• Albertini (Libération) : « Le FN voit les journalistes comme des adversaires »
    http://www.davduf.net/albertini-liberation-le-fn-voit-les-journalistes

    Comment la presse écrite travaille-t-elle sur le Front National ? Que reste-t-il des engagements des années 1980 ? Quelles sont ses armes, ses méthodes, ses finalités, ses forces et ses faiblesses ? Petite série en forme d’hommage à ceux qui vont au front, pour de bon. Premier à tirer : Dominique Albertini, spécialiste pour Libération, responsable du mini-site Un Œil sur le Front, et co-auteur de plusieurs ouvrages de référence. Dix millions de votants pour Le Pen. Et une couverture médiatique (...)

    #médiArmes

    / Une, #Extrème_Droite, #Paris, Presse & FN

    #Presse_&_FN
    "https://oeilsurlefront.liberation.fr"
    "http://www.lesinrocks.com/2017/04/news/29-societes-de-journalistes-sinquietent-pour-leur-liberte-dexpression-en"
    "http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/09/21/voyage-au-c-ur-de-la-fachosphere_5001001_823448.html"
    "https://www.mediapart.fr/biographie/marine-turchi"
    "http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/10/17/eternel-front-national_3497695_3232.html"
    "http://www.society-magazine.fr/ambiance-au-chalet-du-lac"
    "https://www.marianne.net/auteur/mathias-destal"

  • Aéronautique : la compagnie nationale canadienne choisit désormais Boeing - Canada / Transport aérien - RFI
    http://www.rfi.fr/ameriques/20131212-aeronautique-compagnie-air-canada-commande-boeing-airbus

    Mauvaise nouvelle pour Airbus : Air Canada a décidé de lâcher le constructeur européen au profit de son grand concurrent américain. En effet, la compagnie nationale canadienne qui renouvelle sa flotte aérienne, vient de commander 61 nouveaux Boeing 737. Une première pour Air Canada, qui respectait jusqu’ici la parité entre les deux géants de l’aéronautique.

    #accord-canada-UE ;-) > http://seenthis.net/tag/accord-canada/ue

  • #Frontex, cache-misère des échecs de la #politique_migratoire européenne ?

    Lampedusa, élue plus belle plage du monde par les internautes, est devenue synonyme de honte européenne. Cette petite île italienne symbolise l’échec collectif européen tant sur le plan humanitaire que politique et éthique. Un échec trop facilement attribué à Frontex, l’agence européenne qui est censée coordonner les opérations des gardes-frontières des 28 Etats-membres, mais qui, faute de moyens et de compétences suffisantes est devenue le #cache-misère des échecs de la politique migratoire européenne.

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/10/22/frontex-cache-misere-des-echecs-de-la-politique-migratoire-europeenne_350080

    #migration #frontière

  • « La triste droitisation du PS »
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/10/24/triste-droitisation-du-ps_3501774_3232.html

    Pour la gauche gouvernementale, le « réalisme » s’avère irréaliste : le ralliement au sens commun de droite attise « l’insécurité culturelle » sans apaiser l’insécurité économique. La cote de François Hollande dans les sondages baisse à mesure que progresse celle de Manuel Valls. De même, la « démagogie » sarkozyenne s’était révélée impopulaire : les « grands débats » sur l’identité nationale ou l’islam n’ont pas évité la défaite de 2012. Bref, « réalisme » de gauche et « démagogie » de droite ne paient pas.

    (...)

    ... François Hollande préfère s’exprimer sur le cas Leonarda, au risque de l’absurdité d’un jugement de Salomon, plutôt que de devoir justifier son choix d’une politique conforme aux attentes des marchés. Sans doute aura-t-il réussi, tel Mitterrand, à affaiblir sa gauche ; mais en se livrant aux seules pressions de la droite, il paiera son habile victoire au prix fort. Pour l’Histoire, il pourrait bien rester le président « de gauche », entre guillemets, qui a permis en France l’avènement de l’extrême droite – sans guillemets.

