Info locale - Nord Eclair

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  • Halluin : Mission accomplie pour le premier round du Heartbeats Festival - Vallée de la Lys - Nord Eclair
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    L’affiche était alléchante. Le premier jour de la première édition du Heartbeats a démarré doucement jusqu’à la venue de Metronomy qui a enflammé le chapiteau frontalier.

    Après une ouverture retardée de trois quarts d’heure par crainte de pluie et d’orage, les portes de cette première édition ont pu s’ouvrir aux plus impatients. Les jumelles franco-cubaines d’Ibeyi sont montées sur scène à l’heure pile, 18 h 55 devant un public clairsemé. Leur set de trente minutes s’est terminé par leur titre phare River, après un chant a capella sur les jumeaux et face à un public qui s’épaississait. Peu après 20 heures, ce sont les Years and Years qui font leur apparition. Cela faisait un bout de temps que les groupies avaient réservé les places à l’avant-scène. Le visage juvénile de Olly Alexander était à peine apparu que ce fut presque l’hystérie. Premier festival en France pour les Anglais et premières acclamations. Les tubes passent et le chapiteau s’embrase. Les derniers festivaliers y sont poussés par la pluie et finalement se mettent à battre des pieds comme tout le monde. Le cœur du Heartbeats commence à battre. Virage résolument électro-rock ensuite avec les Belges de Magnus dont le chanteur Tom Barman était là en éclaireur avant le concert-phare de ce samedi, dEUS. Une belle énergie brute et sensuelle, mais un gros son qui rendait les paroles souvent inaudibles et nous a laissés quelque peu sur notre faim. L’ambiance s’est ensuite franchement réchauffée malgré la pluie, grâce à Metronomy, au son de Love Letters, les sifflets ont retenti et c’est tout le chapiteau qui s’est mis à danser. Les Anglais poursuivent avec The Bay, histoire de faire monter l’ambiance d’un cran. Les festivaliers adorent et sont alors prêts à accueillir Caribou.

  • Heartbeats Festival, « voir ça à Halluin, c’est top ! » - Tourcoing et autour de Tourcoing - Nord Eclair
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    Du bon son et une ambiance champêtre, hier, au port de plaisance, la première soirée du Heartbeats Festival a séduit 4 000 spectateurs. Les festivaliers remettent ça aujourd’hui, dès 16 h, avec à l’affiche Anna Calvi, dEUS ou Roisin Murphy.

    Sous l’immense chapiteau, avec l’entrée en scène de Years & Years, l’ambiance monte d’un seul coup d’un cran. Premières vibrations. Il est passé 20 heures, hier, et les festivaliers continuent de migrer par grappes vers le site du premier Heartbeats Festival, finalement épargné par l’orage.

    « Je ne reconnais pas le port »

    Les pieds dans l’herbe, Anthony, Halluinois, n’en croit pas ses yeux. « Pour un peu, je ne reconnais pas le port de plaisance ! » Avant, c’est le concert du 14 juillet qui se tenait ici. Mais, ça c’était avant... Avant que le Grand Mix et ses partenaires de l’Eurométropole n’investissent et ne transforment les lieux. « Years & Years, Metronomy, niveau électro pop, c’est du lourd, poursuit le jeune homme de 26 ans. Voir ça à Halluin... c’est top ! »

    Le Main Square, « tous les ans », Rock en Seine, Mathilde et Léonie, 23 ans, ont la musique dans le sang. Elles sont là pour Metronomy et Caribou. « L’ambiance est sympa et le chapiteau c’est une bonne idée. Pour une fois, on ne sera pas mouillées », sourient les deux Dunkerquoises. Leur accent ne les trahit pas et pourtant Mickaël et Yasmine ont fait le déplacement de Mons pour Years & Years, « un coup de cœur », explique la jeune Belge, après un selfie. « C’est complet partout, alors là on a sauté sur l’occasion. »

    Anaïs, 32 ans, ne passe elle pas inaperçue avec ses deux gamins, équipés de deux énormes casques jaunes sur les oreilles. « C’est une première pour eux, on va voir comment ça se passe... On vient de Comines Belgique, ce n’est pas trop loin. » Gabin et Célestin n’ont pas l’air trop perdu. Il faut dire que leur maman les emmène aux goûters concerts de l’Aéronef. A bonne école.

    Habitués du grand Mix

    Cornets de frites à la main, Alice et Philippe, de Villeneuve d’Ascq, jouent à merveille les blasés. « On a presque déjà vu tous les groupes », confie le couple, habitué du Grand Mix, « souvent », et de l’Aéronef, « quelques fois. » « Mais revoir Metronony, on prend. Et puis quand on a su qu’il y aurait aussi Roisin Murphy, on a bondi ! » Alors ils reviendront ce samedi... Dès la première soirée, le Heartbeats Festival semble en tout cas avoir trouvé son public. Et on remet ça dès 16 heures...

