http://orientxxi.info

  • Rojava • Les Kurdes entre utopie et guerres-Kedistan
    http://www.kedistan.net/2017/06/30/rojava-kurdes-entre-utopie-guerres

    @Ad Nauseam - Un article paru le 30 juin sur Orient XXI et signé Jean-Michel Morel, en écho aux éditions récentes de l’ouvrage de Pierre Bance et celui, collectif, mené sous la direction de Stephen Bouquin, Mireille Court et Chris Den Hond, à propos du confédéralisme démocratique kurde et au delà. Un autre futur pour (...)

    #Kedistan / #Mediarezo

  • Les baasistes jouent-il vraiment un rôle central au sein de l’organisation de l’État islamique ?

    http://orientxxi.info/magazine/les-baasistes-jouent-il-vraiment-un-role-central-au-sein-de-l-organisati

    http://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH399/ae2cb09e00b207400d7642cdb5dcd4-a49be.jpg?1498635201

    C’est devenu un lieu commun d’affirmer que le ralliement d’anciens baasistes irakiens à l’organisation de l’État islamique a joué un rôle majeur dans les succès des djihadistes.Pourtant, cette hypothèse, sans être totalement infondée, se révèle fragile quand on examine les sources dont elle est issue.

    #daesh #syrie #irak #baas

  • L’histoire de la colonisation française vue d’Algérie - Mon reportage pour @OrientXXI @WardaMD

    La commémoration du 8 mai 1945 à Alger n’est pas celle de la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie mais celle des massacres perpétrés par la France contre les indépendantistes algériens à Sétif, Guelma, Kherrata et leurs régions. Plus de 70 ans après, et malgré quelques déclarations politiques côté français, le « pays des droits de l’homme » ne parvient toujours pas à reconnaître le caractère criminel de la colonisation et à infléchir en ce sens son récit national.

    http://orientxxi.info/magazine/vu-d-alger-l-autre-versant-de-l-histoire-d-une-guerre-coloniale,1909

  • En Egypte, un ramadan de crise - @Artefr http://info.arte.tv/fr/egypte-un-ramadan-de-crise

    La livre a été dévaluée il y a un an, entraînant une forte inflation qui touche notamment les denrées alimentaires. L’inflation a atteint jusqu’à 32% ces derniers mois et les familles doivent composer avec cette contrainte. Reportage dans le quartier populaire d’Ain Shams au Caire, avec la famille de Mahmoud.

    Sur @OrientXXI Analyse de Jean-Pierre Séréni sur cette crise économique http://orientxxi.info/magazine/l-egypte-ebranlee-par-un-typhon-economique,1513

  • L’Égypte rend deux îlots stratégiques de la mer Rouge à l’Arabie saoudite - Le Monde

    http://www.lemonde.fr/international/article/2017/06/24/l-egypte-finalise-le-transfert-de-deux-ilots-de-la-mer-rouge-a-l-arabie-saou

    Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a officialisé, samedi 24 juin, le transfert à l’Arabie saoudite de deux îlots de la mer Rouge.
    Ces deux îles, Tiran et Sanafir, sont inhabitées mais sont situées stratégiquement à l’entrée du golfe d’Aqaba. Elles permettent de contrôler l’accès au port israélien d’Eilat grâce au détroit de Tiran.

    Sur @OrientXXI
    Analyse de Mada Masr et reportage de @AlainGresh http://orientxxi.info/magazine/le-pouvoir-egyptien-dans-l-imbroglio-de-l-affaire-des-iles-tiran-et-sana

    http://orientxxi.info/magazine/turbulences-dans-les-relations-entre-l-arabie-saoudite-et-l-egypte,1618

  • Vu d’Alger. L’autre versant de l’histoire d’une guerre coloniale | Warda Mohamed
    http://orientxxi.info/magazine/vu-d-alger-l-autre-versant-de-l-histoire-d-une-guerre-coloniale,1909

    La commémoration du 8 mai 1945 à Alger n’est pas celle de la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie mais celle des massacres perpétrés par la France contre les indépendantistes algériens à Sétif, Guelma, Kherrata et leurs régions. Plus de 70 ans après, et malgré quelques déclarations politiques, le « pays des droits de l’homme » ne parvient toujours pas à reconnaître le caractère criminel de la colonisation et à infléchir en ce sens son récit national. Huit mai 2017. En deux heures, plus d’une dizaine de (...) Source : Orient XXI

    • La question du rapport à la colonisation algérienne reste posée dans l’ensemble de l’éventail politique français sans exception. Quelque chose gît dans l’inconscient collectif et dans les partis. On ne veut jamais voir en face la question de l’occupation et de la domination coloniale et quand on l’aborde, on est tout à coup inaudible, hors sujet. La France depuis les Lumières se prétend détentrice de la raison. Or dans la façon dont cette dernière s’exprime, il y a une fissure, qui parfois devient une faille et à l’intérieur de cette faille, on trouve la question coloniale.

      #colonisation #algérie #occupation #génocide

  • A Macron tale: The story of a perfect Champs-Elywood recipe
    http://orientxxi.info/dossiers/mada-masr/a-macron-tale-the-story-of-a-perfect-champs-elywood-recipe,1913

    This article was originally published on Mada Masr, a digital media outlet based in Egypt, and has been republished here with permission. As part of the Egyptian government’s on-going campaign of press censorship, Mada Masr has been blocked inside Egypt. In line with our commitment to press freedom and independent journalism, Orient XXI will be republishing content from Mada Masr, to help circumvent the Egyptian state’s actions and assist Mada Masr in reaching people inside Egypt. Read more about the Egyptian state’s suppression of the media and attacks against Mada Masr here.

