Blog de Paul Jorion » SURVIE DU MONDE OCCIDENTAL, par Nodilor

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  • Et pourquoi ne pas juste effacer l’ardoise globale, pour voir ?

    Si nous ne cassons pas cette spirale mortifère l’avenir est très clair : les crises de la dette en Europe, au Japon et aux Etats-Unis vont se développer une par une au gré des marchés financiers, et dans les pays concernés ce sera la séquence grecque actuelle : note dégradée, hausse des taux, rigueur FMI, grèves, baisse de la croissance, rigueur accrue, révolte, intervention du fond européen alimenté par des pays européens très endettés et qui creusent leurs dettes jusqu’au jour où le fonds européen ne sera plus suffisant, etc.

    Cette séquence est engagée en Grèce, en Irlande et au Portugal. L’Espagne et l’Italie suivront et l’épée de Damoclès se rapprochera de la France qui, au fond, est dans une situation beaucoup plus catastrophique que l’Italie à cause de son déficit plus important et du fait que sa dette est détenue à 70 % par des étrangers.

    Ces crises localisées d’abord se généraliseront entraînant des troubles graves mettant en cause l’existence de l’Euro, de l’Europe et de nos démocraties.

    La solution ne peut qu’être mondiale ou au moins européenne. Il faut se donner des marges de manœuvre en prenant l’argent nécessaire là où il est.

    Je propose un moratoire sur 5 ans (intérêt et capital) sur l’ensemble des dettes souveraines de tous les Etats sauf les pays les plus pauvres pour lesquelles il faut annuler la #dette.

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    1/ La France est en faillite avérée. Il est définitivement impossible de rembourser notre dette. Pour la rembourser, il faudrait par exemple 33 années en excédent budgétaire de +3 %. Les schémas les plus optimistes prévoient un retour à un déficit de –3 % au mieux en 2014 en supposant une croissance de 2,5 % que nous n’aurons probablement jamais faute d’argent pour investir en masse et que les taux d’intérêt resteront au niveau actuel ce qui n’est déjà plus vrai avec l’inflation spéculative actuelle et la hausse des taux de la BCE récente.