  • Halluin : quel impact sur les cafés du centre-ville pour le Heartbeats Festival ? - Halluin - Nord Eclair
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    Ce samedi matin, dans le centre-ville, on a rencontré plus d’Halluinois en train de faire leur marché que de festivaliers aux terrasses des cafés.
    Le marché a été transféré rue de Lille. Au grand dam du café Le Relais, face à la place où les étals s’installent habituellement.

    Lendemain de festival au ralenti pour Clément et Lucien. Il est 11 h au clocher de l’église Saint-Hilaire et les deux trentenaires parisiens commencent à peine leur petit-déjeuner. « Frites ou café ? », plaisante Monique Lootens, la patronne de l’hôtel Saint-Sébastien, qui affiche complet depuis la veille.

    Clément et Lucien ont gardé autour du poignet le bracelet vert leur donnant accès aux deux soirées du Heartbeats Festival, eux qui ont fait le déplacement « pour les grosses affiches, et surtout dEUS qu’on a peu l’occasion de voir sur Paris. »

    La nuit dans un camion

    La Route du Rock, à Saint-Malo, Rock en Seine, à l’étranger aussi, les deux amis écument les festivals. « On avait la curiosité d’en voir un nouveau. » Ils ont apprécié. « C’est un festival à taille humaine. » De la région, ils ne connaissent que « la braderie de Lille », alors demain, avant le retour dans la capitale, ils découvriront les routes de la vallée de la Lys « à vélo. »

    À la terrasse ensoleillée d’un café de la rue Marthe-Nollet, trois jeunes gens refont le festival et confient leur plaisir d’avoir vu sur scène Caribou et Metronomy. Ils viennent de Bretagne et du Sud-Ouest. Ils ont passé la nuit dans leur camion, sur un parking. Ils vont mettre le cap sur la Belgique « pour visiter. »

    Calme plat au Relais

    Au Relais, c’est le calme plat. Pause clope sur le trottoir pour le cafetier. « À cause du festival, la place est bloquée et pour moi c’est du chiffre d’affaires en moins. » Les étals du marché ont été transférés rue de Lille, laissant le parking à la disposition des festivaliers. « D’habitude à cette heure-ci, le café est rempli, là il n’y a personne ! »

    Tout de même beau joueur, le patron du Relais relativise. « Après on dit qu’il ne se passe rien à Halluin… » Même rengaine au Lion des Flandres. Le festival n’a pas eu d’impact sur son activité. Mais Pierrick Zeghers estime qu’un tel événement « ne peut pas faire de mal et ça va peut-être faire connaître Halluin… »

  • La Grand Mix Académie de Tourcoing en mode intergénérationnel - Tourcoing et autour de Tourcoing - Nord Eclair
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    Les kids et les seniors de la Grand Mix Académie ont offert un goûter-concert d’une très belle tenue ce samedi après-midi, une magnifique démonstration de l’intergénérationnel.
    « Highway To Hell » repris en version intergénérationnelle des deux formations nous a laissé avec un vrai goût de « pas assez à la fin ».

    Il y a des concerts où l’on regarde sa montre au bout de dix minutes, persuadé qu’il s’est déjà écoulé au moins une heure depuis le début. Et puis il y a ceux où, comme hier, après trois quarts d’heure, on se dit qu’on en reprendrait bien pour au moins une heure. Dans le cadre des concerts goûter organisés par le Grand Mix, la salle a encore fait le plein, samedi après-midi. Et pour cause.

    Goût de « pas assez »

    Sur la scène deux formations tourquennoises. La Grand Mix Académie était réunie en compagnie de Léna Deluxe et ses musiciens.

    Il y a d’abord les gamins qui vous reprennent La Vérité de François and the Atlas mountain, et toute une partie de la play list de France Inter. Suivront les seniors, reboostés à l’adrénaline de scène qui s’attaquent à Lonely Boy des Black keys. Que des tubes qui ne laissent pas indifférents les enfants assis devant la scène et leurs parents qui ont une furieuse envie de bouger derrière. Et que dire d’un ultra-revigorant Highway to Hell repris en version intergénérationnelle des deux formations qui nous a laissés avec un vrai goût de « pas assez » à la fin !