    Let me start with a vain introduction.

    I am French.

    Worse, I belong to the Parisian middle-class.

    After needing 10 years to realize human life is theoretically possible outside of Paris and 10 more to realize it actually exists, I left Paris, and have lived outside France for most of the past 10 years.

    Throughout this period, I actively worked on unparisianing myself. This probably seems absurd, but, for me, being Parisian is associated with gray. Gray is more Parisian than Paris itself.

    Gray is a color. Paris is visually quite gray, from its sidewalks to its buildings, from its roofs to its eternally clouded sky. Gray can be beautiful. Paris is beautiful.

  • Comment les généraux israéliens ont préparé la conquête bien avant 1967
    Sylvain Cypel > 13 juin 2017
    http://orientxxi.info/magazine/comment-les-generaux-israeliens-ont-prepare-la-conquete,1892
    http://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH399/5348d415a43104f40751f9ce1ffea8-76d09.jpg?1496654686

    Non seulement, de l’aveu même de ses généraux, Israël n’était pas menacé de destruction en juin 1967, mais l’état-major de l’armée avait depuis longtemps préparé son plan de conquête de la Cisjordanie, de Jérusalem, de Gaza, du Sinaï et du Golan. Et il a imposé ce plan par un quasi-coup d’État contre le premier ministre Levi Eshkol et les membres de son gouvernement encore hésitants à déclencher les hostilités.(...)

  • Maroc. Le hirak ou la révolte dans le Rif | Maâti Monjib
    http://orientxxi.info/magazine/maroc-le-hirak-ou-la-revolte-dans-le-rif,1898

    Depuis plusieurs semaines, le Rif marocain est en ébullition. Une révolte sociale, politique et identitaire, qui rencontre un écho dans le reste du pays et illustre les impasses du pouvoir. Celui-ci est d’autant plus exaspéré que le hirak (mouvement) invoque le nom d’Abd El-Krim (1882-1963), célèbre résistant à la colonisation. Source : Orient XXI

  • Un petit développement autour du #multilinguisme en #SPIP pour @orientxxi (#shameless_autopromo donc).

    Le site était à l’origine en une seule langue, avec tout de même la possibilité de publier quelques articles en anglais ou en arabe, mais avec une interface de navigation générale en français.

    Les versions en anglais (57 articles) et surtout en arabe (176 articles) se développant, les versions arabe et anglaise sont devenues plus « autonomes » en début d’année, c’est-à-dire qu’on devait plus ou moins naviguer entièrement en anglais ou en arabe ? Avec les modifications de cette semaine, les langues sont nettement plus « séparées » :

    – les pages d’accueil en anglais et en arabe ont un « look » plus travaillé, à la manière de la page d’accueil générale :
    http://orientxxi.info/langue_ar
    http://orientxxi.info/langue_en
    Pour l’instant la « sélection d’article » de ces pages utilise la même liste « générale » que pour la version française (puisque la sélection d’article générale contient généralement aussi les derniers articles en arabe et en anglais).

    – surtout : quand on clique sur un nom d’auteur ou un thème, on le fait désormais dans la langue de l’article, sous la forme :
    http://orientxxi.info/en/auteur/alain-gresh
    http://orientxxi.info/ar/auteur/alain-gresh

    Noter que la langue est indiquée en début de chemin dans l’URL : /en/ ou /ar/. Dans le .htaccess, ça donne :

    RewriteRule ^(en|ar|fr|es)\/(.*)   /$2?lang=$1  [QSA,L]

    Ainsi les pages d’auteurs et les pages de mots-clés s’affichent dans différentes langues. Ainsi que les pages avec deux mot-clés cumulés. Dans tous les cas, on n’affichent plus que les articles « dans la bonne langue », ce qui évite désormais de basculer d’une langue à l’autre à l’insu de son plein gré.

    – du coup, la page « Index » (tous les mots-clés) devient elle aussi multilingue :
    http://orientxxi.info/ar/informations/index
    http://orientxxi.info/en/informations/index
    (il reste à traduire les noms des groupes de mots-clés dans l’espace privé).

    • Et trois autre petites choses en arabe :-)
      – les virgules dans les bylines (après le nom de l’auteur)
      – les guillemets dans le bon sens dans les textes
      – les chiffres en mashriki (pour moi c’est un casse tete, c’est pour cela que tous les textes arabes je les édite sur Mac)

  • Reprise de la guerre froide du Golfe Orient XXI - Nabil Ennasri - 31 mai 2017

    Le Qatar entre les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite
    http://orientxxi.info/magazine/reprise-de-la-guerre-froide-du-golfe,1883
    Le Qatar a annoncé dans la nuit du mardi 23 mai que son agence de presse QNA avait été piratée par une entité inconnue et qu’un faux communiqué attribué à l’émir avait été diffusé. Ce dernier affirmait que Tamim Ben Hamad Al-Thani s’était prononcé sur divers sujets sensibles mettant en cause ses voisins du Golfe. Ces déclarations, immédiatement relayées par des médias saoudiens et émiratis, ont provoqué un tollé dans la région, où une guerre médiatique bat son plein.

