• Le premier producteur mondial de pétrole et gaz ? Les Etats-Unis, Actualités

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0203048206168-le-premier-producteur-mondial-de-petrole-et-gaz-les-etats-uni

    Portée par l’exploitation du schiste, la production américaine devrai atteindre cette année 12 millions de barils par jour, plus que l’Arabie Saoudite et que la Russie.

    http://www.lesechos.fr/medias/2013/10/04/613963_0203048206403_web_tete.jpg

    #énergie #états-unis #gaz #pétrole

  • Le jeu vidéo, à l’aube d’une nouvelle ère
    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/dossier/xbox_ps4_jeux_video/index.php
    Dossier réalisé par Les Echos | 30/10/13

    L’#industrie du jeu vidéo est en passe d’achever le plus long cycle de consoles de sa jeune histoire. La précédente génération de machines aura duré près de 7 ans. Les nouvelles machines de Microsoft et de Sony, la Xbox One et la Playstation 4, arrivent enfin en boutique. De nombreux jeux sont prêts, la richesse du catalogue étant le principal argument de ventes pour les fabricants de consoles.

    #jeux_vidéo via @pr cc @bb

    SOMMAIRE


    – L’industrie du jeu vidéo s’attend à une fin d’année exceptionnelle
    – Paris Games Week, une vitrine pour la filière française
    – Jeux vidéo : une stratégie de marques risquée
    – Les Français consacrent plus de 12h par semaine aux jeux vidéo, notamment sur mobile
    – Un senior sur deux joue aux jeux vidéo
    #Sony vise 5 millions de PlayStation 4 vendues d’ici au printemps 2014
    #Microsoft accélère la mise en place de sa nouvelle stratégie produits
    #Ubisoft perd le quart de sa valeur en Bourse
    – Les « Lapins crétins » d’Ubisoft s’invitent à la télévision
    – Après la série « Lapins crétins », Ubisoft prépare un long métrage avec Sony
    – « Grand Theft Auto » : le retour d’un jeu vidéo mythique #GTA
    #Supercell, le surdoué finlandais des jeux vidéo change de mains
    – L’ex-star du jeu vidéo #Zynga s’enfonce dans la crise
    – Jeu Vidéo, l’Expo : ce qui mérite le détour

  • Les rémunérations des patrons européens en forte hausse, Actualités
    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0203095672920-les-remunerations-des-patrons-europeens-en-forte-hausse-62333
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    La hausse des rémunérations des dirigeants d’entreprises en Europe a largement dépassé la progression de l’inflation, grâce au développement des plans d’intéressement à long-terme, selon une étude du cabinet Hay Group publiée mardi. Les rémunérations totales ont ainsi progressé de 6,9% sur les douze derniers mois, indique la société de conseil américaine, qui s’est intéressée à la paie de plus de 1.500 cadres dirigeants travaillant pour des grandes entreprises dans 21 pays européens.
    Leur salaire de base a progressé de seulement 2,5%, soit 0,1 point de moins que l’inflation, mais la valeur des plans d’intéressement financiers à long-terme ont de leur côté bondi de 8,5%, selon cette étude. Plus d’entreprises ont eu recours à ce type de rémunération et pour des montants plus importants. Il s’agit le plus souvent d’actions versées pour partie après une certaine durée et à condition d’avoir rempli certains objectifs financiers.
    Cette tendance cache des disparités importantes entre les pays et les secteurs. Les paies étaient ainsi en moyenne plus élevées en Espagne et en Suisse, alors qu’elles sont plus modérées dans les pays nordiques. « Les comités de rémunération sont soumis à un casse-tête : comment les entreprises peuvent-elles limiter la hausse des paies face aux critiques et en même temps attirer et fidéliser les meilleurs ? », souligne Carl Sjöström, de Hay Group.
    « Ils sont en réalité pris entre le marteau et l’enclume. Avec la reprise économique en Europe et une chasse aux talents plus intense, on devrait assister à un plus grand hiatus entre les entreprises et les investisseurs », a-t-il ajouté. Les actionnaires font en effet de plus en plus souvent pression pour que la rémunération des dirigeants reste sous contrôle et liée à la réussite de l’entreprise.

