Le pirate business model selon Bob Tarrant (Atalanta)

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  • le Contre-Amiral Tarrant, Commandant des opérations de la mission navale de l’UE en Somalie (EUNAVFOR Atalanta) :

    Les pirates existent toujours et ils sont très actifs, il y a toujours 54 otages qui sont détenus ensemble sur le Naham 3. Certains ont été amenés à bord après que l’Albedo ait coulé. Cela se fait dans des conditions horribles. Car ces gens ne voient pas le coté humanitaire du tout. Ils détiennent toujours ces personnes en espérant avoir une chose : des rançons, de l’argent. Toutes les motivations de la piraterie sont toujours bien vivantes. Leurs communautés n’ont apparemment pas d’alternatives sur la façon dont ils vivent.

    Et aussi et surtout cela, au coeur de la problématique

    J’ai assez d’argent pour lutter contre la piraterie. (…) Nous n’avons pas de problème de financement ou pour trouver des navires. La menace contre laquelle l’UE se protège est une menace à la prospérité. Si l’industrie perd confiance et n’envoie plus de navires par le Golfe d’Aden, cela augmentera les coûts du commerce et du transport depuis l’Europe, de façon très significative. Donc c’est essentiel. Et les Etats membres ont de nombreux intérêts à avoir toujours cette force dans la région. En ce moment je pense qu’on demande le bon niveau de forces. Les Etats membres, malgré les difficultés (budgétaires), font beaucoup, que ce soit en moyens maritimes (navires) ou par les hommes. Nous avons d’excellents marins en Europe. Et nous comptons sur eux. »

    Le pirate business model selon Bob Tarrant (Atalanta) | Bruxelles2
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