• Edge 2017 : petit catalogue de biais cognitifs | InternetActu.net
    http://www.internetactu.net/2017/01/31/edge-2017-petit-catalogue-de-biais-cognitifs
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    Les gens, continue-t-il, ont tendance à penser qu’une personne se conduit honnêtement parce qu’elle possède la vertu de l’honnêteté, qu’ils se comportent agressivement ou amicalement selon qu’il possèdent en eux-mêmes la caractéristique de l’agressivité ou de l’extraversion, etc. Pourtant, nous dit-il, « lorsqu’un grand nombre de personnes sont observées dans un large éventail de situations, la corrélation entre le #comportement et le trait de caractère est d’environ 20 % ou moins. Les gens pensent que la corrélation est d’environ 80 % ».

    #science
    C’est une réflexion que je m’étais déjà faite sur le fait que nous sommes bien plus circonstanciels que nous ne le pensons, ce qui renforce l’emprise de l’#acquis sur l’#inné. http://blog.monolecte.fr/post/2009/07/10/lhomme-circonstanciel

  • L’Autre Réseau tire le rideau | Le Monolecte
    http://blog.monolecte.fr/post/2009/03/17/lautre-reseau-tire-le-rideau

    En faisant tourner L’Autre Réseau, je me suis rendu compte, jour après jour, de la difficulté de tenir cette position : on veut soutenir, par exemple, les Indigènes, et l’on soutient du même coup certaines formes de positions identitaires, on veut soutenir les luttes des femmes, et l’on soutient la haine des hommes, on veut soutenir la lutte contre les discriminations, et l’on soutient le retour des discriminations dans leur forme la plus sordide (regardez par exemple la mention « non-mixte » dans le chapeau de cet article : http://lmsi.net/spip.php?article826 ) on veut soutenir la lutte contre l’homophobie, et c’est la haine des hétéros que l’on soutient, on veut publier tout ce qui sort dans les luttes syndicales, on espère la grève générale, et c’est encore les cadres syndicaux bien planqués qui font le bénéfice de notre militantisme anonyme, généreux et bénévole. On veut soutenir la cause palestienne, et l’on soutient du même coup la religion, celle-là même à propos de laquelle Sade écrivait : « On évalue à 50 millions le nombre de morts des guerres de religions. En est-il seulement une qui vaille le sang d’un oiseau ? ».

    Paradoxe et risque du militantisme, que je rapproche, ne m’en veuillez pas, de ce qui s’est dit ici-même il y a quelques jours : http://seenthis.net/messages/415658

  • Discussion concernant la gestion d’un outing d’agression sexuelle comme il s’est passé il y a peu entre spéciale et moi
    Comme plusieurs personnes dont je suis, souhaitent pouvoir analysé ce qui s’est passé et réfléchir à une meilleur gestion. Je met ici mes commentaires que j’ai déplacé. d’ici http://seenthis.net/messages/391679 et de là http://seenthis.net/messages/315340

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    @intempestive, je n’ai pas ressentie que tu me demandait une explication ou quoi que ce soit. C’est que moi aussi ca me fait chier que speciale ai quitter seenthis. Meme si j’étais en rage il faut que je me contrôle sinon je suis aussi une agresseuse. Il y a une continuité dans les violences, mon beau père avait subit le viol gamin par son instit’, ça explique un peu ce qu’il m’a fait mais, biensur, cela ne l’excuse pas. Tout comme moi je n’ai pas d’excuses pour mon agressivité. Surtout si je veux lutter contre la perpétuation de la violence.

    Par rapport aux Stats sur les violences envers les femmes
    Selon l’OMS, 1 femme sur 5 à subit une agression sexuelle avant ces 15 ans, 1sur 3 au cours de sa vie. 50% des viols sont commis sur des mineurs, 94% des victimes sont des femmes ou des filles et 96% des agresseurs sont des hommes. En France on estime qu’il y a 75000 viols de femmes majeurs, sachant que les fille sont aussi nombreuses à subir les viols que les femmes on peu dire qu’il y a 150000 viols par an en France (les hommes sont 1 sur 15 concernant les violences sexuelles sur mineur et 1/26 pour les victimes d’inceste), et il s’agit de viols que les victimes osent dire. Je pense que beaucoup de viols type conjugaux sont toute a fait invisibles même pour les victimes et toute un tas d’abus sont indicibles. La récente affaire Cottrez était d’ailleurs un bel exemple de validation du viol conjugale. C’est démentiel un nombre aussi élevé et un tel silence.

