• En Allemagne, une croissance plus faible que prévu
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/10/17/croissance-plus-faible-que-prevu-pour-l-economie-allemande_3497020_3234.html

    Sans même attendre les décisions du futur gouvernement allemand, quatre grands instituts de conjoncture devaient publier, jeudi 17 octobre en fin de matinée, leurs traditionnelles prévisions économiques conjointes. Et, à première vue, la situation de l’Allemagne n’est pas rose. La croissance ne devrait atteindre que 0,4 % cette année, alors que les prévisions initiales misaient sur + 0,8 %.
    Pourtant, selon la presse allemande qui publie des extraits des prévisions jeudi, c’est le message inverse que les quatre instituts (l’Ifo de Munich, le RWI d’Essen, l’IWH de Halle, le DIW de Berlin) veulent faire passer. L’Allemagne se trouve « à l’automne 2013 au début d’une reprise », assurent-ils.

    Selon eux, la croissance devrait atteindre 1,8 % en 2014. Même s’ils avaient initialement prévu 1,9%, ce chiffre devrait permettre à l’Allemagne de compter 42 millions d’actifs – un record dans l’histoire de la République fédérale – et un niveau de chômage qui devrait légèrement baisser, passant de 6,9 % à 6,8 % de la population active. Au total, 235 000 emplois seraient créés cette année et 260 000 en 2014.

    L’inflation devrait rester maîtrisée : 1,9 % en 2014 contre 1,8 % cette année.

    Lire aussi : Allemagne : l’export recule, mais il n’y a pas « destruction du moteur de l’économie »

    Surtout, alors que la CDU d’Angela Merkel consulte une dernière fois ce jeudi le parti social-démocrate afin de former une probable future grande coalition, les économistes estiment que grâce aux bonnes rentrées fiscales, les finances publiques devraient afficher un solde positif de 0,1 % du Produit intérieur brut (PIB) cette année et de 0,3 % en 2014.

    Cet excédent de l’ensemble des comptes publics (Etat, régions, communes et comptes sociaux) pourrait même atteindre 1,5 % du PIB en 2018.

    Même si la dette publique reste supérieure aux critères de Maastricht (60 % du PIB), elle devrait se réduire, passant de 79,4 % du PIB à 75,1 % en 2014.

    #Allemagne
    #croissance plus faible que prévu pour l’ #économie allemande