    Les #rémunérations des #patrons-européens en forte #hausse !
    #progression de 6,9% sur les douze derniers mois
    #économie

  • Evasion fiscale : les propositions du Sénat, Actualités
    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0203087639887-evasion-fiscale-les-propositions-du-senat-621920.php
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    Peu de révélations, mais 34 propositions. Publié ce matin, le rapport du Sénat sur « le rôle des banques et des acteurs financiers dans l’évasion des ressources financières » laissera sans doute certains lecteurs sur leur faim. Les sénateurs ont en effet surtout identifié de nombreuses questions, parlant du « trou noir » des statistiques financières internationales, de « l’ombre » du blanchiment ou encore des « zones d’ombre » de « l’affaire HSBC » (au cours de laquelle un listing de clients Français détenant un compte en Suisse avait été exfiltré).
    Pour en apprendre davantage, on attendra un nouveau rapport - que les sénateurs appellent de leurs vœux - consacré aux « activités des entreprises financières dans les territoires du offshore ». En attendant, ce sont précisément ces nombreuses inconnues qui nourrissent les recommandations des sénateurs. L’un de leurs objectifs étant justement d’améliorer l’information. Ils proposent notamment d’« assurer une protection adaptée des lanceurs d’alerte » et de « doter les personnels dédiés au contrôle interne de conformité d’un statut de salarié protégé ».
    Un volet offensif
    Un deuxième volet de proposition se montre nettement plus offensif, cherchant à responsabiliser « toute la chaîne des acteurs » de l’évasion fiscale, depuis les sociétés qui font de la publicité pour des montages répréhensibles, jusqu’aux « repentis » qui pourraient dans certains cas bénéficier de « remises pénalités fiscales » s’ils investissent dans « l’économie réelle ». Excluant « toute idée d’amnistie », cette proposition relève « d’un champ purement pragmatique », visant seulement « à ouvrir le débat », a souligné le rapporteur Eric Bocquet. Pour les autres acteurs, c’est tout un arsenal qui est proposé, sans qu’aucune date ou véhicule législatif précis ne soit cependant évoqué. Du côté des prescripteurs, un délit spécifique « d’incitation à la fraude fiscale » pourrait être créé. Cela comprendrait notamment la répression du démarchage et de la publicité pour des dispositifs d’évasion fiscale. Les auteurs du rapport appellent aussi à la constitution d’un « registre international des trusts », à l’extension de l’obligation des comptes bancaires « aux entreprises au minimum lorsque ces comptes sont tenus dans des Etats non coopératifs », ainsi qu’à une obligation, pour les intermédiaires d’une « déclaration préalable des schémas d’optimisation fiscale ».

    #Evasion-fiscale
    #propositions
    #Sénat ( rapport )
    #cour-des-comptes

  • Sécurité sociale : l’autre bataille des taxes, Actualités
    http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203080988608-budget-de-la-securite-sociale-trois-taxes-controversees-en-de

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    La refonte des prélèvements sociaux sur les PEA divise
    Le projet de loi prévoit une refonte des taxes qui pèsent sur les produits de placement. Les prélèvements sociaux s’appliquant à la majorité des produits s’élèvent à 15,5 %, mais les taux peuvent être inférieurs selon la date de réalisation des gains. L’exécutif veut harmoniser la règle, ce qui doit dégager 600 millions d’euros en 2014, issus pour l’essentiel des plans d’épargne en actions (PEA). « En modifiant le régime fiscal des contrats déjà signés, vous créez une véritable rupture de la confiance accordée par les Français au système », dénonce Véronique Louwagie (UMP).
    Même au sein du Parti socialiste, cette mesure ne fait pas l’unanimité. La députée Valérie Rabault, rapporteure (PS) pour avis du projet de loi au nom de la commission des Finances, « regrette que cette mesure soit appliquée uniformément à tous les types de produits alors même que certains d’entre eux constituent la base d’une épargne pour les ménages les moins aisés ». Pour Laurent Grandguillaume (PS), le fait que cette mesure « entre en vigueur de manière rétroactive à la date du 28 septembre 2013 peut poser problème à des entrepreneurs, alors qu’ils ne font par exemple que vendre des actions de leur PEA pour réinvestir dans une autre société ».