    @odilon je trouve que tu as été très délicate et douce en parlant a spéciale la seule personne qui a été agressive et violence c’est moi (mais je dit pas ca par honte de mon attitude). je suis bien d’accord avec toi au sujet des campagnes sur la violence conjugales. En Espagne ils ont un programme de soins des agresseurs. Tu connait sûrement mais il y a le très beau film de Iciar Bollain « te doy mi ojos » Qui montre ces groupe de thérapie et montre aussi la continuité de la violence entre les générations. le centre psy ou je vais traite aussi les agresseurs. Ce centre est chère et pas remboursé par la sécu mais seulement partiellement pris en charge par certaines mutuelles. du coup je connait des personnes qui n’ont pas pu être soigné la bas faute d’argent ! Les agresseurs y sont peut être soigné sous la contrainte judiciaire. Je poserait la question j’y vais bientôt. En tout cas je me demande comment c’est possible qu’il n’y ai que si peu d’options thérapeutiques pour les victimes et les agresseurs. Tout est fait pour que l’oppression perdure sans fin !

    Pour les personnes que ça intéresse voici le centre en question :
    ▻►http://www.centre-des-buttes-chaumont.org

    J’ai aussi essayé le centre rue Saussure dans le 17 eme
    ▻►http://www.institutdevictimologie.fr
    mais ca c’est mal passé pour moi (ce qui peut être une coup de malchance) et pour deux autres personnes qui m’en ont fait part il y a peu (ce qui me fait dire que c’est peut être pas de la malchance) alors je déconseille ce centre même si celui la est pris en charge par la sécu.

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    Je relie encore cette discussion, et j’ai encore des choses à dire en particulier au sujet de la gestion de ce type de outing.

    Adolecente j’avais parlé de mon "problème de beau-père" à mes potes. A l’époque je n’avais pas d’amies filles et je fréquentait plusieurs bandes de garçons. La plus part des hommes (et garçons) à qui j’en ai parlé ont réagit comme eux. Ils ont été d’abord abasourdi, ou sonné par l’information. Ils n’ont pas parlé tout de suite et lorsqu’ils parlaient ils ne me disaient pas « c’est injuste ce que tu subit » ou « tu doit souffrir, comment on peut t’aidé ». La seule chose qu’ils trouvaient à me dire c’est « on va lui péter la gueule ». Mais ca je savais déjà le faire toute seule, Didier connait bien mon crochet du gauche. En fait je ne leur demandait pas de me venger ni de me protégé, mais de m’écouter et de me soutenir. Sauf que dans leur éducation de mecs, l’écoute, la parole ne sont pas mise en avant comme solution. Je trouvais toujours ca assez ridicule d’ailleurs car mes potes quant ils étaient en face de mon beau père ils étaient très soumis et loin de montrer cette attitude guerrière dont ils se faisaient fort face à moi. La je précise tout de même que mon beau-père avait des moyens de pression sur eux car il savait qu’on fumait tous des joints et a souvent menacer mes potes d’en informer leur parents. Ca explique aussi leur passivité parce que pas mal de mes potes étaient battu par leurs parents (leur père plutôt) mais ils ne le verbalisaient pas comme ca. Ils ne disaient pas qu’ils étaient des enfants battus et maltraités alors que c’est ce qu’ils étaient.
    j’en profite pour mettre un lien de statistiques
    ▻►http://www.lenfantbleutoulouse.fr/quelques-chiffres-sur-la.html
    Parceque si une femme meurt sous les coups tous les 3 jours, ce sont deux enfants par jour qui décedent des conséquences de la maltraitance . Et là on parle seulement des cas reconnus, beaucoup d’accidents domestiques doivent cacher des violences intrafamilliales.

    Si je raconte tout ca c’est que j’ai l’impression de retrouver ce type d’attitude dans les interventions de certains hommes sur ce fil. Je vais donner des noms alors svp ne vous sentez pas agressé, je ne cherche qu’a expliqué ce qui me semble relevé d’une attitude genré face à ces circonstance.
    Comme @monolecte le signale en effet ici les hommes qui sont intervenu ne faisaient pas de mansplanning. Par contre je pense qu’il y a eu des attitude de type « vengeresses » et de type « protectrice » parmi les interventions des personnes qui se sont identifiés de genre masculin.
    Alors je commence avec @fredlm ne le prend pas contre toi mais le fait d’avoir renvoyé @speciale à l’article sur les trolls m’a semblé inapproprié de ta part dans le sens que tu n’es pas légitime pour t’en prendre à spéciale. Moi seule le suis et je pense que c’est ce que @intempestive essaye d’expliqué avec son questionnement sur son comportement. C’était peut être pas conscient de ta part mais c’est une forme d’attaque contre lui.
    Aussi quant tu sort spéciale de la catégorie des victimes à mon avis tu te trompe aussi ou tu dépasse les bornes par rapport à ta place dans le conflit qui m’oppose @spéciale. Ce type de remarque montre un jugement et une condamnation de spéciale alors que tu devrais plutôt te demander ce qui est semblable à spéciale en toi plutôt que de faire comme si tu etait étranger à son comportement.

