Le lieutenant Columbo contre la condescendance de classe
►http://blogs.mediapart.fr/edition/petite-encyclopedie-critique/article/111013/le-lieutenant-columbo-contre-la-condescendance-de-classe
#Columbo #séries #classes #sociologie
Le lieutenant Columbo contre la condescendance de classe
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#Columbo #séries #classes #sociologie
Le lieutenant Columbo contre la condescendance de classe
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La thèse que je défends est que le succès de la série Columbo tient à ce qu’elle met en scène un affrontement de classe dans lequel le dominé parvient, en dernier ressort, à triompher du dominant. Et la jubilation du spectateur est d’autant plus vive que cette chute ultime paraissait improbable en regard de l’inégalité qui marquait initialement leurs rapports.
#lutte_des_classes #cultures_populaires
J’aime beaucoup l’interprétation des signes de la fracture sociale propres à la société américaine :
Mais ce qui fait l’originalité de Columbo est qu’il se déploie dans un univers de signes qui est celui d’une société divisée en classes : le David qu’incarne le lieutenant est issu d’un milieu populaire d’immigrés italiens ; ses loisirs (jouer au bowling avec son épouse, promener son chien…), ses goûts alimentaires (le chili, les hot-dogs…) ou culturels (la musique country, les valses de Strauss…), ses biens matériels (une 403 Peugeot menaçant ruine, les éternels mêmes costume et imperméable), son inclination à solliciter des « bons plans » pour obtenir un bien ou un service à moindre coût… attestent d’une insertion au sein des fractions modestes de la société américaine. Les Goliath, à l’inverse, appartiennent aux couches privilégiées : tous richissimes, ils affichent une opulence qui n’est pas qu’économique mais également politique, culturelle ou symbolique : auteurs de best-sellers, experts gastronomes, scientifiques éminents, officiers autoritaires, chefs d’entreprise, politiciens ambitieux, journalistes redoutés, stars d’Hollywood, vedettes du petit écran…
Ce qui est remarquable, c’est que sous cet angle de lutte des classes, les coupables affichent généralement cette morgue insupportable de ceux qui s’estiment au-dessus des lois.
Le dessin animé « Scoubidoo » voyait toujours des scénarios visant à démonter les coups montés de capitalistes cupides, prêts à tout pour spolier les populations... :-)
@petit_ecran_de_fumee
Je crois que tu as au moins un contradicteur :
Capitalist indoctrination in Scoody-Doo
▻http://ihaveathinkproblem.wordpress.com/2012/10/14/capitalist-indoctrination-in-scooby-doo
If this degradation isn’t enough amongst the group, the corporate capitalist agenda is portrayed through the plot of each and every episode. They call themselves the “gang”, much like David Cameron’s “big society”, seeming to be inclusive but in reality just perpetuating class differences. The “gang” travels around the country, looking for what they perceive to be injustices perpetrated by members of the public. While this may seem commendable, a closer look reveals that they are little more than an institutionalised group of youths attacking struggling self-employed businessmen for crimes which would never be questioned in corporate organisations. Forget Scooby Doo, this program is pretty much a documentary about the Hitler Youth.
Damned, c’est vrai :-) Je me disais bien que Sammy/Shaggy avait tout d’un agent double déguisé en fumeur de joint !
C’est Mark Kennedy en fait !
▻http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/11/08/l-espion-anglais-qui-a-piege-le-groupe-de-tarnac_1787480_3224.html