EDL tests smart meters to prevent electricity theft | Business , Lebanon

#axzz2fPd0vtHr

  • Les compteurs électriques intelligents arrivent au Liban. Objectif : mieux contrôler les fraudes, rendre inutile la relève des compteurs, et pouvoir déconnecter automatiquement les non-payeurs
    EDL tests smart meters to prevent electricity theft | Business , Lebanon | THE DAILY STAR
    http://dailystar.com.lb/Business/Lebanon/2013/Sep-17/231507-edl-tests-smart-meters-to-prevent-electricity-theft.ashx#axzz2f

    The Energy Ministry signed a contract with three service providers to improve electricity production, increase bill collection and drastically reduce waste and theft.

    Initially, the service providers will test 3,000 smart meters before eventually installing them all over the country.

    The installation of the 1.2 million smart meters will take around two years, provided that all parties in Lebanon facilitate the work of the technical teams.

    “The center which will monitor the meters from Electricite du Liban’s building can read very accurately the real consumption of electricity for each household,” the source said. “There is no need to send an employee to read the meter and then report his reading to EDL.”

    But the source hinted that the actual purpose of these smart meters was to prevent what he called “foul play” by some of the part-time employees, who may turn in inaccurate readings from the current meters.

    #smart_meter
    #smart_grid
    #électricité

    • oui c’est ce tag que je cherchais et j’ai mis smartgrid en désespoir de cause... C’est marrant parce qu’on voit bien qu’une même technologie peut être mise au service de finalités très différentes. Entre les deux, le principal point commun, c’est de réduire la masse salariale et les aléas politiques liés à un groupe de travailleurs particuliers (releveurs d’index). En revanche, contrairement à ce qui semble être une des dérives possibles en France, à savoir l’exploitation des données personnelles, ce n’est pas du tout la priorité : c’est en tout cas ce que me confiait il y a qqs mois le dirigeant d’une de ces entreprises qui doutait, à vrai dire, de la possibilité d’un déploiement large de cette technologie et encore plus de son appropriation par l’entreprise publique libanaise...

    • Différence non pas tant dans la culture que tout simplement dans les enjeux socio-économiques et politiques perçus et construits. L’inefficacité consternante du secteur électrique est un symbole à elle seule de la crise politique libanaise et de ses impasses depuis les années 2004-2005. Au delà d’une crise de la production électrique (à la fois presque totalement d’origine fossile et notoirement insuffisante), un des grands problèmes de ce secteur est la fraude ou le vol, avec des connotations communautaires (d’ailleurs très discutables).
      Dans ce contexte de faillite de la gestion publique et de surenchère communautaire sur quel groupe est coupable (les chiites ? les sunnites dont les responsables ont voulu privatiser le secteur ? etc.) la lutte contre la fraude devient une priorité partagée. Face aux risques et aux dangers des campagnes de relève et de déconnexion des fraudeurs, la gestion à distance s’impose comme une solution (malgré son coût).
      En France, au contraire, les enjeux concernent d’une part la meilleure gestion des pointes, la question de l’effacement pour lesquelles la connaissance en temps réel de la consommation offerte par les smart grids est un enjeu majeur. A cela s’ajoute les gains escomptés dans la main d’oeuvre du secteur de la relève, qui vont diminuer et qui sont aujourd’hui présentés comme la manière de rentabiliser cette « transition ». La question de l’utilisation des données personnelles est soulevées à juste titre par les associations mais il faut noter que, à ce que j’en comprends, elle se posera surtout lorsque les domiciles seront largement équipés d’appareils électroménagers traçables (avec des puces RFID, etc...).
      Pour moi, la construction du débat (ou l’évidence de la solution smart grid) doivent être rapportées à ces enjeux de politique publique, plus qu’à des questions culturelles. Dans le contexte de quasi-disparition de l’Etat, avec une entreprise publique dépourvue de compétences et de capacités d’investissement, la question des données personnelles est vraiment la dernière des préoccupations des libanais et des entreprises du secteur. Le Liban est un pays où le commerce en ligne, le paiement par carte etc. (tous éléments fondamentaux du marketting ciblé) sont encore très peu développés.