas considérer que dans un schéma de dons et contre-dons dans le cadre d’une mobilisation pour une cause commune, évoqué par @aude_v, on ne fait que partager de l’information plus ou moins utile, le fruit d’un travail plus ou moins utile, sans calcul ?

      Depuis que j’ai vu ce tag apparaitre, je me suis mis à avoir mauvaise conscience quand j’ai fait des liens vers mes modestes posts, au point de m’en abstenir parfois. Crainte de passer pour un vulgaire publicitaire, ou un narcissique en mal de reconnaissance.

      J’ai évoqué plusieurs fois le parasitage de l’orgueil dans notre comportement social, je mesure à quel point il peut, via les calculs de toutes sortes, nuire à notre efficacité, à la promotion de nos idéaux, y compris et surtout sur les réseaux sociaux. Du coup je me fais fort d’essayer de neutraliser mon orgueil et me concentrer sur les idées, le pur débat d’idées, en tentant d’adopter une attitude neutre mais bienveillante avec mes interlocuteurs, me concentrant sur leur propos, sans chercher à interpréter qui ils sont et quelles pourraient être leurs intentions. C’est difficile, mais j’ai l’impression que je progresse...

    • Oui, bien-sûr, je suis d’accord avec toi @petit_ecran_de_fumee, ce tag est le fait d’un petit farceur et depuis on l’utilise sans prendre en considération ce qu’il revêt.
      Ici on n’a rien à vendre, juste à partager le fruit de nos réflexions et les confronter. Ou pas. J’ai travaillé sur des sujets difficiles qui ne font pas la une, mais tant pis, je continue parce que je pense qu’il est important d’évoquer ces choses d’une façon ou d’une autre.
      Après je crois qu’il faut savoir donner autant que recevoir, prendre de la distance, équilibrer sa contribution. C’est peut-être une bonne façon d’apporter sa pierre à l’édifice en laissant de côté son orgueil.

    • Oui, comme disait @reka, ce qui ne fait pas la une aujourd’hui pourra quand même incuber/ infuser doucement dans les esprits, ou devenir plus intelligible demain, dans un autre contexte... :-)

      Il me vient encore une autre remarque, sur l’usage des « étoiles » de favoris de seenthis. Je crois qu’on en fait un usage personnel, qu’on en a sa propre interprétation. Je l’utilise personnellement pour diverses raisons : pour partager bien sûr (mais bien souvent mon auditoire est plus restreint que l’auditoire de l’emetteur initial, voire inclus dedans), pour signaler à son auteur que j’apprécie, adhère, souscris à ce qu’il a posté, et parfois même juste pour le distinguer dans mes archives personnelles, pour le retrouver plus facilement et le réexploiter plus tard.
      Rien ne vaut une communication explicite pour interpréter le feedback sur un « seen ».
      On peut critiquer le « like » de facebook pour son simplisme binaire, il a la vertu à mes yeux d’être sans équivoque. C’est basique, mais ça a le mérite de garantir le niveau de base dans l’expression du feedback, c’est déjà pas mal..

    • Sur les étoiles j’ai longtemps été partagée. Au début je ne les utilisais pas, en fait je n’avais pas repéré :) J’en ressens l’usage parfois comme une discrimination par défaut. J’ai d’abord attribué des étoiles aux référencements qui m’intéressaient directement pour pouvoir les retrouver facilement et limiter mon fil. Et puis j’ai élargi mon champ petit à petit pour les raisons que tu évoques. Mais en même temps, je me dis qu’il y a des contributeurs peu relayés et ça peut être un peu vexatoire à la longue. C’est un peu comme donner des notes ou distribuer des bons points, à la base je n’y suis pas favorable. Et puis je me dis que nous sommes des adultes et qu’on doit pouvoir mettre son orgueil de côté –et oui, on y revient :)

  • Bangladesh : une hausse des salaires dans le textile ?
    http://www.marianne.net/Bangladesh-une-hausse-des-salaires-dans-le-textile_a233228.html

    Cédant aux pressions internationales, le Bangladesh devrait annoncer un nouveau salaire minimum au début du mois prochain pour les travailleurs du textile, suite à une série de grèves et de manifestations, selon Reuters.
     
    http://www.marianne.net/photo/art/default/975613-1156209.jpg?v=1382372731

    Les ouvriers réclament une hausse du salaire minimum de 8000 takas par mois, soit environ 79 euros, c’est à dire deux fois et demie le montant actuel. Les négociations sont en cours depuis le 6 juin entre le patronat et les syndicats, mais l’organisation patronale du secteur, la Bangladesh Garment Manufacturers and Exporters Association (BGMEA), n’a jusqu’ici accepté de relever le salaire minimum qu’à hauteur de 3600 takas (33 euros).
     