    Il y avait sur la scène, et dans la salle, du Grand Mix, un des plus beaux messages musical et intergénérationnel possible. On en redemande. Et si vous voulez aller écouter nos rockers aux cheveux blancs, sachez qu’ils seront sur scène, à Roubaix, samedi 30 mai, sur la grand-place de Roubaix dans le cadre du concert Pas de quartier pour les inégalités. Et cela avant le groupe Zebda. Excusez du peu… La chorale des kids sera elle présente à la fête de la musique des enfants avec la MJC du Virolois, le 17 juin au Jardin Botanique.

  • Colbert à Tourcoing : quand les lycéens organisent un concert de A à Z - Tourcoing et autour de Tourcoing - Nord Eclair
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/colbert-a-tourcoing-quand-les-lyceens-organisent-un-ia51b0n645663

    Grâce au Contrat local d’éducation artistique (Cléa), des lycéens de Colbert ont pu organiser le concert de David Bartholomé dans leur bahut.

    Depuis trois ans, le Grand Mix a lancé l’Atelier Passe ta chronique d’abord. Le principe : des lycéens de 1ère, volontaires, sur le temps de la pause méridienne, rédigent des articles. Des comptes rendus de concerts, des interviews d’artistes découverts au Grand Mix. Le tout sous la baguette du journaliste Olivier Pernot. Depuis deux ans, c’est Colbert qui a ce privilège. Jeudi, ils ont ajouté une corde à leur arc en organisant un concert au sein même de leur établissement. Une occasion qu’ils ont saisie grâce au Contrat local d’éducation artistique (Cléa) qui a pour artiste associé cette année, le chanteur et musicien David Bartholomé.
    Jeudi matin, des essais sonores résonnaient donc dans les couloirs du bahut. Ils provenaient de la salle polyvalente. Une dizaine d’élèves de TSEN, la filière audio-visuelle, se sont chargés du son et des lumières du concert. « C’est très rare d’avoir une branche audiovisuelle dans un lycée. Et en plus à deux pas du Grand Mix. Alors pour 2015-2016, on réfléchit à les associer davantage à nos projets », indique Maeva Justice, chargée de l’action culturelle au Grand Mix. Un travail salué par l’artiste lui-même, en préambule de son concert : « Les élèves vous ont préparé un sons et lumières digne de Muse et David Guetta. Ça va péter. » David Bartholomé sait faire réagir son public, avec des chansons pleines d’humour « La Fille qui en avait tellement plein le c… qu’elle avait l’impression d’avoir deux c… » et parvient même à faire chanter les lycéens. « Allez, on va vérifier si c’est un tube », lance-t-il pour les inciter à répéter son refrain.
    « Le Grand Mix m’avait parlé du travail de David Bartholomé. Je me suis dit que ce serait dommage de ne pas faire quelque chose. À minima une interview  », raconte Olivier Pernot. L’an dernier, les lycéens avaient déjà pu interviewer Rocky qui donnait un concert à la Condition publique, organisé par Le Grand Mix. Cette fois, les lycéens ont rédigé un texte de présentation de l’artiste et une interview. Celle-ci sera mise en ligne sur le blog de l’atelier. « David Bartholomé revient dans un mois avec ses instruments : samplings, boucles… ça portera sur la construction de sa musique, ce sera plus technique », prévoit Olivier Pernot.
    Contrat local d’éducation artistique : Tourcoing, la ville qui a le plus de demandes
    Le Contrat local d’éducation artistique (Cléa) est régi par une convention sur trois ans qui lie la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) et les trois villes Roubaix, Tourcoing et Wattrelos.
    Le but ? Offrir aux structures scolaires et sociales une expérience avec un artiste, que ce soit dans le domaine du cinéma, des arts plastiques, de la littérature ou de la musique…
    Pour la musique c’est le Grand Mix qui a été choisi pour chapeauter les liens entre artistes et relais scolaires ou sociaux, « nous sommes très contents d’avoir été la structure tourquennoise désignée pour superviser, car ça nous fait travailler avec les publics scolaires, rencontrer les enseignants, nouer des relations et faire naître d’autres projets hors Cléa », explique Maeva Justice, chargée de l’action culturelle. Des projets comme les goûters-concerts (toujours complets), les concerts dans les crèches, mini-concerts etc.
    Chaque année, les artistes postulent donc en septembre pour le Cléa. Et ce sont les enseignants eux-mêmes qui font le choix du projet. Ainsi, David Bartholomé, musicien et chanteur pop folk belge (il a reçu trois Octaves, les équivalents des Victoires de la musique en Belgique, participé aux Vieilles charrues avec son groupe Sharko) a donné un mini-concert devant les enseignants qui ont validé ensuite sa candidature et ses choix d’ateliers. Ils ont ensuite défini ensemble le nombre d’interventions et le temps de restitution. Depuis, il se produit dans une dizaine d’établissements scolaires tourquennois (essentiellement en primaire) et trois établissements socio-culturels.
    L’artiste a bien sûr adapté ses projets en fonction de l’âge de son public : travail de percussions, chorales accompagnées d’instruments, marionnettes, mise en musique d’un conte. « Mais ce n’est pas du jeune public. C’est vraiment un artiste qui vient avec sa démarche artistique. Tourcoing est la ville où il y a le plus de demandes. Les profs sont très réactifs », se réjouit Maeva Justice qui pointe la fin du dispositif, cette année, sans assurance de reconduction des financements pour les trois prochaines années. Un motif d’inquiétude.

