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  • Séance du dimanche. 1984 | quartierslibres
    https://quartierslibres.wordpress.com/2015/04/19/seance-du-dimanche-1984

    La loi sur le renseignement, on est priés de le croire, est faite pour protéger les citoyens qui n’on rien à se reprocher. Ceux qui mettent en garde le gouvernement sur le danger qui consiste à exposer potentiellement tout le monde à la surveillance de l’État n’ont rien compris (ou mériteraient d’être surveillés de plus près). Il s’agit juste de pro-té-ger les braves gens contre tous les dangers qui les guettent. Et pour être pro-té-gés, il faut faire confiance aux services de sécurité de l’État. Accepté d’être écouté et tracé sur son téléphone, de voir ses consultations de sites analysées et répertoriées par de gentils robots assermentés qui n’ont pour but que de confirmer que vous n’êtes pas un terroriste, que vous pensez droit et ne représentez aucun danger pour ceux qui pensent pour vous. C’est très bien tout ça : l’État garantit votre sécurité jusque chez vous, dans vos ordinateurs, sur vos téléphones, dans vos voitures. En plus des dispositifs rassurants, aimablement disposés sur la voie publique, des caméras et des patrouilles débonnaire de Vigipirateux en treillis camouflage, le gouvernement national-hollandiste s’invite désormais à la maison. Tout fraternellement, naturellement, comme un grand frère qui veillerait sur nous. Un grand frère, un grand frère, un grand frère…

  • Séance du dimanche : « 1984 »
    https://quartierslibres.wordpress.com/2015/04/19/seance-du-dimanche-1984

    La loi sur le renseignement, on est priés de le croire, est faite pour protéger les citoyens qui n’ont rien à se reprocher. Ceux qui mettent en garde le gouvernement sur le danger qui consiste à exposer potentiellement tout le monde à la surveillance de l’État n’ont rien compris (ou mériteraient d’être surveillés de plus près). Il s’agit juste de pro-té-ger les braves gens contre tous les dangers qui les guettent. Et pour être pro-té-gés, il faut faire confiance aux services de sécurité de l’État. Accepté d’être écouté et tracé sur son téléphone, de voir ses consultations de sites analysées et répertoriées par de gentils robots assermentés qui n’ont pour but que de confirmer que vous n’êtes pas un terroriste, que vous pensez droit et ne représentez aucun danger pour ceux qui pensent pour vous. C’est très bien (...)

  • Séance du dimanche : « The Gatekeepers » ("Les Gardiens"), 2012
    https://quartierslibres.wordpress.com/2015/04/12/seance-du-dimanche-the-gatekeepers-les-gardiens-2012

    « Quand on sort du Shin Beth, on devient un peu gauchiste » The Gatekeepers (les gardiens) est documentaire du réalisateur franco-israélien, Dror Moreh sorti en 2012 et diffusé sur une chaîne franco-allemande bien connue en 2013. Il est structuré autour d’entretiens menés avec six anciens directeurs du Shin Beth (les services secrets israéliens) : Ami Ayalon, Avi Dichter, Yuval Diskin, Carmi Gillon, Yaakov Peri et Avraham Shalom. À eux six, ils couvrent quarante ans de contre-espionnage et de politique extra-officielle pour assurer la sécurité intérieure de l’État d’Israël. Source : Quartiers libres

  • « Bitter Lake » (2015)
    https://quartierslibres.wordpress.com/2015/03/29/bitter-lake-2015

    Bitter Lake est un documentaire anglais réalisé par Adam Curtis et diffusé début 2015 sur le site de la BBC. Réalisé à partir des archives de la chaîne britannique concernant l’Afghanistan, il constitue un excellent complément au livre d’Olivier Roy, En quête de l’Orient perdu, qui avait fait l’objet d’une présentation par Quartiers Libres. Source : Quartiers libres

    • ...Bitter Lake, c’est le nom de la partie du canal de Suez où en 1945, dans la foulée de la conférence de Yalta le président Roosevelt invita le roi saoudien Abdulaziz à bord d’un navire de guerre américain pour une rencontre diplomatique extrêmement importante.

      Cette rencontre fondait en effet une des alliances les plus durables –et les plus perverses : les Etats-Unis s’assuraient un accès aux énormes réserves de pétrole de la monarchie saoudienne, et celle-ci, en retour, obtenait un soutien inconditionnel de Washington. La dynastie wahhabite ultra-réactionnaire non seulement devenait une puissance politique et militaire régionale de tout premier plan, mais elle avait le champ libre pour diffuser sa vision particulièrement obscurantiste de l’Islam , celle-là même que l’on retrouve aujourd’hui comme socle idéologique des divers courants djihadistes responsables des actions nihilistes que l’on voit tous les jours en Syrie, en Libye, au Yemen ou en Irak, et qui s’exporte à Paris, Copenhague ou, plus récemment, à Tunis.