    Après une longue crise — plusieurs États du Golfe avaient même retiré leur ambassadeur à Doha —, les relations entre le Qatar et certains de ses voisins s’étaient améliorées à la fin de l’année 2014. Mais un obscur épisode de piratage de l’agence de presse officielle du Qatar (Qatar News Agency, QNA) vient menacer ce fragile rapprochement. Loin d’être anodine, cette affaire démontre combien les relations à l’intérieur du Conseil de coopération du Golfe (CCG) demeurent, malgré les formules de fraternité d’usage, fortement clivées.


    Dans la nuit de mardi 23 à mercredi 24 mai, QNA publiait sur son site Internet un communiqué faisant état du discours que l’émir aurait tenu lors d’une cérémonie de remise de diplômes organisée plus tôt dans la journée. Il aurait porté des jugement de valeur dépréciatifs sur divers acteurs, en particulier sur l’administration Trump, égratignée pour « ses problèmes d’ordre juridique » . De même, les relations avec les pays du Golfe : l’émir aurait affirmé que la base militaire américaine d’Al-Udeid que son pays abrite le protégeait « des ambitions négatives de certains voisins ». Enfin, le Hamas aurait été qualifié de « représentant légitime du peuple palestinien », tandis que les relations avec Israël étaient jugées « excellentes ».

    Comme pour renforcer la véracité de ces déclarations, le compte Twitter de QNA postait quelques minutes plus tard trois messages dont la tonalité était bien éloignée de la modération propre au langage diplomatique. Le premier rapportait une information du ministère des affaires étrangères selon laquelle l’émir allait convoquer une conférence de presse pour faire état d’un complot visant le peuple qatari. Le deuxième confirmait l’existence de ce complot et en imputait la responsabilité directe à l’Arabie saoudite, au Koweït, aux Émirats arabes unis, à Bahreïn et à l’Égypte. Le dernier message annonçait le rappel des diplomates qataris dans ces cinq pays et le renvoi dans les vingt-quatre heures des ambassadeurs de ces États en poste à Doha.

    Immédiatement après, plusieurs grands médias saoudiens et émiratis commençaient à reprendre en boucle ces informations. De façon quasi concomitante, les chaînes Al-Arabiya (Dubai) et Sky News Arabia (Abou Dhabi) se mobilisaient activement et coordonnaient leur grille de programme pour maximiser l’effet de polémique sur les réseaux sociaux. Sur Twitter, des milliers de messages inondaient les fils de discussion, comme pour marteler la duplicité du Qatar dont la vision politique et le positionnement idéologique portaient un grave préjudice aux intérêts des pays du Golfe et du monde arabe en général. Enfin, signe de la dégradation des relations bilatérales, les EAU décidaient mercredi 24 au matin d’interdire la diffusion de la chaîne Al-Jazira sur leur sol et bloquaient l’accès à son site et à son application mobile.

    Côté qatari, la réponse ne s’est pas fait attendre. Le bureau de communication du gouvernement s’est empressé de publier un message pour éteindre l’incendie : « l’agence de presse du Qatar a été piratée par une entité inconnue » et « un faux communiqué attribué à Son Altesse a été diffusé ». Le ministère des affaires étrangères a posté lui aussi un démenti qui se terminait par la promesse de « prendre toutes les mesures judiciaires nécessaires pour poursuivre et juger les hackers qui ont piraté le site de l’agence de presse ».

    Les techniciens ont mis près de neuf heures à reprendre le contrôle du site ; puis le ministre des affaires étrangères, Cheikh Mohammed Ben Abderahmane Al-Thani a qualifié l’attaque de « crime électronique » et promis de trainer les auteurs du forfait devant les juridictions adéquates. Dans une allusion à peine voilée aux médias de la région qui avaient donné de l’écho à ce qu’il dénonçait comme une mystification, le ministre (à l’unisson des responsables de la presse locale qatarie interviewés par Al-Jazira) ne s’est pas privé de relever leur manquement à l’éthique journalistique.

    Un timing surprenant
    La diffusion de cette fake story censée compromettre Doha survient quelques jours après la visite de Donald Trump à Riyad, et c’est peut-être là qu’on peut trouver l’origine et l’explication de cet épisode. Le voyage du président américain avait en effet été précédé d’une nouvelle salve de messages outre-Atlantique présentant le Qatar comme un État qui finance le terrorisme. Ces accusations, régulières chez certains médias américains, sont pour une bonne part orchestrées par des réseaux travaillant pour le compte du gouvernement des EAU (et d’Israël) dont l’aversion pour Doha semble tourner à l’obsession. Dans l’optique de diaboliser son voisin, Abou Dhabi a dernièrement débloqué des millions de dollars pour rémunérer des agences de presse ou financer certains leaders d’opinion, jusqu’à apparaître comme le pays étranger le plus dépensier en matière de lobbying à Washington.