  • Contre Prism, une bombe à 250 millions

    Cet été, dans sa maison d’Honolulu, Pierre Omidyar s’est demandé s’il allait acheter le Washington Post. Discrètement, les propriétaires du journal, passé de l’état de vénérable à celui de vulnérable, sondaient les milliardaires de la high-tech. Omidyar, fondateur et président de eBay, le site de vente aux enchères, l’une des plus belles réussites du commerce électronique, était une cible toute désignée. C’est finalement Jeff Bezos, le patron d’Amazon, qui, le 5 août, s’est porté acquéreur du quotidien, pour 250 millions de dollars.

    Mais pour Pierre Omidyar, l’histoire ne s’arrête pas là. « Ce processus, écrivait-il il y a quelques jours sur le site omidyargroup.com, m’a amené à m’interroger sur l’impact social que pourrait avoir un investissement équivalent dans quelque chose de totalement nouveau, construit à partir de zéro. » La réflexion aboutit à l’annonce, le 16 octobre, de ce qu’il appelle « ma nouvelle aventure journalistique » : la création d’une publication « de masse », à diffusion exclusivement numérique, qui couvrira tous les domaines de l’actualité et aura pour mission de soutenir le travail des journalistes indépendants dans « la recherche de la vérité ». Cette « aventure journalistique » d’un nouveau type, dans laquelle il mettra lui aussi 250 millions de dollars, n’a encore ni nom ni date de lancement, mais elle a fait l’effet d’une bombe dans un milieu où les bonnes nouvelles sont si rares qu’elles font toutes l’effet d’une bombe.

    L’autre étage de la bombe Omidyar est le nom de ses premiers collaborateurs : Glenn Greenwald, Laura Poitras, Jeremy Scahill. Trois journalistes qui ont joué un rôle de premier plan dans la diffusion cet été des révélations sur Prism, le programme de surveillance tentaculaire des services de renseignement américains. Eux aussi réfléchissaient à un projet journalistique lorsque Omidyar a contacté Greenwald. Détaillée tout l’été par The Guardian, puis par Der Spiegel et aujourd’hui par Le Monde, l’affaire Prism, grâce au lanceur d’alertes Edward Snowden, ex-agent de ces mêmes services, a ouvert un débat crucial sur la relation sécurité-liberté et sur le contrôle d’Internet.

    Omydiar est un homme qui réfléchit, en particulier sur le lien entre information et démocratie. Né à Paris il y a quarante-six ans de parents iraniens venus faire leurs études, il déménage avec eux près de Washington à l’âge de 6 ans, puis étudie la science informatique à l’université Tufts, à Boston. Diplômé, il part pour la Silicon Valley. En 1995, il crée eBay. En 1998, l’introduction en Bourse de la société transforme l’immigré en milliardaire. A 31 ans, il est, dira-t-il, « ridiculement riche ».

    Que faire de tout cet argent ? Homme discret, Omidyar rejoint avec sa femme Pam, rencontrée à Tufts, la grande tradition philanthropique américaine. Un peu l’anti-Bezos. Selon USA Today, il y consacre plus d’un milliard de sa fortune, évaluée par Forbes à 8,5 milliards de dollars. Ce qui le préoccupe, lui, ce n’est pas tant la malaria en Afrique que l’évolution de la démocratie aux Etats-Unis. « Le discours politique connaît un déclin dramatique, il y a un vrai manque de leadership », observe Pierre Omidyar dans USA Today. Le rôle du journalisme lui paraît essentiel. Il y apporte sa pierre en créant, en 2010 à Hawaï, une publication locale, Civil Beat. Visiteur fréquent à la rédaction, il explique sa philosophie aux journalistes - « le changement commence par une question » - et finance un service d’assistance juridique pour aider les citoyens à questionner les pouvoir publics.