  • Séance du dimanche 22 mars
    https://quartierslibres.wordpress.com/2015/03/22/seance-du-dimanche-22-mars

    Bon, le 22 mars, c’est aussi la date de fondation à Nanterre du mouvement qui est à l’origine de mai 68. On précisera tout de suite qu’il n’est pas question de donner dans la nostalgie ni dans l’adoration des anciens « de Mai ». On a le privilège du recul historique et, surtout, une bonne mémoire, qui nous permet de reconnaître ceux qui sont passés du col Mao au Rotary, et ceux qui ont accompagné Libération de Sartre à Rotschild, en passant par le relookage chic à gauche (?) du reaganisme le plus lamentable. Nous sommes donc les premiers à ricaner ou à hurler –suivant l’humeur du moment– quand apparaissent, pour donner un rétro-éclairage révolutionnaire sur 68, les gueules empâtées des pires éditocrates que la rive gauche ait portés, tels que Laurent Joffrin ou Serge July. Source : Quartiers (...)

  • Le « bâtiment de la mort » : Vérité et Justice pour Morad !
    https://quartierslibres.wordpress.com/2015/03/16/le-batiment-de-la-mort-verite-et-justice-pour-morad

    Le 1er avril 2014, vers 15h, deux policiers en civil interviennent dans un bâtiment de la cité Fontvert, dans les quartiers nord de Marseille. Morad Touat, 16 ans, tente d’échapper aux policiers et se réfugie dans un appartement au deuxième étage. Poursuivi par l’un des policiers jusqu’au balcon, Morad chute. Le 5 avril, après quatre jours dans le coma, il décède. Depuis, sa famille se bat de toutes ses forces pour comprendre les circonstances exactes du décès du minot. Le 10 juillet 2014, la police des polices remet les conclusions de son enquête, sur la base desquelles le Procureur de la République de Marseille décide de fermer le dossier pour « absence d’infraction » de la part des policiers. La réaction de la maman de Morad est immédiate. Pour elle, l’enquête a été bâclée et son « fils est mort (...)

  • Séance du dimanche : « O.A.S., l’histoire interdite »
    https://quartierslibres.wordpress.com/2015/03/15/seance-du-dimanche-o-as-lhistoire-interdite

    Ce documentaire, réalisé par François Margolin et le pénible Georges-Marc Benamou en 2008 pour la télévision n’est pas toujours très bon. Il tombe parfois dans le psychologisme voire le pathos là où seul l’exposé des faits importe. Son grand intérêt est qu’il fait voir le vrai visage des exécutants et de certaines têtes de l’OAS. Et qu’il montre ce que Ménard veut immortaliser par une plaque de rue à travers la figure plus lisse de Denoix de Saint Marc : ils ne regrettent rien, ni les ratonnades, ni les assassinats cyniques de certains des leurs, ni les tentatives de déstabilisation de l’État, notamment l’attentat raté contre de Gaulle. Source : Quartiers (...)

    • « Servitude des grandeurs militaires » Fille de Salan. Les bras m’en tombent mais se pose le rôle de la conscription face à une armée strictement de professionnelle.
      Face au documentaire j’oscille entre effroi et un irrépressible fou rire. Triste humanité que voilà.

  • La Théologie de la Libération
    https://quartierslibres.wordpress.com/2015/03/03/emission-radio-theologie-de-liberation

    Pour affronter la difficulté à penser la religion dans la gauche radicale, une émission sur le mouvement révolutionnaire catholique de la Théologie de la Libération. Trois temps : histoire du catholicisme, émergence de la Théologie de la Libération, et le mouvement aujourd’hui. Durée : 1h. Source : Fréquence Paris Plurielle

  • BDS : 10 ans de campagne - Vendredi 27 février à Paris – Quartierslibres

    https://quartierslibres.wordpress.com/2015/02/25/vendredi-26-fevrier-19h-soiree-bds-10-ans-de-campagne

    « La Campagne BDS : 10 ans de lutte d’une société civile internationale contre l’apartheid israélien : bilans, succès, et nouveaux défis. »

    Les intervenants seront :

    – Linah ALSAAFIN : Journaliste Palestinienne vivant aujourd’hui à Londres

    – Julien SALINGUE : Chercheur en Science Politique, spécialiste de la question palestinienne

    – Jean Guy GREILSAMER : membre de la Campagne BDS France et co-président de l’UJFP (Union Juive Française pour la Paix)

    http://www.bdsfrance.org

  • Séance du dimanche. « Mémoire d’un saccage : Argentine, le hold-up du siècle »
    https://quartierslibres.wordpress.com/2015/02/21/seance-du-dimanche-memoire-dun-saccage-argentine-le-hold-

    Suite de la plongée dans l’archéologie du pillage néolibéral. Avant la Grèce -voir Catastroika, notre séance de la semaine dernière- l’Argentine. En décembre 2001, alors que le pays était à feu et à sang à cause de l’effondrement terminal de son économie dollarisée, le président du Fond Monétaire International (FMI), le futur président allemand Horst Köhler déclarait « l’Argentine doit souffrir ». Source : Quartiers libres

  • Boissy : Suppression des points CAF et sécurité sociale : les élus éconduits au ministère | 94 Citoyens
    http://94.citoyens.com/2015/suppression-des-antennes-caf-et-securite-sociale-les-elus-de-boissy-eco

    Alors que 5 antennes #CAF (Caisse d’allocations familiales) ont fermé définitivement cet été dans le Val de Marne à Alfortville, Boissy-Saint-Léger, Bonneuil-sur-Marne, Villiers-sur-Marne et Vincennes et que l’antenne #CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) de Boissy-Saint-Léger avait déjà fermé en juillet 2012, une délégation d’élus de Boissy se sont rendus au ministère des affaires sociales ce jeudi 29 janvier, auprès duquel ils avaient demandé une audience.

