C & F Éditions

/culturenum

  • CultureNum
    Ouvrage collectif coordonné par Hervé le Crosnier
    Éditeur : C&F
    978-2-915825-31-2

    http://cfeditions.com/culturenum

    Ce livre rassemble un certain nombre de textes de réflexions autour de la notion de « Culture numérique ». Le numérique (en pratique, le livre parle beaucoup, mais pas uniquement, de l’Internet) est souvent abordé sous l’angle technique (les routeurs, les serveurs, les câbles, les logiciels...) ou sous l’angle anecdotique, rarement sous celui des réelles pratiques de ses innombrables utilisateurs. Ce livre vise à aborder le numérique d’une autre façon : les utilisateurs ne se comportent pas comme le voudraient les marketeux, ils ne se limitent pas aux quelques excès ou délires pointés par le presse à sensation. Mais, alors, ils font quoi ?

    Ma critique : http://www.bortzmeyer.org/culture-num.html

    • Des chocolats pour toutes les excellents critiques de nos livres dans le Diplo ;-))))

      Merci Fil de me citer, mais je n’ai écrit qu’un des articles.

      Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs Stéphane ne parle pas de celui d’André Gunther, que pour ma part je trouve très éclairant sur la manière dont les objets culturels s’adaptent ou non à l’internet, soulignant une distinction entre la diffusion sur internet d’oeuvres qui pourraient être conçues et diffusées par ailleurs, et la naissance d’oeuvres (pour l’instant des oeuvrettes, mais va savoir ce que l’avenir nous réserve) qui sont génétiquement adaptées aux usages des internautes : l’appropriation devenant le critère de distinction.

      Bon, j’ai fait de la coordination, j’ai fait suer les auteurs, alors je connais aussi les autres articles, et je ne partage pas non plus l’avis de Stéphane sur celui de Alain Charriras. Certes, il défend le droit aux revenus des musiciens interprètes... mais surtout, il lève le voile sur les stratégies de l’industrie de la musique depuis 10 ans, sur la marche d’échec en échec... qui se font justement sur le dos des musiciens, au nom d’une volonté de contrôle que l’industrie du disque (et j’oserais ajouter l’inénarrable Hervé Rony) pensait avoir acquise « par naissance ».

      Pour le reste, tout à fait d’accord avec Stéphane... mais lisez le bouquin (il est court et percutant) pour vous faire une opinion...