    En trois dimensions

    Finalement, avec cette nouvelle bombe, les morceaux du puzzle se remettent en place, en 3D. Première dimension : la révolution Internet a brisé le modèle économique des médias traditionnels, qui s’épuisent depuis quinze ans, mortellement parfois, à chercher de nouvelles sources de revenus. Parallèlement, les révolutionnaires ont mûri. Certains, comme Bill Gates (Microsoft a lancé le site Slate), Omidyar et Bezos, choisissent d’investir dans le contenu. Avec des objectifs divers : si Bezos est intrigué par la transformation du modèle économique du Washington Post, Omidyar, lui, veut « convertir les lecteurs ordinaires en citoyens actifs ».

    Deuxième dimension : les Etats-Unis ont produit les excès de l’univers sécuritaire post-11-Septembre, mais ils produisent aussi les contre-feux de ces excès. Le soldat Bradley Manning a nourri WikiLeaks, l’ex-consultant de la NSA Edward Snowden a nourri Laura Poitras et Glenn Greenwald. Au départ, Greenwald est un juriste qui se met à bloguer en 2005 sur les effets pervers de la guerre contre le terrorisme ; le Guardian le remarque et lui propose une collaboration. Laura Poitras réalise des documentaires sur la guerre contre le terrorisme qui dérangent tellement les autorités américaines qu’elle a droit à un traitement de faveur, avec interrogatoires et saisie de ses ordinateurs, chaque fois qu’elle revient de voyage dans son pays, les Etats-Unis. C’est aussi aux Etats-Unis que naît en 2007 une publication innovante en ligne, ProPublica, financée par un couple de philanthropes, Herbert et Marion Sandler, qui lui versent 10 millions de dollars par an pour faire du journalisme d’enquête d’intérêt public.

    Troisième dimension : la mondialisation. Comme les révélations de WikiLeaks, celles de Snowden ont eu une diffusion planétaire. Le gouvernement britannique a forcé le Guardian à détruire ses disques durs, mais ProPublica avait les doubles, de même que Greenwald à Rio de Janeiro. Et le site Web du Guardian est aujourd’hui mondial.

    Perturbatrice, l’innovation est souvent destructrice. Elle est aussi formidablement créatrice.

    par Sylvie Kauffmann

    kauffmann@lemonde.fr

  • Halte à la mauvaise foi sur les rythmes scolaires ! (LeMonde.fr)
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/10/17/halte-a-la-mauvaise-foi-sur-les-rythmes-scolaires_3498004_3232.html

    J’ai écouté tous les acteurs : les représentants des parents d’élèves, des enseignants, des partenaires sociaux, des acteurs économiques et des collectivités territoriales. Aucune association n’a demandé le statu quo. Sur l’organisation de la semaine, aucune association représentative n’a demandé le maintien de la semaine de quatre jours. Et pour cause ! Comment justifier que la France soit le seul pays moderne à organiser sur quatre jours seulement la semaine d’école pour la majorité de ses élèves du primaire, au mépris de tous les avis médicaux et pédagogiques ? Comment justifier que nos écoliers soient parmi ceux qui reçoivent le plus grand nombre d’heures d’enseignement sur le plus petit nombre de jours sur la planète ?
    Soyons sérieux, le retour à cinq jours de classe dans la semaine est absolument nécessaire. […]

    On nous dit que dans les écoles où la semaine de quatre jours et demi a été rétablie les enfants seraient plus fatigués. Faut-il rappeler que les quatre jours et demi étaient la règle jusqu’à la rentrée 2008, c’est-à-dire il y a cinq ans ? Face à cette réforme indispensable la mauvaise foi domine pour la refuser. […]

    Reste un vrai sujet, celui du coût. Il est bien réel, nous ne l’avons jamais dissimulé. Il faut comprendre que diminuer le nombre d’heures d’enseignement dans la journée ne doit pas conduire à réduire le nombre d’heures de présence au sein de l’école. […]
    Cela signifie mettre en place des activités d’aide au travail personnel, la fin des devoirs à la maison, cela signifie des activités culturelles, sportives ou simplement récréatives pour tous et non plus pour ceux qui peuvent payer. Quand le service public recule, le service marchand avance. […]
    Rappelons que gouverner c’est choisir, et que l’échec scolaire a, lui, un coût financier et social d’une tout autre importance. […]
    Quant à la fatigue des élèves, le seul intérêt des enfants conduirait à donner la préférence au samedi matin, afin d’éviter la coupure de deux jours, en maintenant une coupure en milieu de semaine, mais les adultes, parents et enseignants, font le choix du mercredi matin. C’est un choix d’adulte pour les adultes. Nous avons bien l’école que l’on mérite.

