C’est surtout l’aspect nouvelle nouveauté des nouvelles entreprises ayant des pratiques nouvelles, que je trouve assez lassante, avec nombre d’arguments qu’on mangeait déjà dans Libération en 1999.
M’enfin :
– la mise en place de monopoles incontournables n’a rien de nouveau, c’est le principe même du capitalisme (et, par exemple, des brevets) ; alors développements verticaux et horizontaux...
– l’opposition entre les producteurs qui produisent, et les distributeurs capables d’atteindre le public, ça n’a rien de nouveau, et ça n’est pas lié au NTIC (le libraire touche beaucoup plus sur la vente d’un livre que l’auteur de ce livre ; les agriculteurs se plaignent de la grande distribution, etc.),
– et la capitalisation boursière par-ci par-là,
– et l’opposition brick-and-mortar et pas-brick-and-mortar. Apple et Google font la course pour développer les plus grosses infrastructures (physiques) de machines, Amazon possédait (toujours ?) les plus grosses capacités de stockages aux États-Unis, etc.