    « La permanence CAF de Boissy était fixée le vendredi au centre social et voyait se présenter régulièrement de 30 à 40 personnes. Le point d’accueil Sécurité sociale (maladie) du centre commercial recevait, lui, jusqu’à 200 assurés sociaux du secteur par jour. De nombreux assurés ont besoin d’un service de proximité et d’interlocuteurs compétents pour régler leur dossier.(...)
    Nous insistons sur ce terme : il s’agit bien d’un « droit », non d’une assistance ou encore moins d’une aumône. Le bénéfice des 3 branches de la Sécurité sociale (maladie, famille, vieillesse) appartient aux salariés. Ce sont eux qui, chaque mois, financent la Sécurité sociale avec une part de leurs salaires (cotisations sociales) », y défendaient l’adjoint au maire Christian Mache et autres signataires* dans un courrier à #Marisol_Touraine, ministre de la Santé, déplorant la nouvelle organisation reposant sur une convention passée avec les communes concernant la Caf.
    « Seuls, les agents de la CAF ont accès aux informations confidentielles nécessaires à la solution des dossiers. Pas un agent communal. Comment une borne informatique pourrait-elle résoudre le problème ? D’autre part, la population n’a aucune raison de payer avec ses impôts locaux ce qu’elle a déjà payé avec ses cotisations sociales« , insistaient les élus locaux, réclamant une audience au ministère.

    Venus en délégation au ministère des affaires sociales ce jeudi 29 janvier, ils n’ont pas été reçus.

    #non_recours (fabrique du) #Bureaucratie #droits_sociaux

    • Un souci avec « le libre penseur ». C’est le blog d’un vieux pote de Dieudonné (quoique fâché avec Soral depuis peu) : un certain Salim Laïbi, alias le Libre Penseur, vendeur de salades toxiques.
      https://quartierslibres.wordpress.com/2014/05/26/le-dentiste-jesus-et-les-soucoupes-volantes

      L’article cité est un copié collé de http://millebabords.org. Pas trouvé le lien d’origine mais l’info étant archivée sur une maling list (mel du 29/05/2014), je la restitue ici pour mémoire.

      Mobilisation contre la fermeture des CAF à Marseille, Collectif contre la Traque des pauvres


      Un collectif d’allocataires en colère a investi le toit du siège de la Caf 13

      « Les courriers en retard ? C’est pire que dans le bureau de Gaston Lagaffe ! » s’écrie un manifestant qui a gardé le sens de l’humour, tout assurant « sauf qu’ici, ça fait pas rire. C’est même grave. Ceux qui en ont besoin sont pauvres et se retrouvent vite sur la paille avec un dossier qui bloque ». Si la direction de la Caf 13 se félicitait encore mercredi dernier du traitement de « plus de 42% des dossiers en attente », les allocataires ont beaucoup à perdre dans cette réorganisation des services et ils le disent haut et fort…depuis le toit du siège de l’administration.

      Des marins-pompiers, des voitures de police… pas de casse au chemin de Gibbes hier matin au siège de la Caf 13, mais un « envahissement » des locaux par un collectif d’usagers en colère. Tout relatif, d’un dizaine d’individus. Les autres sont restés devant les grilles fermées. C’est que les allocataires n’en peuvent plus des couacs administratifs dont ils subissent les conséquences très rapidement. « Dossier bloqué, Caf occupée » titre leur banderole.

      Il y a ce problème récurrent, structurel, des dossiers en retard. Difficile à résorber puisque même en fermant les centres, les nouvelles demandes s’accumulent. Et il y a, en prime, le parti pris de la direction de réorganiser ses services en usant des guichetiers pour traiter les dossiers, remplaçant ces derniers par des bornes, des rendez-vous téléphoniques ou un site Internet, qui ne soulagent guère les attentes. Bien au contraire, les allocataires, privés d’accès à leurs droits, demandent l’embauche de personnels.

      Comment on fait ?

      Rien de drôle en effet hier matin devant les grilles closes. Désespérée, une dame s’adresse au vigile « Mais je fais quoi moi ? Mon mari en à l’hôpital et j’ai besoin d’un papier pour la CMU ». Devant ses larmes, l’homme cède le passage. Une autre usagère confie à un monsieur accroché aux barreaux « si on est gentil, ils nous laissent entrer…mais dedans y’a personne. Même le téléphone est cassé ».