    #éducation #école #réforme_rythmes_scolaires

  • Azerbaïdjan, un score soviétique pour la dynastie Aliev
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/10/10/azerbaidjan-un-score-sovietique-pour-la-dynastie-aliev_3493537_3232.html

    Toutefois, dans ces élections observées par l’OSCE qui les a estimées en deçà des normes démocratiques, Jamil Hasanli peut se targuer d’avoir bien accompli sa mission qui était de montrer une opposition unie face au régime Aliev. Cette unité de l’opposition est d’autant plus inquiétante pour le régime qu’il n’a pas d’autre choix que de poursuivre sa fuite en avant dans le refus de faire des réformes politiques, et de se focaliser sur les progrès économiques rendus possible grâce aux ressources pétrolières et gazières de la Caspienne. En effet, comme cela est le cas également dans d’autres pays de l’ex URSS, notamment en Ouzbékistan et au Kazakhstan où prédomine également un système politique clanique complexe, le président en Azerbaïdjan est au sommet d’une pyramide complexe.

    Bien que paraissant omnipotent et à la tête d’une dynastie qui accapare toute la richesse du pays, il est en réalité fragile, car il doit sans cesse arbitrer entre plusieurs clans aux intérêts divergents et qui se livrent à une violente et invisible rivalité pour préserver ou accroitre leurs intérêts économiques dans les structures de l’Etat. Cette fragilité n’est pas ignorée par la grande puissance régionale, la Russie qui a eu une influence non négligeable sur la campagne électorale, notamment dans le choix du candidat de l’opposition. En effet, la Russie qui n’apprécie guère la politique pro occidentale du président Aliev, notamment sa décision de ne pas renouveler le contrat de location de la base militaire russe de Gabala, a envoyé plusieurs messages forts à Bakou à quelques mois de l’élection présidentielle. Elle a notamment maintenu le suspens jusqu’au dernier moment sur le point de savoir si elle allait ou non aider le candidat de l’opposition Rustam Ibrahimbekov à sortir de la citoyenneté russe, pour pouvoir affronter Aliev aux élections. Finalement, en retardant la requête de l’intéressé qui, du coup, n’a pu se présenter sa candidature, Moscou a choisi de soutenir davantage le régime en place, que l’opposition qui à vrai dire n’a jamais été pro-russe.

    Quant aux Etats Unis, leur attitude durant la campagne électorale a été assez subtile. Important allié pour Washington dans la région, l’Azerbaïdjan est surtout précieux par la place qu’il occupe dans l’acheminement de matériel non militaire aux troupes occidentales en Afghanistan. Par ailleurs, comme les Européens, les Etats Unis soutiennent le régime d’Azerbaïdjan, notamment sa politique énergétique afin de réduire le poids de la Russie dans l’approvisionnement en énergie des marchés occidentaux. Conscient de cette importance mais gênées par l’atmosphère peu démocratique de la campagne électorale, les Etats Unis ont par la voix de leur ambassadeur émis quelques critiques pour rappeler que le caractère démocratique d’une élection se jugeait aussi à l’aune de la campagne qui précède le jour des élections.