    "Le détournement de la taxe sur les retraites alimente les critiques
    Depuis le 1er avril dernier, la moitié des retraités s’acquittent d’un prélèvement de 0,3 % sur leurs pensions. Destinée à améliorer la prise en charge des personnes âgées dépendantes, cette contribution, qui rapportera 645 millions d’euros en 2014, finance en réalité le Fonds de solidarité vieillesse, qui prend en charge le minimum vieillesse et les cotisations retraite des chômeurs. Un « détournement de fonds », dénoncent les acteurs du secteur et certains députés, de droite comme de gauche.
    Pour éteindre la polémique, Jean-Marc Ayrault a dévoilé la semaine dernière un calendrier pour la réforme de la dépendance . La taxe servira bien à augmenter les aides aux personnes âgées, mais pas avant 2015. Les députés socialistes se sont félicités de cette annonce, mais ils maintiennent la pression sur le gouvernement. En commission, ils ont adopté un amendement qui dirige dès 2014 une partie du rendement de la taxe – 130 millions d’euros –- vers les aides aux personnes âgées dépendantes...."

    #Sécurité-sociale
    #taxes
    #PEA
    #Red-Bull

  • Cinq ans après Lehman, on cherche toujours la prospérité, Chroniques
    http://www.lesechos.fr/opinions/chroniques/0203068068373-cinq-ans-apres-lehman-on-cherche-toujours-la-prosperite-61852

    Avec 27 millions d’Européens au chômage et 22 millions d’Américains sans emploi à temps complet, le discours ambiant sur la sortie de crise est presque indécent. Et les risques d’un nouveau choc sont toujours là.

    http://www.lesechos.fr/medias/2013/10/17/618529_0203070830904_web_tete.jpg
    En 2008, lorsque la banque d’investissement Lehman Brothers a fait faillite, déclenchant la pire crise financière mondiale depuis la Grande Dépression, les causes en étaient évidentes aux yeux de la majorité des observateurs. Un système financier démesuré et dysfonctionnel, ayant mal réparti le capital et, plutôt que de gérer les risques, les ayant engendrés. La déréglementation financière et l’argent facile avaient suscité des prises de risque inconsidérées. La politique monétaire à elle seule allait se révéler insuffisante pour relancer l’économie, même si l’argent de plus en plus facile a permis d’éviter l’effondrement complet du système financier. Aussi a-t-il fallu s’appuyer davantage sur la politique budgétaire en passant par une hausse des dépenses publiques.
    Cinq ans plus tard, si certains en Europe et aux Etats-Unis se félicitent d’avoir évité une dépression, personne ne peut prétendre que la prospérité est de retour. L’Union européenne émerge seulement d’une récession à double creux (un triple creux pour certains pays) et certains membres sont encore en dépression. Le PIB de beaucoup de pays de l’UE reste encore inférieur ou à peine supérieur à ce qu’il était avant la dépression. Près de 27 millions d’Européens sont au chômage.
    Aux Etats-Unis, 22 millions d’Américains sont en quête d’un emploi à temps complet. Il faut remonter à l’époque où les femmes ont commencé à travailler pour retrouver un tel niveau de chômage. Le revenu et le patrimoine de la plupart des Américains sont inférieurs à ce qu’ils étaient bien avant la crise. Le salaire moyen des travailleurs est plus bas qu’il ne l’a jamais été depuis quarante ans.....