  • Tourcoing : mobilisation autour du théâtre de l’Idéal - Lille et ses environs - Nord Eclair
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    L’Idéal risque de perdre sa subvention municipale, une pétition de soutien est lancée sur la toile.

    Il n’y a pas eu de comité de suivi ? Faux. « Chaque année il y a un comité de suivi sur les bilans artistiques et financiers, on ne peut pas être plus transparents. » Il a eu lieu à Lille (il y en a un ou deux par an), le 10 décembre 2014, en absence de l’adjoint à la culture mais en présence de Sophie Serafin, directrice des affaires culturelles à l’époque, et Philippe Groulez, secrétaire général adjoint à la mairie. C’est lors de ces réunions que sont présentés les bilans des actions.
    Pas de convention en 2014 pour l’occupation de l’Idéal ? Faux. La convention a été signée au 1er janvier 2011 pour un an renouvelable par tacite reconduction dans la limite de trois ans. C’est depuis le 1er janvier 2015 qu’il n’y en a plus. En janvier, la mairie et son élu à la culture ont été conviés à une réunion pour l’élaboration d’une nouvelle convention. Ils n’y sont pas allés.
    Pas de retombées chiffrées ? Faux et vrai. Des bilans précis sont tirés des actions envers les différents publics. Ceux de 2014 ne sont pas encore connus dans les moindres détails. Pour 2012, par exemple, ce sont 13 970 entrées pour 10spectacles ; 3 483 personnes en actions de médiation (scolaires, étudiants, voisins, liens avec le MUba et le Fresnoy). Pour la nouvelle saison, cela a touché, dans les établissements du second cycle : du Sacré-Cœur, LICP, Colbert, Gambetta. Sept classes et 250 lycéens. Des actions ont été mises en place avec les plus petits.
    Pas pour les Tourquennois ? Vrai et faux. On peut écrire « pas que pour les Tourquennois ». Pour les représentations, beaucoup de spectateurs viennent de la métropole lilloise ou de Belgique mais c’est aussi particulièrement vrai pour l’Atelier lyrique, la Virgule de Chotteau, le Grand Mix, le Week-end géant, la Voix du Rock ou Tourcoing-les-bains, etc. Faux, car il y a des partenariats avec les médiathèques, la MDA, le CCAS, Arcane, le foyer Bethel, le centre social de Belencontre, la MJC La Fabrique, l’Ilep. On note aussi Leçon de choses, spectacle jeune public (CM1 à la 5e) pour des établissements « choisis volontairement à proximité du théâtre pour permettre la rencontre avec les habitants du quartier » : Saint-Thomas, Jean-Jaurès. Il y a aussi le Rêve d’Anna en avril (écoles Michelet, Jean-Jaurès, Brossolette, Jacques-Prévert, Herriot, Notre-Dame de Lourdes, Saint-Thomas, Lucie-Aubrac) pour environ 500 enfants. etc.
    Il y a aussi une lettre aux voisins de l’Idéal afin de les tenir informés des actions, de la programmation et de les inviter aux répétitions, aux avant-premières.

  • Morcheeba, Cascadeur, Breton… Ils vous attendent à Tourcoing ce samedi à La Voix du Rock - Lille et ses environs - nordeclair.fr
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    La Voix du Rock est de retour à Tourcoing. Plus de 20 000 spectateurs sont attendus ce samedi après-midi à l’occasion de cette 5e édition, toujours gratuite, organisée par le groupe La Voix, la ville de Tourcoing et le Crédit Mutuel Nord Europe.

    À l’affiche, Cascadeur, Breton ou encore les précurseurs du trip hop, Morcheeba. On vous emmène dans les coulisses.

    Depuis mardi, près de 80 techniciens, ingénieurs du son, régisseurs s’activent dans le centre-ville de Tourcoing. Ils montent la scène, installent les lumières. C’est une course contre la montre qui a débuté. « Notre challenge, c’est de terminer le chantier à temps tout en cohabitant avec les riverains et les usagers du parvis », explique Vianney Delrue, le directeur technique.