      Assiata est venue de Saint Barthélémy pour un acte de naissance qu’elle a déjà envoyé trois fois depuis le 7 avril mais qui n’a pas été pris en compte. « J’ai tenté Internet, mais ça bloque, il y a un truc que je ne comprends pas. Alors j’ai téléphoné, mais je n’ai que le disque ». Sabia, du Panier, n’est pas mieux lotie : « le téléphone ne répond pas, Internet ne marche pas. En attendant depuis mars que je n’ai pas touché le RSA mon frigo est vide, j’emprunte, je m’endette…Comment on fait ? »

      Houria savait qu’on recevait sur rendez-vous maintenant, mais « j’ai téléphoné et j’ai eu la musique. Je paye la communication…mais je n’ai toujours pas de rendez-vous ». Gilles a fini par avoir un conseiller au bout du fil, il y a un mois. Il attend encore que le technicien le rappelle… « car le loyer tombe, lui ».

      source : la Marseillaise

      Communiqué des usagers en colère des CAF de Marseille

      Lundi 26 mai, les usagers en colère des caisses d’allocations familiales des Bouches-du-Rhône ont décidé d’occuper les locaux de la direction de la CAF, chemin de Gibbes dans le 14ème arrondissement.

      Depuis plusieurs mois maintenant, la direction de la CAF a décidé de fermer ses bureaux d’accueil public pour ne plus recevoir les allocataires que sur rendez-vous, pris par un numéro surtaxé. Plus de contact direct, c’est l’obligation de payer plusieurs dizaines d’euros de téléphone pour réussir à prendre rendez-vous et c’est surtout l’impossibilité de régler des problèmes urgents avant plusieurs semaines. Ce sont des situations dramatiques. Des centaines d’allocataires se sont fait brutalement couper leurs aides au logement ou leur RSA, et ne peuvent plus aller demander un rétablissement de leur situation. Le choix de la fermeture des accueils dans les CAF de Marseille n’est qu’un test avant un élargissement national, et nous voulons faire entendre à la direction que ce dispositif ne passera pas auprès des usagers. Nous savons que ce dispositif est une mesure d’austérité qui se met en place. Elle vise à pousser des allocataires en situation précaire et excédés par la lourdeur administrative à abandonner les aides auxquels ils ont droit. A terme, elle vise également à supprimer des postes de personnels déjà débordés et en sous effectifs.
      Nous refusons ce dispositif et nous occuperons la CAF jusqu’à ce que les accueils publics soient ouverts de nouveau.

      Collectif contre la Traque des pauvres :

      Contre la fermeture des CAF !

      La CAF au 215 rue de Gibbes occupée lundi matin

      Les personnes arrêtées ont été relâchée hier sans poursuite.
      Ce matin suite à l’occupation du toit des locaux de la CAF par des usagers et un rassemblement devant ces locaux, des arrestations ont eu lieu.
      Un rassemblement de plus de deux heures a eu lieu où les usagers scandent "dossiers bloqués CAF occupées !" et discutent de leurs situations, de leurs difficultés depuis quelques mois à avoir des réponses, du devenir de leur droits d’allocataires, de leurs relations uniques aux bornes et vigiles de la CAF.
      La police était là en nombre et sous différentes formes.
      Les usagers qui trouvent portes closes font part de leur incompréhension sur l’absence de mobilisation des salariés de la CAF contre cette réforme.
      Plus d’information à venir.

      NON À LA FERMETURE DES CAF !

      Depuis plus d’un mois, les CAF de Marseille sont fermées. Si on ne réagit pas, elles resteront fermées.
      Depuis le début, la direction de la CAF nous ment. La direction parle de fermeture, soit-disant à cause des dossiers en retard de traitement ouà cause des agressions subies par les agents.

      La réalité c’est qu’ils veulent virer des allocataires pour que l’État puisse économiser de l’argent sur notre dos !
      La direction réduit continuellement le nombre d’agents de la CAF, du coup le nombre de dossier en retard augmente. Et les bureaux ferment.
      L’objectif est de rendre l’accès aux allocs encore plus compliqué, nous décourager et réduire le nombre d’allocataires.

      Depuis 2012, les Bouches-du-Rhône sont le laboratoire d’un nouveau dispositif de gestion des CAF : fermeture au public, un numéro payant pour prendre rendez-vous, des dossiers qui se perdent, des temps d’attente de plusieurs mois pour obtenir un rendez-vous ... Si nous ne réagissons pas, il sera ensuite étendu à toute la France !
      Cette restructuration de la CAF n’est que le début de la politique d’austérité, dont nous allons tous faire les frais ... sauf les riches ! Le capitalisme est en crise. Pour sauver ce système et ceux qui en profitent, c’est aux pauvres (avec ou sans travail) qu’on impose de payer l’addition.
      Organisons nous collectivement pour lutter contre la fermeture des CAF

      RASSEMBLEMENT DEVANT LA CAF DE GIBBES (13014)
      LUNDI 26 MAI À 10H30
      #Collectif_contre_la_traque_des_pauvres

  • Procès de Saïd Bouamama et Saïdou. | quartierslibres
    https://quartierslibres.wordpress.com/2015/01/22/proces-de-said-bouamama-et-saidou

    (...) Le premier témoin appelé par l’avocat de Saïdou et Bouamama, Mme Dominique Lagorgette, Maitre de Conférence en sciences du langage à l’université de Savoie. Comme lors du procès de La Rumeur, elle propose une analyse linguistique du texte afin de le resituer dans son contexte complet.