    Or, le timing et l’enchaînement des faits laissent peu de doute quant à l’origine et l’objectif de la manœuvre. Le jour même de l’attaque informatique, une réunion entre lobbyistes et intellectuels auteurs de plus d’une douzaine d’articles fustigeant le double jeu du Qatar se tenait aux États-Unis. Dans les minutes qui ont suivi la diffusion des faux, Al-Arabiya et Sky News bousculaient leurs programmes pour mettre l’affaire en une de leur édition. Dès minuit, les correspondants étaient prêts, les invités prenaient place sur les plateaux ou en duplex (certains auraient même été prévenus deux heures avant les faits) et aucun crédit n’était accordé aux démentis provenant des officiels qataris. Les commentaires étaient tous similaires : l’hypocrisie du Qatar s’étalait au grand jour, sa proximité avec Israël trahissait la nation arabe et son rapprochement avec l’Iran ne pouvait qu’indigner et mettre en garde ses voisins du Golfe, notamment l’Arabie saoudite. Ce dernier point était particulièrement souligné, du fait de l’hypersensibilité saoudienne sur le dossier. Et comme pour mieux signifier la défaillance de Doha, la chaîne saoudienne Al-Ikhbariya passait un extrait du discours de Tamim ben Hamad Al-Thani à l’Assemblée générale des Nations unies où il déclarait que « l’Iran est un pays important et nos relations bilatérales se développent et évoluent constamment ».

    Sans mentionner la date du propos (septembre 2015), cette séquence opportunément redécouverte était destinée à montrer qu’à rebours de l’obsession anti-iranienne en vogue à Riyad et du discours offensif de Donald Trump quelques jours plus tôt où il assurait que Téhéran « finançait et entraînait les terroristes », le Qatar ne pouvait être considéré comme un allié fiable dans la confrontation vitale que mène le « front sunnite ». Dans l’esprit de ses initiateurs, l’objectif de l’opération était double. Il fallait d’abord rompre le lien fort que le roi Salman avait noué avec Doha en démontrant que le Qatar était inconstant dans son opposition avec l’Iran. Et dans la foulée, faire avorter la stratégie de normalisation des relations entre Doha et Washington, surtout après la réhabilitation que l’administration Trump avait notifiée à l’émirat quelques jours auparavant en l’encourageant à poursuivre sa lutte contre le financement du terrorisme.

    Rapprochement avec la Turquie
    Cette affaire ne va certainement pas arranger les relations à l’intérieur du CCG, mais il n’est pas sûr que les Émirats aient amélioré leur réputation auprès de la cour saoudienne. Le caractère planifié de l’opération est évident pour nombre d’observateurs, et l’utilisation de tels procédés pour nuire à l’intégrité morale d’un chef d’État avec qui le roi Salman est en bons termes ne peut que susciter méfiance. Plus largement, c’est la ligne politique des Émirats qui semble entrer en collision avec la nouvelle stratégie de défense de Riyad, et cette affaire pourrait être interprétée comme la manifestation d’un jusqu’au-boutisme émirati. Car si Salman a tourné le dos à l’intransigeance anti-Frères musulmans de son prédécesseur en consolidant son partenariat avec les forces issues de la confrérie (du Hamas à Recep Tayyip Erdogan) dans une optique de profondeur stratégique face à l’Iran, ce n’est pas le cas des dirigeants d’Abou Dhabi, et notamment de Mohamed Ben Zayed Al-Nahyane, considéré comme l’homme fort du pays. Ces derniers demeurent en effet réfractaires à toute forme de normalisation avec la galaxie des Frères musulmans et ses parrains régionaux et, soutenus par l’appareil d’État égyptien, s’activent tant au plan financier que médiatique pour déboulonner tout acteur influent se réclamant de l’islam politique au Proche-Orient.

    L’obstination à maintenir une sorte de désinformation autour du Qatar rappelle la stratégie déployée l’été dernier lorsque les médias émiratis avaient fait circuler de fausses allégations sur le coup d’État avorté en Turquie. Proches des milieux gullenistes, certains cercles et médias d’Abou Dhabi avaient relayé la rumeur selon laquelle Erdogan avait demandé l’asile en Allemagne dans le but de démobiliser ses partisans et de fournir à l’armée toutes les chances de réussir son coup de force.

    Éviter une nouvelle tempête ?
    Il faut en dernier ressort considérer l’évolution de la conjoncture dans les autres pays arabes pour saisir la motivation de Mohamed Ben Zayed Al-Nahyane dans sa détermination face au Qatar. Qu’il s’agisse du Yémen, de la Syrie, de la Libye ou de l’Égypte, les deux émirats se livrent une guerre par procuration depuis l’éclatement des « printemps arabes ». Si Abou Dhabi a rapidement émergé comme chef de file de la « contre-révolution » qui a vu d’un mauvais œil toute mobilisation populaire contestant l’ordre établi, le Qatar (surtout dans la période de l’émir Hamad Ben Khalifa Al-Thani) a basculé dans une diplomatie d’engagement dans l’optique d’accompagner un tournant historique favorable à ses intérêts. La guerre des ondes à laquelle on assiste n’est donc qu’une nouvelle illustration de ce profond clivage — d’autant qu’il y a quelques jours, les manœuvres d’Abou Dhabi pour renforcer sa zone d’influence au Sud-Yémen (dont les forces constituent le second contingent de la coalition arabe derrière l’armée saoudienne) étaient vertement critiquées par Al-Jazira et des responsables qataris qui les qualifiaient de tentative de coup d’État.

