L’ancien chef des renseignements séoudiens, Turki al-Fayçal, annonce que le Liban est au bord de la guerre civile si le Hezbollah continue à soutenir Bachar Assad et à ne pas se conformer aux ordres du Tribunal spécial sur le Liban :
▻http://www.al-akhbar.com/node/193687
ووسط هذه الأجواء الساخنة، حذر مدير الاستخبارات السعودية السابق الأمير تركي الفيصل من أن «لبنان بات على حافة حرب أهلية مع مواصلة حزب الله تطبيق أجندته الخاصة». وقال في محاضرة ألقاها في مؤتمر عربي - أميركي، إن «السعودية تؤمن بوجوب فرض القانون في لبنان ودعم كافة الجهود الرامية إلى وقف تدخل حزب الله في سوريا وجلب قادته المشتبه بتورطهم في اغتيال الرئيس رفيق الحريري إلى المحكمة».
Une version un peu plus plus francophone sur L’Orient-Le Jour :
▻http://www.lorientlejour.com/article/838939/turki-el-faycal-le-liban-est-au-bord-de-la-guerre-civile.html
L’émir Turki el-Fayçal, ancien responsable des services saoudiens de renseignements, a affirmé hier que « le Liban est au bord de la guerre civile, le Hezbollah poursuivant la mise à exécution de son agenda privé sans considération pour la loi ou le système politique ». Dans une allocution prononcée au cours d’une conférence arabo-américaine, au cours de laquelle il a appelé l’Occident à user de la force pour déloger le régime Assad, l’émir saoudien a estimé que le Hezbollah est « prêt à risquer les fondements mêmes du système libanais dans son ensemble pour empêcher l’effondrement du régime Assad et entraver les travaux du Tribunal spécial pour le Liban ». « L’Arabie saoudite croit dans la nécessité du règne de la loi au Liban et du soutien à tous les efforts visant à mettre un terme à l’ingérence du Hezbollah en Syrie et à amener devant le TSL tous les suspects dans l’affaire Hariri. »
Voilà qui va dans le sens de l’analyse d’Ibrahim al-Amine, hier, avançant que l’Arabie séoudite exigeait, en échange de Genève II, des concessions sur le Liban :
▻http://seenthis.net/messages/187778
Many indicators suggest that Riyadh wants to be rewarded in Lebanon, in the form of imposing a government of their choosing. […] Riyadh hopes to form a government that would ultimately pressure Hezbollah to pull its forces out of Syria, which is currently the monarchy’s overwhelming priority.