    Après avoir montré en quoi il répondait aux caractéristiques du discours polémique pamphlétaire (opposition à la polémique sur l’identité nationale, reprise d’argument venant de l’« ennemi » – « ennemi intérieur », « barbare », « sauvage » –, prise de parole au nom d’un peuple opprimé…), elle indique que ce texte s’inscrit dans la tradition de la chanson française. Elle explique avoir relevé 15 chansons (Brassens, Renaud, Souchon, Perret, Zebda…) depuis 1969 qui soulèvent les mêmes thèmes de l’identité nationale, de l’égalité et du racisme. Elle s’arrête notamment sur la chanson « Le patriote » du chanteur Raphael, qu’elle qualifie de « plus virulente » que celle de ZEP.

    L’avocat des prévenus réagit alors : « Raphael est blond aux yeux bleus, lui [Saïdou], il est… comme il est ! », avant de demander à Dominique Lagorgette si l’on n’entend pas les choses différents en fonction du locuteur, pour conclure « C’est ça qui est intéressant, on fait des procès à eux, et pas à Raphael ! »

    [Paroles de la chanson en question de Raphael, signé chez EMI : En première page des magazines / Ils sont partout dégueulants / Leurs réformes et leur grippe porcine / Le bon peuple et son président / Mais la France parfois ça m’déprime / et les français sont désolants / (…) Les étrangers, ça va dans des camps / On va quand même pas sauver le monde / Et mes Santiago dans tes dents / C’est toujours mieux que d’te répondre (…) Il faut chanter la marseillaise / Et avé’ la main sur le cœur / Moi je la siffle avec les beurs / Prie pour qu’au foot on soit de la baise / L’ordre moral est bien partout / La démago de gauche à droite / J’aime mieux attendre qu’ils soient bien saouls / Avant de me battre »]

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    Le deuxième témoin appelé est Olivier Legrand-Maison, enseignant en sciences-politiques à l’université d’Evry-Val d’Essonne et spécialiste de l’histoire coloniale. Il explique qu’il considère l’expression « Nique la France et son passé colonialiste » comme justifiée au regard du passé colonial français, et du traitement infligé à des populations entières assujetties, notamment en Algérie.

    Il fait ensuite le parallèle entre Saïdou et celles et ceux qui se sont exprimés pour dénoncer les fondements et les effets de la colonisation. Il cite Albert Londres sur le Congo, Simone Weil contre le travail forcé, ou encore Paulette Péju (dont les textes avaient été saisis chez son Editeur avant diffusion), qui, dit-il, « à sa façon, en d’autres termes, elle aussi niquait la France colonialiste ».

    #Saïd_Bouamama #Saïdou

  • On ne nous enterrera pas avec Charlie | quartierslibres
    https://quartierslibres.wordpress.com/2015/01/14/on-ne-nous-enterrera-pas-avec-charlie

    Durant des années Charlie Hebdo a traité la question sociale sous le prisme de la religion et s’est moqué des populations qui prennent de plein fouet les violences sociales et le chômage de masse. Ces journalistes engagés ont cru qu’il était possible d’éteindre les flammes du jihadisme avec des brûlots. Ils n’ont fait qu’empirer la situation. Charlie Hebdo prétendait lutter contre les injustices économiques mais avait choisi la voie du libéralisme en défendant de manière agressive le « oui » au traité européen en 2005, sans parler de la proximité de Philippe val (ancien directeur de Charlie Hebdo) avec Sarkozy, BHL et la droite en général. Pour masquer son alignement sur la gauche libérale il ne lui restait comme posture politique « révolutionnaire » que la haine des religions.
    Aujourd’hui leur mort tragique est une opportunité politique pour les classes dominantes d’enterrer toute possibilité de critique reposant sur une alternative politique.

    • Le fait que les représentants de tant de gouvernements ou de mouvements politiques qui oppriment soient unanimement présents pour défendre la mémoire de Charlie Hebdo, et qu’ils puissent le faire sans avoir à trop instrumentaliser son œuvre est une preuve supplémentaire que Charlie Hebdo produisait une ligne éditoriale qui pouvait servir les dominants.

      Quand entre autres Jeanette Bougrab, Serge Ayoub Yvan Rioufol, Hollande, Sarkozy, Lepen, Netanyahou, Obama, Cameron, Bongo, Dieudonné … peuvent se servir du travail et du sacrifice ultime d’un groupe militant se proclamant de gauche, c’est que sa ligne politique était au mieux confuse au pire qu’il ne défendait plus la cause pour laquelle il se croyait pourtant mobilisé.
      Avec cet enterrement de classe mondiale, les erreurs politiques de Charlie Hebdo et d’une partie de la gauche française dont ils étaient le haut-parleur sautent aux yeux. Cette ligne politique d’essentialisation de la question sociale et d’islamophobie au nom de l’anticléricalisme permet de renforcer l’oppression en annihilant toute possibilité de critique radicalement antiraciste. Pour remplir ce vide de la contestation, nos élites sortent leur diable de confort pour mettre en scène des postures de révolte stérile. Et voilà comment et pourquoi le 14 janvier de bonne heure, Manuel Valls brandit à nouveau le spectre Dieudonné, son clown politique de service.
      De Zemmour à Dieudonné la parole raciste va se lâcher, mise en scène par un pouvoir cynique. D’un coté la faute aux juifs de l’autre aux musulmans. Pendant ce temps le CAC40 se porte bien.

