Chômage, salaires : les sales idées de l’UIMM
L’économiste propose également de donner plus de marges de négociation aux partenaires sociaux dans l’#entreprise en permettant, via un accord collectif, d’« ajuster temporairement la durée du #travail et les rémunérations des salariés, à la hausse comme à la baisse, en fonction de la conjoncture » [3]. Bref, pouvoir augmenter #salaires et temps de travail quand l’entreprise fait face à une hausse temporaire de ses commandes… et les baisser en période de vaches maigres.
« De tels ajustements ont contribué à amortir l’impact sur l’#emploi de la récession de 2008 en Allemagne, plaide Pierre Cahuc. En France, les très fortes limites imposées à de telles pratiques contraignent les entreprises à ajuster l’emploi » — en clair, à remercier intérimaires et CDD, voire à licencier — pour « s’adapter aux fluctuations de leur activité ».
| La revue de presse
►http://www.actuchomage.org/2011052015802/La-revue-de-presse/chomage-salaires-les-sales-idees-de-luimm.html
Cela revient à reporter tout le risque conjoncturel sur les épaules des salariés, gestion du risque qui, jusqu’à présent, justifiait les gros revenus des « entrepreneurs ». Des revenus variables et non garantis : c’est juste la #précarité pour tous, dans un monde où les charges fixes des ménages (loyer, emprunt, factures, abonnements, etc.) sont précisément fixes et prévisibles.