    Cependant, certains responsables d’usines s’attendent à ce que le gouvernement place le montant à 4500 voire 5500 takas (43 à 53 euros). Les clients, majoritairement des marques occidentales telles que Wal-Mart et H&M, devraient donc payer la marchandise 5 à 15% plus cher. L’effondrement fin avril à Dacca de l’immeuble Rana Plaza abritant cinq usines de textile, qui a causé la mort de 1129 personnes, a mis un coup de projecteur sur les conditions de travail de ces ouvriers.
     
    « Le monde entier parle des conditions de travail de ces ouvriers ce qui rend le gouvernement nerveux » explique le représentant du groupement de syndicats national Garment Workers Federation, Amirul Haque Amin, interrogé par Reuters. Cette affaire a permis aux ouvriers de se faire entendre affirme-t-il. Au Bangladesh, deuxième exportateur mondial de prêt-à-porter derrière la Chine, les exportations de textile représentent 80% des exportations et 15% du PIB du pays. Un secteur qui emploie 4 millions de salariés.

    #Bangladesh
    #Dacca
    #Rana-Plaza
    #salaire-minimum
    #textile

  • Répression de la fraude fiscale : encore loin du compte !
    http://www.marianne.net/Repression-de-la-fraude-fiscale-encore-loin-du-compte-_a232880.html

    http://www.marianne.net/photo/art/default/975238-1155768.jpg?v=1381505721

    Dans son discours de politique générale, le 3 juillet 2012, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault appelait « à l’effort national ». Coupes dans les dépenses publiques, allongement de la durée de cotisations pour obtenir une retraite, hausse de la TVA… Le gouvernement s’emploie par de nombreux moyens à équilibrer le budget de l’Etat français. Tellement que même le Fonds Monétaire International lui recommande de lever le pied.

    Pourtant un levier, et non des moindres puisqu’il pourrait rapporter entre 60 et 80 milliards d’euros par an selon un rapport du syndicat national Solidaires finances publiques, a mal été utilisé selon le référé de la Cour des comptes publiés le 10 octobre : La lutte contre la fraude fiscale.

    Cette somme permettrait chaque année de combler les déficits des régimes généraux des retraites et de la sécurité sociale et cela tout en conservant plus de 30 milliards à investir dans d’autres projets.

    #Cour-des-comptes
    #finances-publiques
    #fraude-fiscale

  • Pauvreté : l’enquête alarmante du Secours populaire
    http://www.marianne.net/Pauvrete-l-enquete-alarmante-du-Secours-populaire_a231938.html

    http://www.marianne.net/photo/art/default/974213-1154488.jpg?v=1378747324

    En 2013, ils sont 41 % à déclarer avoir connu une situation de pauvreté. C’est l’information révélée par le sondage Ipsos pour le Secours populaire (1). Aujourd’hui, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) estime à 8,6 millions le nombre de personnes en France vivant sous le seuil de pauvreté. Pour rappel ce dernier est de 964 euros pour une personne vivant seule.

    Une enquête récente de l’Insee montre par ailleurs que les femmes sont moins touchées par le chômage que les hommes. Toutefois, le taux de chômage de celles-ci augmente plus rapidement. Elles sont aussi plus nombreuses à occuper des emplois à temps partiel et sont moins bien rémunérées que les hommes pour un poste équivalent. Parmi elles, les mères célibataires sont frappées de plein fouet par la pauvreté, selon le sondage publié le 5 septembre, par le Secours populaire. 

    Problème pour payer son loyer dans les temps, pour se procurer une alimentation saine et équilibrée, ainsi que pour régler certains actes médicaux ou encore s’acheter des vêtements convenables, voilà la situation de ces mères parfois victimes de violences conjugales ou sans nouvelles d’un compagnon qui ne verse pas de pension alimentaire.