    • Le pouvoir en place sait instrumentaliser tout cela à merveille. Lui, si prompt à lutter contre des menaces comme Tarnac, les mobilisations syndicales, les mouvements de sans papiers, les camps de Roms, les révoltes dans les quartiers… n’a pas trop regardé en direction des tak-tak ces derniers temps. Parce qu’au delà des morts ces attentats ne déstabilisent pas en profondeur le fonctionnement de la société, au contraire ils renforcent les hiérarchies sociales et raciales. Doit-on rappeler que pendant que les services de la DCRI montaient le dossier politique bidon de Tarnac à coup de centaines d’enquêteurs et de juges antiterroristes, dans le même temps elle relâchait la surveillance sur les tak-tak par faute de moyens humains ?

    • Dans la logique spéculative qui caractérise la mentalité de nos élites économique et politique, ces attentats c’est l’opportunité de tenter de punir les pauvres et de rendre caricaturale toute contestation en l’organisant autour d’un clown chantant lui aussi la marseillaise comme Dieudonné. Leur option est que leur monde n’explose pas et que l’union nationale serve de carcan pour tenir une société qui craque sous le poids des injustices. Ils comptent mettre hors du champ « démocratique » toute forme de remise en question du capitalisme et misent sur l’implosion nihiliste des plus désespérés, et sur les clowneries de Dieudonné et le complotisme pour dévoyer les révoltes.

  • Nouvel acte de #sabotage du #processus_de_paix en #Pays_Basque.
    Après une manifestation de 80 000 personnes samedi à Bilbao http://seenthis.net/messages/329938, réclamant la fin de la dispersion des #prisonniers_politiques et #prisonnières_politiques (pour les épisodes précédents voir http://seenthis.net/messages/216214 ), ce matin la Guardia Civil a arrêté les avocats de 35 prévenus dont Aurore Martin http://fr.wikipedia.org/wiki/Aurore_Martin, dont le procès était censé s’ouvrir aujourd’hui, et en a profité pour saisir les fonds récoltés pendant la manif, d’après le syndicat LAB qui a communiqué cette photo

    http://www.basquepeaceprocess.info/2015/01/12/urgent-police-raid-against-lawyers

    On the morning of the 12th January Guardia Civil officers have arrested 16 people (12 Basque Lawyers and 4 individuals allegedly linked with Herrira). Police is searching several premises including the offices of Basque Trade Union LAB in Bilbao.

    Spanish Media says, citing police sources, that they have been arrested on terrorist membership grounds and fiscal crime (not declaring VAT and not paying social security charges).

    3 of the Lawyers have been arrested in Madrid where they were to act as defendants for 19 of the 35 individuals taken to trial for their political activity. #35akLibre

    This operation has taken place after the huge demonstration on Saturday. Over 80.000 people took over Bilbao to ask for the end of the dispersal policy and respect for prisoners’ rights.

    One year ago several lawyers and former prisoners were arrested on an operation dubbed “Jaque” by Spanish Security forces, this operation seems to have been dubbed “Mate” (Jaque-Mate, means Checkmate as in Chess).

    Protest have been called all around the Basque Country and Social Media has taken #JesuisBasque and #abokatuakLibre as main hashtags.

    http://mediabask.naiz.eus/fr/info_mbsk/20150112/operation-policiere-contre-des-avocats

    Ce matin, lundi 12 janvier, la Guardia Civil a arrêté 16 personnes dont les avocats d’inculpés au procès de Madrid. Sur 35 inculpés de la gauche abertzale, dont Aurore Martin et Haizpea Abrisketa, 19 se retrouvant sans avocat, à leur demande, le procès est suspendu jusqu’à nouvel ordre a déclaré Pernando Barrena, sur son compte Twitter.

    Parmi les personnes arrêtées, les avocats Arantxa Aparicio, Alert Larrarte, Onintza Ostolaza, Ainhoa Baglieto, Atxarte Salvador, Kepa Manzisidor, Jaione Karrera, Ane Ituno, Amaia Izko, Haizea Ziluaga, Eukene Jauregi d’après le site d’information Naiz.

    Ces trois dernières ont été arrêtées à Madrid alors qu’elles devaient défendre les militants abertzale dans le macro procès qui devait démarrer aujourd’hui à l’Audiencia Nacional. Parmi eux, Haizpea Abrisketa et Aurore Martin.

    D’autres personnes ont également été arrêtées à Barakaldo et Tolosa notamment. Ces avocats seraient accusés « d’intégration à une organisation terroriste ».