    Du côté de Doha enfin, cette affaire risque de donner des arguments à la frange qui souhaite désormais répondre de manière plus énergique au Qatar bashing. Depuis l’accession au pouvoir de Tamim Ben Hamad Al-Thani, la tendance était plutôt à ne plus faire de vagues et à prendre le contre-pied de l’hyperactivisme qui était la marque de l’émir père. Mais face à la radicalisation des acteurs régionaux qui souhaitent nuire aux intérêts du pays, les autorités ne vont peut-être pas cantonner leur réponse au seul renforcement de la sécurité informatique des sites sensibles. À moins que le ministre des affaires étrangères du Koweït — très vite reçu par l’émir — parvienne à éviter au CCG une nouvelle tempête. En effet, si la famille royale Al-Sabah garde un lien fort avec Riyad, elle a toujours refusé de souscrire à l’isolement du Qatar, même au plus fort de la « crise des ambassadeurs » en 2014. Il y a fort à parier qu’elle s’active pour éviter que les lourds défis de la scène régionale — du marasme irakien au chaos syrien en passant par la chute du prix du pétrole — ne soient parasités par des considérations secondaires.

    #fake_story #donald_trump #Riyad #médias #Yémen #Syrie #Libye #Égypte #Printemps_Arabes #Abou_Dhabi #Koweït #Quatar #Qatar_News_Agency #QNA #Al-Jazira #Arabie_saoudite #Turquie

  • 50 ans aujourd’hui depuis la guerre des 6 jours et l’occupation par Israël de Jérusalem-Est, la Cisjordanie, Gaza, le Golan et le Sinaï. Retour sur la propagande israélienne autour de cette guerre et quelques vérités historiques (à partir de l’analyse de Norman Finkelstein) :

    Idées reçues
    1. Gamal Abdel Nasser, leader égyptien, dangereux démagogue, très populaire dans le monde arabe voulait détruire Israël alors qu’Israël ne rêvait que de vivre en paix avec ses voisins.
    2. En mai 1967, Nasser avance son premier pion ordonnant aux forces de maintien de la paix de l’ONU dans le Sinaï de se retirer.
    3. Ensuite Nasser continue en fermant le détroit de Tiran et Sanafir bloquant l’accès au port israélien d’Eilat et étouffant.
    4. Pendant ce temps-là, Nasser complote avec les autres pays arabes, la Syrie et la Jordanie pour envahir Israël
    5. L’existence d’Israel était en danger donc pour survivre, Israël a dû lancer une attaque « préventive » le 5 juin.
    6. Heureusement, en dépit des prédictions, Israël gagna la guerre en 6 jours seulement.
    7. Pour se protéger, Israël a dû occuper le Sinaï, le Golan et la Cisjordanie. L’occupation n’était qu’accidentelle, une nécessité.

    Éléments historiques
    1. Nasser et les autres pays arabes n’avaient pas l’intention d’envahir Israël en juin 1967.
    2. L’existence d’Israël n’a jamais été en danger. Les leaders israéliens et américains savaient qu’en cas de conflit, Israël gagnerait aisément, même contre une coalition des Etats arabes.
    3. Israël voulait attaquer pour deux raisons : I. terminer sa mission ratée en 1956, lors de l’invasion tripartite de l’Egypte par la France, le Royaume-Uni et Israël : neutraliser Nasser, porter un coup fatal aux Arabes et surtout au nationalisme arabe. II- conquérir les terres convoitées mais qu’ils n’avaient pas pu saisir en 1948 : Jérusalem Est, la Cisjordanie, Gaza et le Golan.
    4. Israël avait un doute : après la condamnation de l’invasion tripartite en 1956, quelle serait cette fois-ci la réaction des Etats-Unis en cas d’attaque par Israël ?
    – Les diplomates israéliens sont allés à Washington DC pour tâter le terrain.
    – Les États-Unis ont convenu avec Israël que Nasser n’avait pas l’intention d’attaquer.
    – Les États-Unis ont convenu qu’Israël pourrait facilement vaincre l’Egypte sur le champ de bataille, soit seul, soit avec toute combinaison d’autres pays arabes.
    – Et les États-Unis ont tacitement donné à Israël la permission de commencer la guerre, ou au moins indiqué qu’il n’y aurait pas de répétition de la condamnation de 56.
    5. Israël provoquait régulièrement ces voisins arabes : en novembre 1966 par exemple, Israël lace la plus grande offensive depuis l’invasion de 56 contre le village de Samu en Cisjordanie, tuant 18 soldats jordaniens et détruisant 125 maisons. Israël a engagé des combats à la frontière syrienne en avril 1967, déclenchant une bataille aérienne dans laquelle 6 avions syriens ont été abattus, dont un sur Damas.
    6. Nasser a bien demandé à l’ONU de retirer ses troupes en réponse à ces provocations et au mécontentement grandissant dans le monde arabe accusant Nasser de laisser-faire. Israël aurait pu demander à l’ONU de stationner ses troupes de son côté de la frontière. Israël n’a rien fait de tel.
    7. Nasser a bien fermé le détroit de Tiran et il avait le droit et la souveraineté pour le faire même s’il offrit de porter le différend devant la Cour internationale de Justice. Israël refusa.
    8. Israël n’aurait pas été étouffé du jour au lendemain. 95% de ses importations s’effectuaient dans d’autres ports et Israël disposait d’une réserve de pétrole de plusieurs mois.
    9. Une guerre préventive n’aurait pas duré 6 jours mais plutôt 6 minutes : Une fois la force aérienne égyptienne encore stationnée au sol, éliminée par les avions israéliens dans un blitzkrieg surprise, la guerre était terminée. Si la guerre a duré plus longtemps, c’est parce qu’Israël voulait conquérir le Sinaï, la Cisjordanie et le Golan syrien.
    Israël a lancé une guerre non provoquée. Dans cette guerre, au moins 18 000 personnes furent tuées dans les combats dont 10 à 15 000 Égyptiens, 6 000 Jordaniens et 1000 à 2 500 Syriens pour 1000 Israéliens. Israël porta bel et bien un coup fatal à Nasser qui meurt trois ans plus tard, aux Arabes et au nationalisme arabe. Mais la guerre fut aussi l’occasion pour Israël de poursuivre le nettoyage ethnique de la Palestine. Au cours de la guerre, ce sont entre 250 000 et 420 000 nouveaux déplacés et réfugiés palestiniens qui furent évacués de force de leur domicile par l’armée israélienne qui les poussa à monter dans des bus, les envoya en Jordanie et les empêcha de revenir une fois la guerre terminée. Pour un récit détaillé de ces entreprises de nettoyage ethnique, voir « Cisjordanie-Gaza 1967, un nettoyage ethnique occulté » par Munir Nuseibah (http://orientxxi.info/magazine/cisjordanie-gaza-1967-un-nettoyage-ethnique-occulte,1886)
    Et ce nettoyage ethnique dure toujours grâce à l’occupation et à la colonisation.