    • Le communiqué (10/10/13) de l’Ambassade des États-Unis en Azerbaïdjan
      http://photos.state.gov/libraries/azerbaijan/749085/highlights/pres_elections_statement.pdf

      The United States continuously urged the Government of Azerbaijan to ensure a free and fair electoral process and to respect the freedoms of assembly, association, and speech. It is with regret that we conclude this election fell short of international standards.
      The OSCE’s Office for Democratic Institutions and Human Rights (OSCE/ODIHR) and the OSCE Parliamentary Assembly highlighted in their October 10 preliminary statement serious shortcomings that need to be addressed in order for Azerbaijan to fully meet its OSCEcommitments. The United States agrees with this assessment and shares OSCE concerns. Other credible non-government organizations such as the Election Monitoring and Democracy Studies Center reported similar shortcomings. On election day, procedural irregularities were observed including:
      1) ballot box stuffing;
      2) serious problems with vote counting; and
      3) failure to record the number of received ballots.
      Leading up to election day, the Government of Azerbaijan also maintained a repressive political environment. Authorities interfered with the media and civil society routinely, sometimes violently interrupted peaceful rallies and meetings before and occasionally during the campaign period, and jailed a number of opposition and youth activists.
      At the same time, the United States notes the comments in the OSCE statement on constructive steps taken by the Government of Azerbaijan during the election campaign, including the successful registration of Jamil Hasanli and certain other opposition candidates, authorization of some opposition campaign rallies, the decision to invite the OSCE to observe the election, and efficient technical preparation for the election.
      Democracy is more than one election. The United States urges the Government of Azerbaijan to respect the freedoms of peaceful assembly, association, and speech. We urge restraint and avoidance of violence by all in the post electoral period. We remain committed to supporting the people of Azerbaijan and working with the Government to further efforts to achieve Azerbaijan’s full potential as a stable, prosperous, and democratic member of the international
      community.

    • Et la réaction à la déclaration de l’ambassade…

      Foreign Ministry : State Dept statement on Azerbaijan election unacceptable - AzerNews
      http://www.azernews.az/azerbaijan/60594.html

      Azerbaijan’s Foreign Ministry expresses regret over the U.S. State Department’s statement on the presidential election held on October 9 and considers it unacceptable, the Foreign Ministry said on October 11.
      According to the ministry’s statement, the election was held freely, democratically, fairly and transparently under the observation of 52,000 local and 1,300 international monitors and on the basis of Azerbaijan’s Constitution and the electoral legislation.
      The results of the election and the entire election process were assessed as free, democratic and fair by the missions of the European Parliament, Parliamentary Assembly of the Council of Europe, OIC, TURKPA, CIS, GUAM and other international organizations, as well as by the observation missions from over 100 countries.
      The registration of candidates and the campaigning were conducted transparently in accordance with the electoral legislation, and the freedom of assembly and expression was ensured, the Foreign Ministry’s statement said.
      In general, the election was one more important step towards democracy, said the statement.
      The organization of the election process again demonstrated that in accordance with the assumed obligations, Azerbaijan has achieved considerable success in improving the conduct of elections as an important element of the democratic process, the statement said.
      The Foreign Ministry said sporadic cases of irregularities and technical shortcomings were attributed to the entire electoral process instead of being forwarded to relevant entities in accordance with the Azerbaijani legislation and it was maintained that the election did not meet international standards, which cannot be regarded as a fair stance.
      Such an attitude brings the Azerbaijani-U.S. relations into question and is deemed absolutely biased, unacceptable and disrespectful to the Azerbaijani citizens who freely expressed their opinion in the election, the ministry said.

  • Vingt minutes avant la mort : récit de la dernière exécution française
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/10/09/c-est-a-ce-moment-qu-il-commence-a-realiser-que-c-est-fini_3492565_3232.html

