Travailler le dimanche, puis tard le soir, et ensuite... — Robert GIL

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  • Travailler le #dimanche, puis tard le soir, et ensuite... — Robert GIL
    http://www.legrandsoir.info/travailler-le-dimanche-puis-tard-le-soir-et-ensuite.html

    Déjà dans la grande distribution, sur les 11 jours fériés il n’en reste que trois : le 1er mai, le 25 décembre et le premier janvier. Le 11 novembre par exemple, des caissières viennent travailler trois heures pour moins de 15 euros de plus. Et lorsqu’elles prennent leur jour de repos en semaine, ce n’est elles qui le choisissent, mais leur patron. Car le salarié ne décide de rien, les gens pensent que les salariés sont volontaires, mais comment ne pas être volontaire quand on travaille avec des contrats à temps partiel, et que l’on est précaire. Car, petit rappel : un contrat de travail est un contrat de #subordination. En clair : « je suis sous les ordres de mon employeur ». La notion de volontariat dans le choix de travailler le dimanche ou tard le soir est un leurre complet, si je ne suis pas volontaire, mon employeur trouvera toujours une façon de l’imposer. La majorité des salariés sont hostiles à ces extensions, cela ne veut évidemment pas dire qu’il n’y a pas de volontaires, mais ils sont très minoritaires.