    Céline Lebrun

    https://www.facebook.com/celine.l.mccutcheon?hc_ref=NEWSFEED&fref=nf

  • Réflexions sur le nationalisme arabe, la gauche et l’islam, Joseph Samaha

    à relire et à méditer, pour mieux comprendre le monde arabe

    http://orientxxi.info/magazine/reflexions-sur-le-nationalisme-arabe-la-gauche-et-l-islam,1226

    Dans le Liban des années 1990 et 2000, Joseph Samaha était une figure intellectuelle influente. À l’occasion du neuvième anniversaire de son décès, As-Safir vient de publier un entretien avec Nicolas Dot-Pouillard, effectué en 2006, dont voici la traduction. Si le contexte politique a changé depuis cette époque, il n’est pas inutile de relire les propos d’un intellectuel de gauche libanais préoccupé par la « question nationale » et attentif au devenir de l’islam politique.

    • Ceci dit, je n’aime pas les compromis idéologiques. Il faut bien comprendre ce que je dis : je considère que certains courants politiques islamistes portent le discours de libération nationale. Mais je ne crois pas non plus qu’on puisse fabriquer, comme cela, un mélange entre le nationalisme arabe, la gauche et l’islam politique. Je n’aime pas ces compromis idéologiques. Je peux être, moi, nationaliste arabe et de gauche, et parler d’un parti politique comme le Hamas : je dis dans ce cas ce que je retiens de positif et de négatif dans leur expérience. Mais pas jusqu’à prôner un mélange idéologique qui peut aussi donner n’importe quoi. Ma préoccupation est double : arabe et anti-impérialiste. Dans ce cadre, j’ai toujours un peu peur du référent purement islamique, qui ne mène à rien. La solidarité islamique, je n’y crois pas.

  • Derrière la vitrine culturelle israélienne, une intolérable occupation | Françoise Feugas
    http://orientxxi.info/lu-vu-entendu/derriere-la-vitrine-culturelle-israelienne-une-intolerable-occupation,18

    Avec Un boycott légitime, le cinéaste israélien Eyal Sivan et la productrice Armelle Laborie ont jeté l’automne dernier un pavé dans la vitrine culturelle et intellectuelle d’Israël. Ils démontent méthodiquement les mécanismes de la propagande qui sert à présenter une image démocratique, libérale, dynamique — et fausse — d’un État d’exception permanent, hors-la-loi pour le droit international. Pour eux, le mode de résistance pacifique qu’est le boycott culturel et académique n’est pas une atteinte à la liberté (...) Source : Orient XXI

  • Nouveau #plugin #SPIP : Fonds d’articles
    https://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/fonds

    C’est un plugin particulièrement important dans les sites que je réalise désormais, parce qu’il me permet d’installer les images qui viendront se fondre sous le texte de l’article, ce qui constitue un aspect central de mes #longforms avec SPIP.

    Par exemple :
    – dans les dossiers histoires d’Orient XXI :
    http://orientxxi.info/l-orient-dans-la-guerre-1914-1918/german-asymmetric-warfare-in-world-war-i,1423
    – les articles d’Orient Palms :
    http://fr.orientpalms.com/L-oeil-de-Tony-Hage
    – la page d’accueil de Paris-Beyrouth :
    http://www.paris-beyrouth.org
    – les « formes longues » du site de l’OPPIC :
    http://www.oppic.fr/rubrique18.html
    – bien entendu, ma spectaculaire démonstration à base d’images de la NASA :
    http://www.orientpalms.com/demo/spip.php?rubrique2

    Le principe est de créer des images se terminant par un dégradé vers un aplat de couleur (de la même couleur que le fond de la page, que l’on indiquera aussi dans l’interface du plugin), puis d’installer cette image en « fond » d’article, une partie se trouvant avant le pavé de texte, et la seconde (la partie peu contrastée) en dessous du pavé de texte. Le plugin permet d’installer de telles images en haut et en bas de l’article. D’autres options permettent d’installer une image « en fond » d’article, sans notion de haut et de bas.