    Les sacrifices pour leurs enfants sont alors nécessaires. 51 % déclarent se priver de loisir et de sorties. 53 % disent se passer de l’achat d’un vêtement. « L’étude révèle ce que nous constatons sur le terrain au jour le jour dans nos 1 300 permanences », confie Henriette Steinberg, secrétaire nationale du Secours populaire, dans les colonnes du journal Libération. Si ces mères célibataires jugent plutôt satisfaisantes leurs conditions de logement, d’accès au soin, de déplacement, ou du soutien de leur entourage, elles sont 77 % à être mécontentes de leur niveau de vie et 95 % se disent inquiètent pour leur avenir....

    #Chomage
    #Pauvreté
    #Retraite
    #Salaire

  • Après le drame du Mediator, que les élites de la santé se réveillent !
    http://www.marianne.net/Apres-le-drame-du-Mediator-que-les-elites-de-la-sante-se-reveillent%C2%A0_

    http://www.marianne.net/photo/art/default/973551-1153603.jpg?v=1378480426

    Le drame du Mediator a déclenché au sein du système sanitaire français, et au-delà, une onde de choc d’une intensité et d’une amplitude inédites. Les faits : le deuxième laboratoire pharmaceutique français (Servier) a maintenu sur le marché, pendant plus de dix ans, le Mediator en dissimulant aux prescripteurs et aux consommateurs la présence d’un poison mortel dans sa composition. Par contre, l’Agence française du médicament était informée de la présence ce poison.

    Une instruction pénale est sur le point d’aboutir. Elle permettra à la justice de déterminer les culpabilités, à la suite de multiples mises en examen visant aussi bien des dirigeants du laboratoire que des personnalités politiques ou des responsables de santé publique. Les délits visés sont, outre la tromperie aggravée, l’escroquerie et l’homicide involontaire, des suspicions de prises illégales d’intérêts, notamment par ceux-là mêmes qui exerçaient la mission de « gendarmes » du médicament.

    C’est pourquoi, une fois le drame révélé, de nombreuses dispositions ont été prises pour renforcer la police sanitaire, le contrôle et la transparence des liens d’intérêts des experts missionnés par l’autorité publique, ainsi que la protection des désormais fameux « lanceurs d’alerte ». Ces mesures sont plus souvent des demi-mesures, comme peut être qualifié le « Sunshine Act », récemment décrété, qui n’impose aucune transparence sur les contrats souvent juteux liant médecins et industriels et se contente de toiletter modestement l’ancienne loi dite « anticadeaux ».

    Or, les contrats de consultance avec des médecins, souvent universitaires, constituent parfois des compléments de rémunération très significatifs. L’expérience du Mediator a montré combien ces contrats pouvaient affecter la faculté de jugement médical et la lucidité sur la dépendance, même induite par cette prise d’intérêt. Les dérives observées chez des professeurs réputés - à la rigueur tout juste connus - démontrent la puissance envoûtante de la consultance occulte, puisque personne, pas même l’ordre des médecins qui en est réglementairement informé, n’est en droit de les rendre publiques.

    #santé
    #Médicament
    #Mediator
    #Servier

    • Il est pratiquement impossible d’obtenir des données épidémiologiques un peu précises dans ce pays. Le principal organisme collecteur d’information (la Sécu) n’a pas l’air de vouloir (ou d’être en mesure de) faire le boulot de traitement des données.
      Si tu remarques autour de toi des coïncidences médicales de nature à dépasser la simple probabilité statistique, tu te rends compte qu’il n’y a absolument rien de prévu pour, sans spécialement sonner le tocsin, juste poser la question d’une possible anomalie localisée.

    • Le traitement des données pourrait se faire à partir de la carte Vitale , mais là on va se heurter aux données confidentielles qui « seraient susceptibles » d’alimenter la(les) base(s) de données ie : entreprises, assurances , mutuelles ,,,,,

    • Ah voila @uston, ce que les industries attendent depuis 1978 (#safari), la stratégie est en place pour obliger au recroisement des donnés avec un seul identifiant et bien entendu faire croire aux gens que c’est inévitable, si c’est pour leur santé…
      #fumisterie #danger #données_personnelles
      La stratégie d’escalade du violeur est en place depuis 35 ans avec insistance pour rendre ridicules les refus de sa proie.
      Pourtant ça fait très longtemps que les données de santé (donc confidentielles) qui transitent par la CPAM (sécu) ou la carte vitale sont traités par des entreprises privées. Juste, ils attendent que vous en vouliez plus.