    C’est toute l’originalité du festival. La scène, installée face à l’église Saint-Christophe, habille le parvis. « Le site, bien qu’idéal pour les festivaliers, est particulièrement compliqué pour nous. Nous sommes entourés par la bouche de métro, la gare des bus, l’entrée du centre commercial. Tout se joue au millimètre. » Stressé Vianney Delrue ? « Pour l’instant, tout se passe bien. » La scène est montée. Il ne reste plus qu’à installer le son, la lumière et la vidéo. Particularité de cette cinquième édition, un écran sera installé au fond de la scène. Le groupe anglais Breton, programmé à 23 h 30, a basé son show sur le visuel. Ça promet !

    En loges, mêmes effervescence. Comme l’an passé, elles ont été improvisées dans un établissement scolaire du centre-ville. Hélène Demade et son équipe viennent de rentrer des courses. Les artistes, avant (ou après) être montés sur scène, ont faim. Pour un festival comme La Voix du Rock, il faut compter environ 70couverts. Auxquels on ajoute quelques exigences du côté des têtes d’affiche.

    Champagne et roses blanches en loges

    Cette année, il n’y a rien d’extravagant : des barres chocolatées, un panier de fraises, des sodas, quelques bières… « L’an dernier, Sébastien Tellier nous avait demandé du champagne et un bouquet de roses blanches pour son spectacle. Il nous est arrivé de devoir acheter des collants pour une chanteuse », confie un membre de l’équipe. La demande la plus loufoque ? « Un groupe nous avait demandé de préparer du poisson les jours pairs et les jours impairs, un repas mexicain avec guacamole et tortillas ! »

    À l’approche de ce rendez-vous rock, il reste un impondérable : le ciel. « Depuis 48 heures, on n’arrête pas de consulter la météo, sur différents sites, français et belges », lâche Hélène Demade. La vitesse du vent aussi, ajoute le directeur technique, Vianney Delrue. « Ce samedi , nous ne regarderons pas les mêmes choses que le public. »

  • Des concerts exceptionnels pour les 20 ans de la Cave aux Poètes, début octobre à Roubaix - Lille et ses environs - nordeclair.fr
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    La petite salle donne carte blanche aux musiciens Yael Naim et David Donatien. Outre leur concert dans le magnifique cadre du musée La Piscine, accompagné d’une performance d’Olivier Dubois (Ballet du Nord), ils convient notamment Les Ogres de Barback, Ours, Bibi Tanga ou encore Hugh Coltman et Misja Fitzgerald pour un hommage à Nick Drake. Royal ! Du 2 au 5 octobre. Pass 4 concerts 28/24 €. www.caveauxpoetes.com

  • Elton John, The Dø, Chet Faker, Étienne Daho : la belle partition des concerts de la rentrée - Lille et ses environs - nordeclair.fr
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    Les promesses

    On les reverra avec grand plaisir ou la rumeur dit le plus grand bien de ces jeunes chanteurs. Dans la première catégorie, citons le duo pop raffiné The Dø, le 13 décembre à l’Aéronef. Aussi l’Israélien Asaf Avidan, le 21 septembre au Colisée de Roubaix. Et les rares Pink Martini, le 23 octobre à Roubaix (souvenez-vous, Je ne veux pas travailler). On met aussi notre billet sur les exaltants Fools Gold, programmés le 5 octobre à la Péniche, ainsi que sur l’étonnant violoniste américain Kishi Bashi, vu au sein de Of Montreal, même salle, le 20.

    L’Aéronef démarre très fort, le 23 septembre avec les Canadiens gardiens du temple post-rock Thee Silver Mt Zion Memorial Orchestra, couplés avec The Besnard Lakes. Catégorie rock de costaud, le groupe belge Triggerfinger, le 2 octobre au Grand Mix à Tourcoing, fera des heureux. Dans cette salle où l’audace a toute sa place, on a aussi coché les noms de Tune-Yards (pop/electro/hip-hop joliment déstructurée) le 3 novembre, les deux soirées du festival des Inrocks les 13 et 14 novembre (avec Palma Violets, Parquet Courts, Baxter Dury, Ásgeir…) et l’Australien Chet Faker, déjà mini-phénomène electro-soul, le 16 novembre.

  • Lille : grâce à la musique d’Air, les jeunes accourent au palais des Beaux-Arts - Lille et ses environs - nordeclair.fr
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    Ils sont quelques-uns, chaque jour, à ronchonner en se promenant dans les salles du musée lillois. « Ils ne comprennent pas qu’un musée soit mis en musique. Mais c’est très bien, c’est exactement ce qu’on voulait faire ! » Le patron du palais des Beaux-Arts, Bruno Girveau, se frotte les mains.