    Par ailleurs, l’affichage est responsive, avec un balisage moderne qui autorise le pré-chargement des images et l’affichage adapté sur écran haute définition.

    • Pour créer l’effet de dégradé ci-dessus…

      (1) Je pars de l’image d’origine (celle-ci n’est pas très grande, je préfère si possible travailler avec des images de 2400 pixels de large, pour couvrir les besoins d’un écran haute définition de type iPad) :

      (2) Dans mon logiciel de dessin, je déterminer (avec des règles bleues ici) comment découper mon image :


      – La partie supérieure du ciel sera ici supprimée.
      – La partie centrale sera la partie qui apparaîtra au-dessus de la zone de texte : on n’écrira donc pas sur cette partie (par choix graphique, et parce que c’est une image trop contrastée pour que du texte qui soit lisible).
      – La partie inférieure sera la partie sur laquelle on commencera le bloc de texte : on écrira donc « par dessus » cette partie, qui devrait être faiblement contrastée.

      (3) Étape particulièrement importante : j’applique un dégradé vers une couleur d’aplat (qui correspondra à la couleur de mon fond d’article) sur la partie basse de l’image :

      (4) Je découpe l’image en deux parties :

      Je sauvegarde ces deux images (img_haut.jpg et fond_haut.jpg par exemple) sur mon disque dur.

      (5) Je me rends dans l’espace privé de mon site, sur l’article qui convient, et je trouve en colonne de droite, l’encadré suivant :

      Les deux intitulés qui m’intéressent sont : « Image du haut », où je vais installer img_haut.jpg, et « Dégradé du haut » où j’installe fond_haut.jpg. Je peux uploader via « Enregistrer », mais ici, je vais cliquer plutôt sur la pipette.

      Et hop… Cela donne directement une vue réduite de la page :

      La pipette a indiqué que je voulais extraire automatiquement la couleur en bordure bas de l’image. Si le résultat automatique ne convient pas, je peux évidemment renseigner le code de la couleur à la main. (Et à l’inverse, si j’ai oublié de passer par la pipette pour uploader les images, je peux simplement cliquer sur la pipette une fois les images déjà chargées, ça fonctionnera aussi.)

      Si nécessaire, j’effectue la même opération pour le bas de l’article.

    • On peut tout à fait n’installer qu’une image de haut, ou qu’une image de dégradé du haut, ou la même chose en bas, selon la nature des images qu’on utilise. Toute la difficulté, c’est de bien prévoir à quel endroit on accepte ou on interdit de placer le texte par dessus l’image, avant tout par souci de lisibilité.

      Un autre usage très simple consiste à ne même pas utiliser d’image, ni en haut ni en bas, mais à simplement choisir une couleur de fond d’article.

    • Au niveau des squelettes, il faut modifier son squelette d’article pour appeler fonds_article.html, par exemple :

      [(#INCLURE{fond=fonds_article}{id_article})]

      Ce squelette gère l’ajout des images. En revanche, c’est toujours à vous de créer le squelette d’affichage du bloc de texte de l’article (contenant le texte, mais aussi le titre, le sous-titre, et tout ce que vous voulez…).

      De manière automatique, le squelette du plugin essaiera de charger un squelette : inc/contenu-article.html

      mais vous pouvez aussi lui passer un autre nom de squelette, que vous passerez dans une variable contenu_article :

      [(#INCLURE{fond=fonds_article}{id_article}{contenu_article=inc/mon_squelette_a_moi)]

      Oui, c’est un peu brut de décoffrage, il va falloir bosser un peu de votre côté…

    • Ah, un détail mignon : sur écran de petite taille (smartphone, tablette verticale), les images sont recadrées automatiquement, on conserve tout leur contenu vertical, mais on supprime une partie de la droite et de la gauche de l’image. De cette façon, sur petit écran, on limite l’aspect « minuscule bandeau horizontal », en « zoomant » un peu par rapport à l’image d’origine.

    • Quelques remarques :

      – d’expérience, ce n’est pas évident du tout à utiliser ; pas techniquement (une fois qu’on a réussi à bidouiller les squelettes), ni de l’interface, mais surtout au niveau graphique ; si on n’a pas de solides compétences de graphisme (et si on ne sait pas bien utiliser un logiciel de manipulation d’images), on n’y arrivera pas ;

      – du coup : ça réintroduit un graphiste dans la mise en ligne des articles. (Je te laisse réfléchir à ça…)

      – réaliser les images du haut avec des dégradés est généralement beaucoup plus difficile que de créer les images du bas de l’article. Avec les images du haut, on est généralement coincés par le corps des gens, sur lesquels on ne peut pas facilement appliquer de dégradé de couleur… avec les images du bas, on a souvent le ciel ou le plafond, c’est nettement plus facile (mais moins spectaculaire puisqu’on ne le voit qu’après avoir scrollé tout l’article)

      – par ailleurs, il faut essayer de faire des images « du haut » (au-dessus) du texte très larges et pas trop hautes, c’est-à-dire de grands bandeaux très horizontaux, puisque sinon on va rejeter le texte après l’image, possiblement en dehors de l’écran ; ça ajoute encore de la difficulté dans la création des images de fond du haut de l’article (alors que, en bas de page, on n’a aucun problème à avoir une image très haut).