    #Lehman
    #prospérité
    #PIB
    #marchés-financiers
    #produits-dérivés
    #taux-d'intérêt
    #Joseph_E.Stiglitz, est prix #Nobel d’économie et professeur à l’université Columbia, à New York

  • Pas de sortie de crise sans euthanasie des rentiers, Chroniques
    http://www.lesechos.fr/opinions/chroniques/0203065563791-pas-de-sortie-de-crise-sans-euthanasie-des-rentiers-617503.ph

    Pour guérir d’un excès de dettes, un endettement encore plus grand est une impasse. Des économistes cherchent d’autres solutions, qui passent par l’impôt ou le défaut. Dans les deux cas, l’épargnant est le perdant.

    http://www.lesechos.fr/medias/2013/10/15/617503_0203066055898_web.jpg

    Un drogué peut-il lutter contre une overdose avec un shoot encore plus puissant ? Evidemment non. Un ivrogne contre le coma éthylique en ouvrant une nouvelle bouteille ? Pas plus. Une économie contre un excès de dettes en empruntant encore plus ? Sans doute pas… sauf que les gouvernants des pays avancés racontent aujourd’hui le contraire. Cinq ans après avoir connu une terrible crise de surendettement, le monde occidental serait aujourd’hui reparti sur la voie de la croissance avec une dette encore plus élevée (à l’exception notable de l’Allemagne). Le fardeau dépasse pourtant désormais deux années de PIB. La faute à la dette publique, bien sûr, mais aussi à la dette privée. Dans un pays comme la France, la dette des entreprises et des particuliers a augmenté de 30 points de PIB en une décennie - autant que celle de l’Etat.
    Au risque de se répéter, il n’y a que quatre moyens de se débarrasser de ce satané excès de dette. Le premier est la croissance, qui donne des moyens supplémentaires pour honorer ses engagements. Mais elle est plombée, à la fois par le fardeau financier, les destructions de capital humain et physique provoquées par la crise et des gains de productivité amoindris. Le deuxième est l’inflation, qui érode la valeur réelle de la dette et de son service. Mais le surplomb de dette freine les prix et les banques ont trop besoin d’argent pour faire circuler les énormes quantités fabriquées par les banques centrales. Sans oublier le vieillissement de la population, qui induit une préférence accrue pour une stabilité des prix préservant l’épargne. Le troisième moyen est la rigueur. On se serre la ceinture pour rembourser. Mais, à trop serrer, on risque l’étouffement, comme l’a montré l’histoire de l’Europe ces trois dernières années. Reste alors… le défaut.

    #économie
    #crise
    #rentiers
    #banques
    #bankers
    #endettement

    • Petit retour sur le sketch du FMI..

      Le FMI envisage enfin, dans un petit encadré logé après la conclusion, une taxe exceptionnelle de 10 % sur le patrimoine privé des Européens (net d’emprunts).

      C’est quoi un patrimoine privé net d’emprunt ? C’est les liquidités ou les actifs ? Par exemple, si j’ai pour 3 millions de placements juteux, et que je prends un emprunt de millions pour acheter un yacht, j’espère que mon patrimoine net d’emprunt ne sera pas nul, si ? Dans le cas contraire ce serait un foutage de gueule incroyable et une incitation à s’endetter encore plus !!!
      C’est dingue cette incapacité à dissocier l’épargne et la dette nécessaire (projet économique : acquérir sa maison, un commerce pour son activité professionnelle) de l’épargne et dette spéculative parasite (vouloir faire de l’argent avec de l’argent).
      Cette incapacité du FMI à parler d’économie réelle m’afflige...