    C’est un document d’histoire, une part oubliée de notre mémoire, un témoignage sobre et saisissant que l’ancien garde des sceaux Robert Badinter a confié au Monde. Il s’agit du « procès-verbal » intime de la dernière exécution capitale en France. Le 9 septembre 1977, Hamida Djandoubi, manutentionnaire tunisien coupable du meurtre de sa compagne, Elisabeth Bousquet, est guillotiné à la prison des Baumettes de Marseille. Juste après l’exécution, la doyenne des juges d’instruction de la ville, Monique Mabelly (1924-2012), commise d’office pour y assister, consigne par écrit ce qu’elle a vu et ressenti.
    Trois pages sobres et retenues mais aussi d’effroi et de colère contenue pour décrire les dernières minutes d’Hamida Djandoubi. De la cellule où l’on vient chercher le condamné jusqu’à l’endroit où il sera guillotiné, l’auteur décrit avec précision les circonvolutions autour de la dernière cigarette, les vaines tentatives pour retarder le moment fatal, le couperet qui fend le corps en deux.

    Quelques lignes écrites au retour d’une exécution qui suscite en elle « une révolte froide » afin de témoigner. Monique Mabelly léguera dix ans plus tard ce manuscrit à son fils, Rémy Ottaviano, qui l’a remis il y a quelques semaines à Robert Badinter.

    #justice #France #peine_de_mort #guillotine #peine_capitale

  • #voile, #hijab, #niqab, #burqa et #ladygaga : la foire aux symboles pour spectateurs désengagés
    La #Chartedesvaleurs au pays de #Québécor
    Des opinions paniquées
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/10/03/des-opinions-paniquees_3489350_3232.html

    On cancane à propos des musulmanes voilées comme le feraient des lecteurs de presse people à propos d’une célébrité. Cette fixation des regards européens sur les signes religieux portés par les musulmanes partage beaucoup de points communs avec le phénomène de la visibilité médiatique qui se déploie autour de stars, dont on finit, pour certaines, par ne plus les reconnaître que par leur excentricité. Tout le monde sait à quoi ressemble un foulard ou une burqa. Ils sont reconnus, quel que soit le contexte de leur apparition, et reconnaissables, quand bien même vous et moi ne sommes jamais allés en Afghanistan ou n’avons jamais croisé de femmes portant un foulard en bas de chez nous.

    Un peu comme Lady Gaga finalement, que vous et moi n’avons probablement jamais vue ailleurs que sur un écran de télévision. La capacité à être vue et reconnue de Lady Gaga rejoint celle des femmes portant le foulard ou le voile intégral. A cela près que Lady Gaga est « blanche ». Et que la femme voilée tient de l’antimodèle dans les contextes européens : il s’agit bien d’un exemple à ne pas suivre.

    • La plupart des discussions publiques se sont concentrées sur les enjeux politiques et les préjudices potentiels que le port d’un vêtement religieux pourrait causer à la société, sur le plan de sa cohésion sociale et de la fidélité à ses « valeurs » nationales, révélant la tension entre la protection de droits fondamentaux comme la liberté de conscience et l’exercice de ces droits. L’impact de ces interdictions sur l’ensemble des musulmanes, voilées ou non, reste à faire. Tout comme l’analyse du « bien » produit par ces lois prohibitionnistes : qu’ont-elles permis de réaliser ? Quelles situations se sont trouvées, à la suite de leur application, améliorées ? Pourquoi le lien entre ces lois, leurs effets, et la situation plus générale des musulmanes qu’elles visent, jeunes filles ou adultes, dans leur accès à l’éducation, au marché de l’emploi, à la santé n’est-il jamais fait ?

  • Qatar’s migrants: how have they changed the country? | News | theguardian.com
    http://www.theguardian.com/news/datablog/2013/sep/26/qatar-migrants-how-changed-the-country

    Qatar has become almost unrecognisable from the tiny nation it once was. We look at the data to find out how migration changed everything and what happens when a nation swells so quickly.

    The real answer lies in Qatar’s migrant population, otherwise bluntly referred to in government statistics as ’non-Qataris’. In terms of rights, migrants might not be powerful - but in numbers they are.

    ’Qataris’ in work: 71,076
    ’Non-Qataris’ in work: 1,199,107

    That means immigrants make up an astounding 94% of Qatar’s workforce, and 70% of it’s total population.


    #data #Qatar #migration #travail