• #Dieudonné - Où vont les matières premières ? | quartierslibres
    https://quartierslibres.wordpress.com/2013/08/05/ou-vont-les-matieres-premieres

    Excellente question posée par Dieudonné. A chaque fois qu’il fait de la retape pour un leader nationaliste d’envergure nationale ou groupusculaire qui lui explique qu’il y a trop d’immigrés en France, Dieudonné acquiesce et parle du flux des matières premières.
    Il explique de manière candide que cela ne pose de problème à personne que les matières arrivent en Europe et que cela génère de la misère sur le continent africain.
    En effet, cela ne pose pas de problème à tout le monde. En tous cas certainement pas aux mercenaires qui vivent du pillage. Cela n’en pose pas non plus aux responsables des formations politiques qui viennent faire des affaires avec les chefs d’Etats locaux. Parmi ces hommes politique, on trouve aussi Jean-Marie Le Pen.

    JMLP_Bongo

    Un des piliers du système de pillage économique de l’Afrique par les entreprises avec la complicité des gouvernements français et locaux, qu’on appelle la Françafrique, est Paul Biya.

    • Dieudonné part au Cameroun avec la femme d’un homme politique qui dit qu’il y a trop d’immigrés en France mais qui prend des pots de vin au passage sur le pillage de l’Afrique.
      Ensuite, il prétend alerter le monde sur la déforestation et ses répercussions sur les populations locales en compagnie de la femme du chef d’État qui, depuis 1982, règne grâce aux liens tissés avec les intérêts économiques français qui spolient les richesses du Cameroun.

      Soit Dieudonné est stupide et il sert « à l’insu de son plein gré » les intérêts des pillards économiques qui oppressent au Cameroun et en France.
      Soit il sait très bien ce qu’il fait et méprise profondément les gens des deux pays parce qu’il y a sans doute de l’argent en jeu.

    • Ça me fait penser à :

      I often respond to this argument by saying I’m all for closing the border to Mexico (and everywhere else, for that matter, all the way down to closing bioregional borders), so long as we close it not only to people but to resources as well. No bananas from Mexico. No coffee. No oil. No tomatoes in January. Many of the people who leave their families in Mexico (or any other impoverished nation) to come to the United States to work do so not because they hate their husbands or wives yet have not gotten to the point in their therapy where they feel comfortable expressing (much less acting on) this. Nor is it generally because they’re bored with Cancun, Acapulco, and their other normal vacation spots and have decided this tourist season to take a Reality Tour™ of the bean fields of the San Joachin Valley. They come, one way or another, because the integrity of their resource base and their community (insofar as there can meaningfully be said to be a difference) have already been compromised: the resources have been stolen, and the community is unraveling. Of course this migration, too, is part of the unraveling. From the beginning of history, this is why people have moved from country to city.

      #Derrick_Jensen, Endgame vol 1