De la #curation avec “reader”
▻http://beta.reader.fr/a-propos
notre #algorithme sélectionne les contenus partagés sur les réseaux sociaux. Puis nous choisissons à la main ceux qui nous semblent les meilleurs, pour vous les proposer.
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Ah, c’est pour ça qu’il y a autant de like et de RT... hum. La veille superstar plutôt que longue traîne...
Ah oui j’ai oublié #veille évidemment. Via toi sur un autre réseau, Hubert, je fais le lien avec ces histoires récurrentes de #plagiat : ►http://an-2000.blogs.liberation.fr/2014/11/18/plagiat
Yep. Vincent tapes assez juste là où ça fait mal.
A partir de quand la citation - ▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Citation - se termine en plagiat - ▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Plagiat ?
La différence entre l’un et l’autre est l’usage de la référence, la désignation de l’auteur originel, comme le souligne Xavier de la Porte :►http://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2014/11/18/face-saintes-nitouches-plagiat-defendons-copier-coller-256105 . Là où tu tapes juste Vincent, c’est de rappeler que le lien et la citation ne dédouanent pas, d’autant que l’on sait fort bien, qu’effectivement (hélas), la très grande majorité des gens ne cliquent pas sur les liens que l’on propose, sur les renvois que l’on suggère. Est-ce que parler du travail des autres, le traduire, l’expliquer, le référencer relève du plagiat ou de la citation ? A partir de quand y’a-t-il passage de l’un à l’autre ? Pour être l’un de ces plagiaires là, puisque mon travail repose toujours sur les articles des autres (que je lie, cite et oui, souvent paraphrase pour l’expliquer), j’avoue ne pas avoir toujours la réponse, et peut-être trop souvent franchir la barrière... Je me construit des excuses dont je ne suis pas dupe (traduction, explication, pédagogie, mise en perspective...). Et en même temps, une grande partie de notre métier est de rendre compte des mots des autres, d’être leur voix, de dire à d’autres ce qu’ils ont dit, de la manière dont ils nous l’ont dit... Ne sommes nous pas « seulement » des médiateurs, des passeurs, des « rassembleurs »... ▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Journaliste ?
ah oui c’est intéressant
►http://an-2000.blogs.liberation.fr/2014/11/18/plagiat
Il y a quelques années est apparu le « journalisme de liens », concept excitant sur le papier, qui consistait à acter le fait qu’un journal ne pouvait pas tout faire. Sur certains sujets, ainsi, il vaut mieux renvoyer vers un article de qualité d’un concurrent que de le faire a minima chez soi. Cette philosophie magnanime s’est transformé progressivement en un pillage organisé des confrères.
À partir du moment où on met un lien vers le concurrent — sur lequel, de toute façon, personne ne clique — tout semble autorisé. Au départ, le journalisme de liens ne devait être que des liens mis en forme (à la manière de ce que fait aujourd’hui Slate.fr, site pour lequel je collabore, avec Reader). Ce sont aujourd’hui de vrais articles, sans aucune plus-value, qui, au prétexte de signaler le lien au lecteur, lui vole une partie de son audience. Le modèle économique de nombreux sites d’info repose aujourd’hui assez largement sur ces reprises rapidement torchées et parfois si efficaces en terme de clics. Car sur Facebook, Twitter ou Google, le lien n’a pas d’odeur : impossible de savoir s’il est le fruit d’un vrai travail journalistique avant de cliquer dessus. Le copiste aura souvent plus de succès que l’auteur de l’article d’origine. Ce n’est ni plus ni moins que de la prédation d’audience.
Et plus globalement ça rappelle le financement de la presse qui doit être repensé avec Internet, comme pour la musique, tout est si facilement duplicable qu’il n’est plus possible de relier l’auteur et le consommateur.
L’auteur ne peut pas faire payer le consommateur, et le consommateur qui veut bien payer ne peut pas être sûr que ça ira dans la poche de l’auteur.. Il faut réorganiser la distribution, fiabiliser un système de financement équitable... Combien de temps ce système anarchique au mauvais sens du terme pourra-t-il tenir sinon ?
@marclaime les appelait les « nouveaux barbares de l’information en ligne » ; à l’époque c’était les Berrebi et consorts…
▻http://www.monde-diplomatique.fr/1999/07/LAIME/3114
La résistible ascension des nouveaux barbares | Henri Verdier et Christophe Stener
►http://owni.fr/2011/06/01/la-resistible-ascension-des-nouveaux-barbares
Ils s’appellent #Google, #Facebook ou #Apple. Ce sont les barbares du web, qui bousculent les monopoles de l’ancien monde entrepreneurial dont la pérennité dépend d’un effort d’adaptation indispensable.
#Entreprises #Pouvoirs #Amazon #concurrence #ebay #économie #eG8 #réseau #stratégie
Arg ! On dirait les pires bêtises de la Nouvelle économie des années 1999-2000.
Effectivement les géants du web ne respectent rien, mais les assimiler aux barbares, c’est un peu réducteur. Ces firmes américaines qui ont une telle place, elles le doivent aussi à leur travail et leur excellence (technique, managériale, commerciale). Après, il me semble qu’il y a une différence de culture qui fait que nous avons du mal à accepter la méthode de ces boîtes, conquérantes et qui il est vrai ne respectent rien a priori.
Effectivement, le point de vue où les « gentils opérateurs » se font manger par les « méchants OTT », c’est vraiment touchant...
on n’a pas la mémoire courte
►http://www.uzine.net/article81.html
►http://www.monde-diplomatique.fr/1999/07/LAIME/12207
C’est surtout l’aspect nouvelle nouveauté des nouvelles entreprises ayant des pratiques nouvelles, que je trouve assez lassante, avec nombre d’arguments qu’on mangeait déjà dans Libération en 1999.
M’enfin :
– la mise en place de monopoles incontournables n’a rien de nouveau, c’est le principe même du capitalisme (et, par exemple, des brevets) ; alors développements verticaux et horizontaux...
– l’opposition entre les producteurs qui produisent, et les distributeurs capables d’atteindre le public, ça n’a rien de nouveau, et ça n’est pas lié au NTIC (le libraire touche beaucoup plus sur la vente d’un livre que l’auteur de ce livre ; les agriculteurs se plaignent de la grande distribution, etc.),
– et la capitalisation boursière par-ci par-là,
– et l’opposition brick-and-mortar et pas-brick-and-mortar. Apple et Google font la course pour développer les plus grosses infrastructures (physiques) de machines, Amazon possédait (toujours ?) les plus grosses capacités de stockages aux États-Unis, etc.