    La carte blanche donnée au duo français de musique électronique Air (associé à la French Touch, il est l’auteur de la fameuse BO du film Virgin Suicides, de Sofia Coppola) est une réussite. Le public est au rendez-vous et, surtout, il n’est pas le même. « Ça l’a considérablement rajeuni. Depuis deux mois, on accueille 30 % de moins de 25 ans de plus que d’habitude. » Le groupe, qui s’est prêté jeudi au jeu des questions-réponses, est lui aussi ravi du projet lillois. 1 500 vinyles compilant les musiques diffusées dans le musée seront mis en vente à partir du 10 juillet, au prix de 10 €.

    Jusqu’au 24 août, le lundi de 14 h à 18 h, du mercredi au dimanche de 10 h à 18 h, place de la République à Lille. 6,50/4 €. 03 20 06 78 00.

  • Domaine Musiques coupe le son, cruelle partition pour neuf salariés - Lille et ses environs - nordeclair.fr
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    Les nuages s’amoncelaient depuis 2011, l’épilogue a eu lieu le 16 juin avec le vote de sa dissolution. Au 31 décembre, l’association Domaine Musiques n’existera plus. Les neuf salariés de la structure jouant les relais depuis vingt-cinq ans entre les politiques (État et Région) et les pros et amateurs de la musique en région (lire ci-dessous) s’attendent à recevoir leur lettre de licenciement ces jours-ci. La gorge nouée, avec un sentiment d’injustice et de colère.

    « Tout à la poubelle »

    La plupart cumulent plus de vingt ans de présence dans une structure ayant la particularité de dépendre exclusivement de ses tutelles publiques, sans avoir le statut de délégataire de service public. Subsides 2013 : 299 000 € de l’État et 425 000 € du conseil régional (qui donnait 362 000 € de plus l’année précédente). Ce dernier lui tournant aujourd’hui le dos (également ci-dessous), c’est tout l’édifice et un savoir-faire qui s’écroulent. « On a travaillé pour eux et par eux, fulmine Olivier Dubois, vingt-cinq ans de boîte. Et du jour au lendemain, on est traités comme une asso lambda. On bosse pour des politiques culturelles depuis vingt-cinq ans et d’un coup, on met tout à la poubelle. C’est violent. » Les salariés déplorent l’absence de dialogue avec le conseil régional et la perte sèche d’une expertise et d’un centre de ressources reconnus. Jugeant faire les frais du « raidissement » des rapports entre l’État et les Régions. « On ne nie pas la nécessité de repositionner nos fondamentaux et nos missions, poursuit Olivier Dubois. Mais on ne comprend par la politique du tout ou rien. »

    « Ça n’a pas de sens »

    Céline Leduc abonde : « On nous dit en substance : vous avez informé une génération, la suivante n’en a plus besoin. Ça n’a pas de sens. » L’État, via la DRAC, déplore la posture régionale. « On n’a jamais cherché la fermeture de Domaine Musiques, dit Frédéric Bourdin, conseiller. C’est une association régionale, on n’a pas vocation à en être le seul financeur. Ça nous inquiète, mais pour l’instant, il n’y a pas eu de dialogue possible avec le conseil régional… »

  • Bois-Blancs : les Ruby Rails Girls débarquent à Euratechnologies - Lille et ses environs - nordeclair.fr
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    En partenariat avec la maison de quartier des Bois-Blancs, vingt-cinq jeunes en insertion professionnelle – dont 60 % de filles – investiront Euratechnologies ce vendredi pour une nouvelle édition d’un Ruby Rails Girls lillois organisé par la structure Simplon.co Lille.

    Cet événement, issu d’un mouvement international né en Finlande en 2010, a pour objectif d’amener des filles à découvrir la programmation via Ruby, un langage accessible en open-source, surtout dédié au développement des applications web et mobile. « Toute l’ambition, explique Florette Eymenier, responsable Simplon.co Lille est de faire connaître à ce nouveau public très éloigné de la programmation informatique un langage facile d’accès et de les immerger dans l’écosystème d’Euratechnologies. »

    Au-delà de l’accessibilité du langage, les Ruby Rails Girls proposent une pédagogie innovante basée sur la collaboration et sur un système de « pair-to-pair ». « Bien loin de l’image que l’on se fait de l’apprentissage du code informatique, explique Florette Eymenier, nous proposons une journée pendant laquelle les jeunes sont par deux et s’autoforment en suivant les conseils de quatre mentors, tous sont développeurs professionnels membres de la communauté Ruby et viennent bénévolement former les jeunes. »

    Cette opération s’inscrit dans les actions d’innovations numériques de Simplon.co Lille qui vient d’intégrer l’incubateur d’Euratechnologies et dont l’ambition est de participer à la formation des publics éloignés du numérique et proposer des formations qualifiantes, courtes et intensives au développement informatique.

