• Procès de l’UIMM : les syndicats refusent d’endosser le rôle du bouc émissaire
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    De fait, curieusement, à ce stade du procès, seuls les syndicats sont désignés et pas les partis politiques. Pourtant Denis Gautier Sauvagnac a plus que suggéré qu’ils étaient également destinataires des fonds de l’UIMM en déclarant :
    « Pour les partis, je n’avais pas la possibilité de vérifier et pour les parlementaires, oui, certains ont soutenu des amendements [rédigés par l’UIMM] ».
    Pourtant, le financement politique par l’UIMM est un secret de polichinelle. Ainsi, Bernard Giroux, un ancien haut cadre du Medef et de son ancêtre le CNPF, dans son récent ouvrage « Medef, confidences d’un apparatchik » (Editions L’Archipel, 17,95 euros) évoque les notes de Georges Albertini, ce vigoureux anti communiste au cœur de bien des affaires de l’après-guerre, à l’occasion de la création du RPR. Extrait d’une note du 4 février 1977 :
    « Le patronat a finalement donné 5 millions de francs à Chirac pour les élections municipales. Les fonds ont été remis à Jérôme Monod, soit un million du CNPF, un de l’UIMM, un du GIM [la branche de la région parisienne de l’UIMM], un de la Fédération du bâtiment et un du groupe Michelin ».