    D’après des informations de Naiz, un an après l’opération policière « Jaque » (Echec en espagnol) contre les avocats Arantxa Zulueta et Jon Enparantza, cette opération se nommerait « Mate » ("[et] mat" en espagnol).

    Le local du syndicat abertzale LAB de Bilbo serait aussi perquisitionné.

    La parlementaire d’EH Bildu Julen Arzuaga a dénoncé sur son compte Twitter l’opération et considère que c’est une réponse « misérable aux demandes des droits fondamentaux d’une volonté forte de paix de ce peuple », en référence à la manifestation de samedi dans les rues de Bilbo, qui a rassemblé plus de 80 000 manifestants.

    http://mediabask.naiz.eus/fr/info_mbsk/20150112/l-operation-policiere-suscite-l-indignation-au-pays-basque

    Le tant attendu procès à l’encontre de 35 représentants de la gauche abertzale, dont Aurore Martin et Haizpea Abrisketa, est suspendu suite aux arrestations de 16 personnes ce matin par la Garde Civile epsagnole, dont des avocats du procès. Des deux côtés de la Bidasoa, les réactions ne se sont pas faites attendre.

    Anaiz Funosas, au nom de Bake Bidea (mouvement civil en faveur du processus de paix au Pays Basque) a fait part de son inquiétude : « c’est une violation des droits fondamentaux contre des personnes engagées dans le processus de paix ». Elle affirme que la population a montré une réelle volonté de paix ces dernières années mais Madrid voudrait qu’ils se « résignent ; il ne faut pas tomber dans ce piège ».

    Les politiques aussi ont tenu à déclarer leur indignation. Le parti politique Sortu (gauche abertzale), joint par téléphone, a dénoncé fermement l’opération policière et demandé la libération immédiate de l’ensemble des personnes arrêtées. « L’opération arrive dans un contexte particulier au moment où la majorité de la population veut une résolution de la question des prisonniers pour la paix », a déclaré Jean-François Lefort, dit « Lof », représentant du parti. Il affirme que l’heure est aujourd’hui au dialogue mais que les Etats français et espagnol s’entêtent. « Nous demandons de travailler autour d’un schéma qui amène la libération de tous les prisonniers politiques basques », a t-il poursuivi.

    Les jeunes abertzale de l’organisation Aitzina ont dénoncé ces arrestations sur leur compte Twitter.

    La conseillère régionale Europe-Ecologie les Verts et membre du collectif de soutien pour A. Martin et H. Abrisketa, a déclaré en son nom être choquée « qu’on puisse marcher hier à Paris pour la liberté d’expression et empêcher le Pays Basque de le faire. On est tous Charlie mais pas au Pays Basque ».

    La députée PS Colette Capdevielle, avocate de profession, a déclaré sur son compte Twitter : « les droits de la défense sont des droits fondamentaux en France et en Espagne » et « le libre choix de l’avocat est un droit fondamental ».

    D’autres avocats se sont aussi exprimés. Me Jone Goirizelaia, depuis l’Audencia Nacional de Madrid a demandé la remise en liberté immédiate des avocats détenus. Me Xantiana Cachenaut, avocate de militants abertzale est elle aussi scandalisée par « cette violation honteuse des droits fondamentaux au lendemain de la manifestation de Bilbo et à la veille de la décision du Tribunal Suprême sur le cumul des condamnations ». Elle explique que dans la situation dans laquelle se trouvent les 19 inculpés, le droit français prévoit trois possibilités : la suspension du procès, les avocats toujours présents prennent la défense des inculpés privés d’avocat ou la mise en place d’avocats commis d’office. L’inculpé n’a alors pas le droit de le refuser et l’avocat bénéficie d’une durée définie pour étudier le dossier.

    Analyse d’Antton Etxeberri
    http://mediabask.naiz.eus/fr/info_mbsk/20150112/des-obstacles-sur-la-voie-de-la-paix

    L’opération de la garde civile contre les avocats du Pays Basque intervient à un moment bien particulier. Deux jours après la très importante mobilisation de la société basque à Bilbo qui réclamait une nouvelle fois l’arrêt de la dispersion des prisonniers basques, le gouvernement espagnol a souhaité répondre de manière directe, en s’attaquant à la défense de ces prisonniers.

    Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, défilait dimanche dans les rues de Paris, auprès du président français François Hollande, pour défendre la liberté d’expression et de la presse. Comment peut-on justifier la présence du chef du gouvernement espagnol à cette manifestation ? N’est-ce pas un gouvernement dans lequel Rajoy était ministre qui a fermé des organes de presse, arrêté et emprisonné ses dirigeants, qui pour certains ont dénoncé des tortures ? La présence de Mariano Rajoy à Paris dimanche relève d’une #hypocrisie et d’un besoin de #récupération démocratique : elle représente plus une insulte à ceux qui défilaient pour la #liberté_d'expression.

    Le lendemain même de cette manifestation de Paris, l’Etat espagnol ouvre un procès contre 35 citoyens du Pays Basque, qui ont pour seul tort de défendre leurs idées politiques de manière publique. Parmi eux, deux ont la nationalité française, Haizpea Abrisketa et Aurore Martin. Celles-ci se retrouvaient donc convoquées dans un procès sans leur propre avocat, comme 17 autres accusés. La démocratie défendue par Rajoy. Les juges espagnols n’ont eu finalement d’autres choix que de suspendre le procès.

