• Planneur stratégique chez #Publicis. C’est sûr que ces gens là n’ont à cœur que le bien commun et l’avenir du service public.

      Même si dans certains domaines, cela apporte des améliorations, il faut quand même rappeler que le mouvement « open data » est d’origine anglo-saxonne et a souvent démarré dans un contexte de palliation du service public. C’est-à-dire essayer de générer des trucs en communs là où il n’y avait pas (ou plus) de service public suffisant.

      Même si ce n’est pas le cas partout, plusieurs initiatives venaient d’associations de citoyens, tentant d’améliorer les choses pour mieux vivre là où ils habitent. Du point de vue d’un gouvernant libéral, c’est quand même une aubaine où il peut facilement inverser la cause et la conséquence : ouvrir des données brutes pour que d’autres que les collectivités s’occupent des services liés.

      En #France, je sais de source sûre que dans plusieurs endroits, on met alors en place de l’#open-data contre les #services-publics, c’est-à-dire dans une optique de déplacement des services vers des entreprises privées. Que ce soit pour la gestion du stationnement, le tourisme, etc.

      Tout ce qui pourrait générer un centième de millième de valeur (donc de croissance), sera tenté.

    • Un investissement massif dans des solutions prédictives capables de rationaliser l’activité humaine, d’anticiper ses besoins et d’offrir des services sur-mesure, serait, in fine, à même de réduire ses coûts et d’améliorer l’expérience des usagers.

      Pour l’éducation, il serait possible, en utilisant des informations provenant de sources diverses comme, parmi d’autres, les données sociodémographiques, le taux d’absentéisme et les résultats des enfants scolarisés, d’analyser efficacement les performances des différents établissements pour gommer les déséquilibres en déployant des moyens adaptés à des besoins spécifiques.

      #cybernétique > #sociologie

    • @rastapopoulos : « En #France, je sais de source sûre que dans plusieurs endroits, on met alors en place de l’#open-data contre les #services-publics, c’est-à-dire dans une optique de déplacement des services vers des entreprises privées. Que ce soit pour la gestion du stationnement, le tourisme, etc. »

      Je ne suis pas sûr qu’on mette de l’#opendata contre les #servicespublics à moins de dire qu’on mette des opérateurs de services contre les #servicespublics... Auquel cas, ce n’est pas tant l’#opendata qui est en cause, mais bien la privatisation de services publics qui concerne 1000 types de services bien plus essentiels que l’opendata (qui n’est qu’un épiphénomène) comme la distribution de l’eau, la collecte des déchets, etc. Pousser les opérateurs de services à publier des données ouvertes sur les services qu’ils opèrent me semble aller plutôt dans le sens d’une réappropriation par l’acteur public.