    • Le plugin permet aussi de gérer une image en fond d’article (ni en haut, ni en bas, « en fond »…). Cela se passe dans la partie basse de l’interface :

      On chargera donc une image dans « Image de fond », qui devra s’afficher sous le bloc de texte de l’article.

      Il y a alors trois options pour dimensionner ce bloc de texte :

      taille automatique, le bloc aura naturellement la taille fabriquée par son contenu ; c’est l’image qui tentera de s’adapter aux dimensions du bloc de texte (donc de manière potentiellement grotesque) ;
      remplir l’écran, le bloc aura la hauteur de la fenêtre du navigateur ; si nécessaire, le plugin ajoutera de l’espace en haut et bas du texte pour centrer le texte dans l’écran, ou au contraire provoquera un ascenseur vertical (pas dément). C’est surtout destiné à un texte très court. Et c’est excessivement difficile à maîtriser, à cause des grandes différences de tailles d’écrans ;
      proportions de l’image : fabriquer un bloc de la « taille » de l’image affichée sur toute la largeur de l’écran ; on ne cherche pas à « remplir » l’écran, mais à afficher toute l’image. Comme précédemment, c’est destiné aux textes courts, ça ajoute du blanc ou ça ajoute des ascenseurs selon la hauteur du bloc de texte, mais c’est généralement plus facile à maîtriser…

      Dans le cas de remplir l’écran, par défaut le plugin affichera l’image en « position : fixed », l’image s’affichera avec cet effet de « parallaxe » (qui personnellement me sort désormais par les oreilles…), c’est-à-dire un élément qui ne scrolle pas pendant que le reste de la page défile.

    • Et une dernière technique : si tu fais ça en haut et bas d’articles, et que tu affiches tous les articles d’une rubrique les uns après les autres dans la même page, tu obtiens un énorme… longform. Et c’est comme ça que j’ai fabriqué ma démo de la Nasa. (Ou, moins « fondue » graphiquement, la page d’accueil de Paris-Beyrouth.)

      Dans le cas de la Nasa, toute la difficulté consiste à découper les images pour que le bas de l’article se « fonde » pour devenir le haut-dégradé de l’article suivant, et qu’on ait ainsi une impression de passage d’un article à l’autre avec une même grande image dégradée vers le haut et vers le bas. C’est pas évident à faire graphiquement, ça demande des images très spécifiques, le choix des couleurs se complique d’autant, mais le résultat est assez bluffant.

    • Super !

      Au niveau technique (je fais ce que je sais hein :p) il y aurait sûrement moyen de rendre ça générique pour l’activer (avec une config) sur n’importe quel type de contenu (objet SPIP). Le stockage est dans un sous-dossier « article123 » donc on devrait pouvoir avoir la même chose pour « rubrique123 » ou « patate123 ».
      (D’ailleurs je ne vois pas pourquoi l’id est répété dans le nom des fichiers, puisqu’on stocke déjà tout dans un sous-dossier dédié à tel contenu précis.)

      Pour les images, effectivement je ne vois pas ce qu’on pourrait automatiser de plus, et donc il faut forcément des compétences graphiques, c’est sûr.

      À la limite, avec une interface plus complète dans l’admin avec du JS, on pourrait imaginer faire le découpage, définir la ligne où va commencer le dégradé, et créer le dégrader (pas auto, avec un outil graphique pour définir l’amplitude, etc)… il y a des librairies JS qui permettent de manipuler ce genre de choses. Mais bon ça demande un sacré gros boulot en plus…

    • @rastapopoulos :

      – oui sur la généralisation, très juste, juste faire attention que ça stocke trois petites infos en base de donnée de l’objet (intitulé des images, et dimensionnement quand image de fond) ;

      – ne me demande pas pourquoi je répète le numéro dans un dossier déjà numéroté :-))

      – une évolution que j’envisage, effectivement, c’est de ne plus demander deux images pour gérer l’endroit où commence le texte, mais d’utiliser directement un curseur à gérer par glisser-déposer sur l’image dans l’interface privée ; parce que c’est un des points les plus bloquants pour les usagers ;

      – une autre difficulté : mon plugin image_reponsive ne fabrique pas de timestamp, et comme il faut souvent s’y reprendre à plusieurs fois, hé ben c’est pas pratique parce que l’usager lambda se fait planter par son cache quand il veut voir ses nouvelles images…

  • Les Palestiniens de Balata en colère contre « deux occupations »
    Emilio Minassian > 17 mai 2017
    http://orientxxi.info/magazine/les-enfants-maudits-de-balata,1859
    http://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH399/42a1a8a9eaca886b97a3323efafece-19c70.jpg?1494923719 Balata, 1er mars 2016. Les membres des BMA manifestent leur soutien à Mahmoud Abbas. ZUMA Press, Inc./Alamy Stock Photo.

    À Balata, près de Naplouse, les émeutes et affrontements entre les forces de sécurité palestiniennes et des groupes de jeunes combattants se réclamant du Fatah sont fréquents depuis plusieurs années. L’enjeu ? Le contrôle politique et social d’un camp dont le glissement vers la dissidence urbaine n’a cessé de s’amplifier au fil des ans. Et la répression qu’y exerce l’Autorité palestinienne n’est pas près d’inverser la tendance.