    Contact Simplo.col Lille : 06.16.75.71.85 – feymenier@orange.fr

  • Du beau monde au festival des Inrocks, cet automne à Tourcoing - Lille et ses environs - nordeclair.fr
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    Deux belles soirées au Grand Mix les 13 et 14 novembre.

    D’habitude, l’affiche nordiste est en deçà des plateaux parisiens de l’itinérant et défricheur festival organisé par le magazine Les Inrockuptibles. Cette fois, le Grand Mix décroche le gros lot. Palma Violets, la sensation du moment Parquet Courts et The Orwells joueront jeudi 13 novembre ; Baxter Dury, Ásgeir, Nick Mulvey et The Acid vendredi 14. Pass deux jours 40/35 €. www.legrandmix.com

  • La Voix du Rock : Morcheeba, Breton, Cascadeur… c’est samedi et c’est gratuit ! - Lille et ses environs - nordeclair.fr
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    La cinquième édition de La Voix du Rock se posera à Tourcoing ce samedi dès 16 h. L’an passé quelque 23 000 spectateurs avaient envahi le parvis Saint-Christophe. Cette année combien seront-ils pour applaudir Morcheeba ?

    Le groupe anglais de trip hop fait son grand retour et s’arrête à chez nous pour un concert gratuit. Arrivée annoncée à 22 h, mais il faudra être là beaucoup plus tôt car ce sont les Lillois de Bodybeat qui ouvriront les festivités avec leur funk flegmatique. De quoi préparer le terrain aux Belges d’Intergalactic Lovers. À 19 h, c’est la pop délicate et secrète de Cascadeur qui entrera en scène avant de céder la place à la néo new wave de La Femme.

    De quoi chauffer le public avant l’arrivée nocturne de Morcheeba et, à 23 h 30, de Breton, quintet anglais mêlant pop, electro et créations vidéos.

    Dès 16 h sur le parvis Saint-Christophe à Tourcoing. Gratuit. Accès par la ligne 2 du métro ou par le tramway, arrêts Tourcoing centre. Le service métro sera prolongé sur la ligne 2 et la fréquence des rames renforcée. www.lavoixdurock.com

  • Pat Metheny, un géant de la guitare en concert ce jeudi à Tourcoing - Lille et ses environs - nordeclair.fr
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    Même l’amateur occasionnel connaît cette invariable touffe portée avec plus au moins de bonheur depuis quarante ans. L’Américain Pat Metheny est un surdoué de la guitare, de renommée mondiale. « L’une des dernières légendes américaines », dit Patrick Dréhan, programmateur du Tourcoing Jazz Festival, pas mécontent d’avoir enfin pu coincer le bientôt sexagénaire alors qu’il lui court après depuis des années.

    C’est qui ? Il ne tâte de la six-cordes qu’à partir de 13 ans mais montre rapidement d’exceptionnelles dispositions. À 20 ans à peine, il enregistre déjà son premier disque avec le grand bassiste Jaco Pastorius. Le début d’une longue liste de collaborations avec, entre autres, Charlie Haden, Ornette Coleman, Sonny Rollins, Herbie Hancock ou… David Bowie. C’est sans doute ce qui a établi sa notoriété (et lui a aussi valu quelques détracteurs) : l’Américain est un caméléon qui navigue entre les genres, du jazz à la musique afro-cubaine, du rock progressif à la pop. « C’est l’un des plus grands guitaristes de l’histoire, avec par exemple John McLaughlin. »

    À Tourcoing ? S’il tourne énormément, Metheny pourrait ne pas être venu dans la région depuis 1987. C’était à l’occasion du festival de la Côte d’Opale « Il a un vrai charisme », se souvient Patrick Dréhan. La hauteur du cachet de la star a plusieurs fois refroidi les ardeurs des organisateurs… Il vient cette fois en quintet – l’occasion d’annoncer la programmation du prochain Tourcoing Jazz Festival, avec Chris Potter au saxophone, Antonio Sanchez à la batterie, Ben Williams à la basse et Giulio Carmassi au piano, à la voix et au cor. « Avec cette formation, il devrait pencher un peu moins vers les musiques afro-cubaines et un peu plus vers le jazz. » Plus des trois quarts des billets avaient trouvé preneur en fin de semaine dernière.

    Ce jeudi 5 juin à 20 h 30, au théâtre municipal Raymond-Devos, place du Théâtre à Tourcoing. 40 à 30 €. Tél. 0359634363. www.tourcoing-jazz-festival.com

  • Tourcoing : le groupe Morcheeba, tête d’affiche de La Voix du Rock (VIDÉO) - Lille et ses environs - nordeclair.fr
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    Le festival tourquennois programmé le 14 juin prochain accueillera cette année une tête d’affiche prestigieuse : Morcheeba.