    L’arrestation de ces avocats intervient également à la veille d’une décision importante : le Tribunal Suprême espagnol doit rendre ses conclusions concernant une décision du Conseil de l’Europe à l’Etat espagnol. En effet, la Justice européenne estime qu’un condamné qui a accompli une peine de prison dans un Etat européen (ici en France) doit se voir décompter ces années de prison de la peine totale infligée dans un autre pays européen (ici l’Espagne).
    La Justice espagnole qui devrait suivre la décision du Conseil européen (celle-ci étant prioritaire), quelques dizaines de détenus devraient être libérés immédiatement. Les arrestations de ce lundi interviennent donc dans cette ambiance, et n’ont d’autre but que d’influer sur les magistrats espagnols qui doivent se retrouver mardi pour prendre leur décision. En effet, ce débat de libérer ou non les condamnés qui ont purgé leurs peines, a été forcé par le gouvernement espagnol, et a créé une forte division entre les juges espagnols.

    Depuis plus de trois ans, le Pays Basque travaille à la mise en place d’un processus de paix. Les gouvernements français et espagnol n’y ont jusqu’à présent répondu que par la répression et le déni. Le procès des 35 de Batasuna à Madrid, celui de Paris le 21 janvier contre Intza Oxandabaratz, l’arrestation de nombreux avocats... Autant d’éléments qui souhaitent entraver la volonté des habitants du Pays Basque de parvenir à la paix.

    Cette actualité fait repenser à cette vieille couverture de Reiser pour #Charlie_Hebdo

    Ça me rappelle cette interview de Jean-Marc Rouillan en 2013 http://www.argia.eus/argia-astekaria/2362/umiliatu-nahi-gaituzte-gauarekin-atera-atzeko-atetik où il disait

    On l’a vu dans l’histoire de l’Allemagne : pendant 20 ans ils disaient que si la Faction Armée Rouge déposait les armes ils libèreraient les prisonniers. La RAF a déposé les armes et la libération des prisonniers a trainé 4-5 ans de plus [...] Ils ne veulent pas de reconnaissance des torts, ils veulent juste nous humilier

  • #Dieudonné - Où vont les matières premières ? | quartierslibres
    https://quartierslibres.wordpress.com/2013/08/05/ou-vont-les-matieres-premieres

    Excellente question posée par Dieudonné. A chaque fois qu’il fait de la retape pour un leader nationaliste d’envergure nationale ou groupusculaire qui lui explique qu’il y a trop d’immigrés en France, Dieudonné acquiesce et parle du flux des matières premières.
    Il explique de manière candide que cela ne pose de problème à personne que les matières arrivent en Europe et que cela génère de la misère sur le continent africain.
    En effet, cela ne pose pas de problème à tout le monde. En tous cas certainement pas aux mercenaires qui vivent du pillage. Cela n’en pose pas non plus aux responsables des formations politiques qui viennent faire des affaires avec les chefs d’Etats locaux. Parmi ces hommes politique, on trouve aussi Jean-Marie Le Pen.

    JMLP_Bongo

    Un des piliers du système de pillage économique de l’Afrique par les entreprises avec la complicité des gouvernements français et locaux, qu’on appelle la Françafrique, est Paul Biya.

    • Dieudonné part au Cameroun avec la femme d’un homme politique qui dit qu’il y a trop d’immigrés en France mais qui prend des pots de vin au passage sur le pillage de l’Afrique.
      Ensuite, il prétend alerter le monde sur la déforestation et ses répercussions sur les populations locales en compagnie de la femme du chef d’État qui, depuis 1982, règne grâce aux liens tissés avec les intérêts économiques français qui spolient les richesses du Cameroun.

      Soit Dieudonné est stupide et il sert « à l’insu de son plein gré » les intérêts des pillards économiques qui oppressent au Cameroun et en France.
      Soit il sait très bien ce qu’il fait et méprise profondément les gens des deux pays parce qu’il y a sans doute de l’argent en jeu.

    • Ça me fait penser à :

      I often respond to this argument by saying I’m all for closing the border to Mexico (and everywhere else, for that matter, all the way down to closing bioregional borders), so long as we close it not only to people but to resources as well. No bananas from Mexico. No coffee. No oil. No tomatoes in January. Many of the people who leave their families in Mexico (or any other impoverished nation) to come to the United States to work do so not because they hate their husbands or wives yet have not gotten to the point in their therapy where they feel comfortable expressing (much less acting on) this. Nor is it generally because they’re bored with Cancun, Acapulco, and their other normal vacation spots and have decided this tourist season to take a Reality Tour™ of the bean fields of the San Joachin Valley. They come, one way or another, because the integrity of their resource base and their community (insofar as there can meaningfully be said to be a difference) have already been compromised: the resources have been stolen, and the community is unraveling. Of course this migration, too, is part of the unraveling. From the beginning of history, this is why people have moved from country to city.

      #Derrick_Jensen, Endgame vol 1