• La Presse de Tunisie - cyber-histoire…-dune-cyber-generation | 74585 | 06112013
    http://www.lapresse.tn/06112013/74585/cyber-histoire%E2%80%A6-dune-cyber-generation.html

    Et ce n’est pas un énième film sur la révolution tunisienne, ni sur la génération des cyber-activistes et leur rôle dans le déclenchement du printemps tunisien ou tout autre titre de manchette qu’on a vu sur les unes des journaux le lendemain du 14 janvier 2011, « Ouled Ammar » est un film qui porte toute la fraîcheur d’un discours nouveau, l’humour décalé de celui qui l’a fait et ceux qui y prennent la parole.

    #jeunesse #cyber #generation #ammar404 #tunisie #revolution #wled-ammar

  • Tunisie : les déchets, symbole de la crise politique, sociale et urbaine
    La Presse de Tunisie - non-aux-ordures | 72604 | 22092013
    http://www.lapresse.tn/22092013/72604/non-aux-ordures.html

    Le décès d’un enfant de 7 ans, causé par la rage, a focalisé l’attention générale. Et les ministères concernés bougent. On apprend ainsi que c’est là le 2e décès en un mois, que 221 cas de rage ont été recensés durant les 8 derniers mois de cette année, en augmentation par rapport à l’année précédente (171 cas), qu’il y a en Tunisie près d’un million de chiens, dont 568 000 sont des chiens errants, et qu’une stratégie gouvernementale va être lancée dans les prochains jours pour éliminer ces animaux dangereux. A rappeler qu’une campagne de vaccination avait été lancée au mois d’avril dernier. Ce problème de la rage renvoie à la gestion des poubelles et des décharges. On le sait depuis 2011, la Tunisie est envahie par les ordures, principale attraction des chiens mais aussi des chats et autres rats. Espérons de ne pas avoir face à des cas de…peste. On sait qu’au début le problème de non-ramassage des ordures était en partie dû aux grèves des éboueurs et un certain manque de moyens. Mais les questions syndicales étant résolues, le phénomène a été amplifié et les ordures prolifèrent dans les villes, les villages, dans tous les quartiers, les plus huppés comme les plus oubliés. Cela pose la question des municipalités. Sous prétexte de révolution, ces municipalités ont été déstructurées, notamment depuis la prise de pouvoir des islamistes qui les ont remplacées par des « délégations spéciales » composées d’un personnel nahdhaoui. Outre l’incompétence des nouveaux nommés, essentiellement occupés par les questions politiques, est venu s’ajouter leur rejet par la population ; d’où leur incapacité à remplir leurs obligations administratives et municipales. D’ailleurs, il y a trois jours, et suite à la plainte de citoyens, le Tribunal administratif de Tunis a rendu trois arrêts contre trois décrets du chef du gouvernement, en date du 11 octobre 2012, concernant la dissolution des trois délégations spéciales des municipalités de Sfax, Sakiet Eddaïer et Kerkennah, et leur remplacement par trois autres. On comprend alors pourquoi on croule sous les ordures à la grande joie des chiens et des charognards, sans que les autorités y prêtent la moindre attention.