  • Gaz de schiste : pourquoi l’Europe ne doit pas se leurrer, Analyses de la rédaction
    http://www.lesechos.fr/opinions/analyses/0202999491467-gaz-de-schiste-pourquoi-l-europe-ne-doit-pas-se-leurrer-61426

    http://www.lesechos.fr/medias/2013/10/07/614264_0203049319680_web_tete.jpg

    Les gaz de schiste sont devenus en France l’objet de tous les fantasmes. Et feront encore l’actualité cette semaine, puisque le Conseil constitutionnel doit rendre vendredi un avis très attendu sur la loi interdisant dans l’Hexagone la technique permettant de les exploiter... Lever cette interdiction permettrait selon leurs partisans de réduire notre facture énergétique, de restaurer la compétitivité de notre industrie, de créer des centaines de milliers d’emplois. Car, selon l’US EIA, une administration américaine de statistiques sur l’énergie, l’Hexagone recélerait des réserves de gaz et de pétrole de schiste considérables : 3.870 milliards de mètres cubes de gaz et 4,7 milliards de barils de pétrole. Soit, près de quatre-vingts ans de consommation pour le gaz, et près de soixante ans pour le pétrole. De quoi alimenter les rêves les plus fous. Les Français ne sont pas les seuls à fantasmer ainsi. La Pologne espère réduire sa dépendance à l’égard de la Russie, la Grande-Bretagne compte compenser le déclin de ses champs en mer du Nord...
    Aux Etats-Unis, ces hydrocarbures non conventionnels ont, il est vrai, provoqué une révolution. Entre 2005 et 2012, la production de gaz y a augmenté de 33 % et celle de pétrole de 28 %. Selon une étude toute récente de l’IHS Cera (qui conseille l’industrie pétrolière), ce boom a conduit en 2012 à la création de 2,1 millions d’emplois (y compris indirects et induits), généré 75 milliards de dollars de recettes fiscales, et accru les revenus de chaque foyer de 1.200 dollars. Le pays a doublement bénéficié de l’effet « pétrole et gaz de schiste » : non seulement son économie a tiré partie du regain d’activité de l’industrie pétrolière elle-même, mais elle a aussi profité de la baisse spectaculaire du prix du gaz liée à la hausse de la production : il a été divisé par quatre en six ans. Un avantage compétitif énorme, qui a bénéficié aux industries fortement consommatrices d’énergie et amorcé un phénomène de réindustrialisation aux Etats-Unis. L’indépendance énergétique du continent nord-américain d’ici à la fin de la décennie est désormais considérée comme une hypothèse plausible.
    Force est pourtant de constater que l’Europe n’est pas l’Amérique. Même en supposant que les doutes aient été levés sur les pollutions liées à leur exploitation, et que la technologie utilisée, la fameuse fracturation hydraulique, soit partout autorisée, les gaz de schiste ne provoqueront pas en Europe un choc économique de même ampleur qu’aux Etats-Unis. L’argument est régulièrement brandi par leurs opposants, mais il est aussi largement partagé par les industriels experts du pétrole et du gaz.
    Aucune étude sérieuse n’a été réalisée sur le sujet. L’exercice relève de la mission impossible puisque personne n’a aujourd’hui aucune idée du potentiel réel de l’Europe. Les estimations avancées par US EIA ou d’autres administrations nationales reposent sur les hydrocarbures a priori présents dans le sous-sol, en fonction de la géologie, et non sur ceux qui seraient récupérables à un coût acceptable. Or il est rare que le taux de récupération soit supérieur à quelques pour cent. Même s’il atteignait 10 % en moyenne - un niveau plutôt optimiste -, la production potentielle de gaz de schiste ne dépasserait pas au total 1.300 milliards de mètres cubes en Europe. Soit, sur une durée de production de vingt-cinq ans, à peine 5 % de la consommation européenne annuelle. Un calcul très théorique, mais qui a le mérite de rappeler les ordres de grandeur. Aux Etats-Unis, les gaz non conventionnels ont représenté 56 % de la consommation en 2012.

    #gaz-de-schiste
    #Etats-Unis