Sylvie, 44 ans, et le blues de l’intérim
Et à l’en croire, la situation s’est encore détériorée depuis la dernière crise. Un vrai fossé s’est notamment creusé entre « l’intérimaire, qui n’a droit ni aux RTT, ni aux tickets restaurants » et le « titulaire », analyse-t-elle. « Une fois, une collègue m’a dit que de toute façon, un intérimaire, ce n’est qu’un chômeur en sommeil ! » Sans l’assurance de retrouver à chaque fois du travail, à l’instar de nombreux travailleurs indépendants, Sylvie concède que sa vie privée et sociale en a pris un coup : « Je suis célibataire, sans enfant, et n’ai pas pris de vacances depuis 1982 », souffle-t-elle.
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