    Le groupe anglais, précurseur dans les années 90 de la brit pop et du trip hop sera le quatrième à monter sur la scène installée, comme chaque édition du festival, sur le parvis Saint-Christophe et accessible gratuitement. « On accueille un groupe qui, au début des années 90, a inventé un style », se réjouit Julien Guillaume, programmateur du Grand Mix qui a travaillé sur cette cinquième édition du festival, en partenariat avec le groupe La Voix, la Ville de Tourcoing et le Crédit Mutuel Nord Europe.

    Pour lui, cet « invité surprise » qui donne une autre dimension à l’événement musical tourquennois, est le résultat d’un travail mené durant cinq années : « Depuis le début, on court après des têtes d’affiche européennes. Les membres de Morcheeba nous ont dit, alors que cela faisait plusieurs fois que nous les contactions, qu’ils étaient intéressés. Ils ont vu que les éditions précédentes avaient bien fonctionné. »

    Morcheeba sera précédé sur la scène de La Voix du Rock par des groupes rock et électro. D’abord Bodybeat dès 16 h, groupe funk nordiste, puis Cascadeur, plus pop, puis La Femme. La soirée se terminera, après Morcheeba, avec Breton.

  • Lille : Dominique Pfinder, disquaire, 34 ans à la Fnac, à mêler « boulot et plaisir » - Lille et ses environs - nordeclair.fr
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    Il fait partie de ces figures de la Fnac à qui tous les clients ont un jour demandé un disque rare, qui se sont un jour laissé guider par son intuition et son bon goût. Dominique Pfinder fait partie des six disquaires du rayon CD-DVD qui ont quitté le magasin il y a quelques jours. Non sans nostalgie.

  • Lundi soir à Tourcoing, San Fermin exaltera le spleen en mode majeur - Lille et ses environs - nordeclair.fr
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    Le Grand Mix, dont le flair en matière de groupes en devenir n’est plus à démontrer, décroche l’une des cinq dates de San Fermin en France.

    Il doit certes en avoir, des faiblesses, Ellis Ludwig-Leone, mais concentrons-nous sur ses qualités qui sont déjà multiples. « Déjà », parce que le démiurge de ce groupe basé à Brooklyn (dont le nom est une référence à un roman d’Hemingway) affiche, à 24 ans seulement, de tels états de service qu’on peut s’autoriser à écrire le mot génie. Le dandy américain à lunettes a d’abord poursuivi des études de musicologie à l’université de Yale, écrit quelques partitions de musique de chambre et joué les assistants du compositeur Nico Muhly (un proche de Philip Glass ou Björk).

    Sentiments douloureux

    Un jour, il s’est enfermé dans un studio à la montagne. Un mois et demi plus tard, sa prolixe cervelle avait imaginé un ambitieux disque de pop plein d’élans symphoniques, sans jamais tomber dans l’écriture surchargée et ampoulée. Le jeune homme ne cache pas s’être inspiré de sentiments douloureux (la nostalgie, l’amour impossible...) pour écrire ses premières chansons. Comme par contraste, San Fermin rayonne, prend des risques, des virages inattendues, évoque de beaux aînés (The National, Sufjan Stevens...) sans être écrasé par cet héritage. Le genre de disque qu’on écoutera avec plaisir dans dix ans.

    Un autre talent de Ludwig-Leone est de savoir s’entourer. Avec son ami Allen Tate (dont le timbre grave rappelle Bill Callahan) et un duo d’élégantes jeunes femmes menant un groupe en parallèle (Lucius), le casting est idéal. Pour avoir écouté une session live du groupe, on peut dire qu’il ne mégote pas sur les moyens sur scène.

    Ce lundi 21 avril, à 18 h (avec Genghar et Liesa Van Der Aa), au Grand Mix, place Notre-Dame à Tourcoing. 13 à 5 €. 03 20 70 10 00.

  • Intermittence : à Lille et Villeneuve d’Ascq, comédiens et techniciens haussent le ton et appellent à la mobilisation - Lille et ses environs - nordeclair.fr
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    Au Théâtre du Nord, la production d’« Oncle Vania » (Tchekhov) a été interrompue quelques minutes, le temps d’une prise de parole à laquelle s’était jointe une délégation d’intermittents de la région. À la Rose des vents à Villeneuve d’Ascq, l’équipe des Particules élémentaires (Houellebecq) a convié les spectateurs à monter sur le plateau comme un signe de solidarité entre public, comédiens et techniciens.