    Ensuite il m’a semblé voire une attitude de type « protectrice » dans les interventions de @biggrizzly et @nicolasm. Ca me semble plus difficile à expliqué clairement que pour @fredlm. En fait j’ai recu pas mal de mails d’hommes de seenthis et c’etait à mon avis la marche à suivre pour me témoigné leur soutiens. Je vais essayé d’expliqué pourquoi

    En fait dans mon premier message de outing je fini par dire « Bonne journée à toutes et aussi aux rares hommes qui sont pas des bitards (ceux là aurons la décence de ne pas se reconnaitre). » et la parenthèse était très importante. En tant qu’hommes votre intervention, même si c’est pour me défendre, donne cette impression que vous êtes différents de spéciale et légitime pour le recadré. Je ne dit pas que vous ne pouviez pas vous adressé à spéciale mais vous auriez du le faire en privé. Cela pour plusieurs raisons.
    – d’abord ca vous permet de ne pas aggraver l’humiliation publique qu’il subit déjà.
    – ca augmente vos chances d’être compris de lui, plus au calme. Il sera plus à même de réfléchir.
    – c’est important que des hommes qui comprennent ce que je racontent expliquent à ceux qui ne comprennent pas parceque la parole des hommes aura toujours plus de poids que la parole d’une femme. Mais le fait d’utiliser ce poids en privé vous rend moins bénéficiaire de ce privilège. C’est à dire que en privé vous tirez moins de bénéfices du fait d’être un féministe ou un sauveur de femmes.
    – aussi ca évite de me faire comprendre malgrès vous que je ne suis pas capable de me défendre toute seule. C’est vrai que parfois j’ai besoin d’aide mais dans ce cas je la demande.

    Il faut vous mettre « à la place de spéciale » et cet exercice d’empathie est plus difficile pour vous messieurs et il va falloir creusé dans cette direction. Travaillez votre empathie.

    Alors voila pour les attitudes masculines. Pour les femmes c’est différents. Je pourrait expliqué pourquoi plus en détail à la demande mais grosso-modo c’est cette histoire de carotte, d’âne et de paysan qui vous donnera la réponse. Les paysans peuvent montrer leur soutiens aux ânes mais par mail c’est mieux et les ânesses peuvent elles s’exprime en publique parce que politiquement ca nous aide nous les ânesses.

    (voire ici pour cette histoire de carotte ; ▻http://seenthis.net/messages/391679#message392518 )

    Pour revenir à mon expérience de victime d’inceste, quant j’en parlait à mes copines (autour de mes 25 ans j’ai commencé à avoir des amies femmes) leur réaction étaient justement assez similaire à ce que j’ai vu ici. Il y a de la compassion, de l’empathie et une sorte de déversement de la parole d’agressée. Comme je disait les récits traumatiques de l’une réveille celui des autres. Et un traumatisme ca fonction comme la répétition de la sensation physique et émotionnelle de l’agression. C’est ce que spéciale m’a fait vivre sans le savoir et c’est ce que j’ai fait vivre à @odilon mais en le sachant. En le sachant dans le sens que je sais que les femmes sont largement traumatisé et que j’ai déjà vécu ce truc de lire un témoignage et de me retrouvé dans l’état émotionnel que décrit @odilon. Combien de mes copines m’ont raconté leur traumas après que je leur ai raconter mon passé.

    Alors dans l’état actuel de ma réflexion la dessus je pense que si ca se représente il faudrait établir une sorte de non-mixité. Les hommes interviennent en privé par des message de soutiens pour la victime et des messages explicatifs à l’agresseur et de soutiens aussi dans le sens qui lui aussi est sous le choc vu qu’il ne comprend pas le problème et se sent injustement condamné. Pour les femmes laisser les témoignages de soutiens mais peut être ouvrir une partie vraiment privé pour les récits d’agressions qui remontent et la gestion émotionnelle de tout ceci. Et pour s’adresser à spéciale, pour lui évité de se sentir lynché, autant lui parlé en privé, comme pour les hommes.
    Voila mes idées pour le moment.
    Je vais y revenir surement :)

    –------

    me revoila :)
    Je me dit aussi qu’il y a des hommes victimes de violences sexuelles qui pourraient aussi avoir des remontés traumatiques et avoir leur place dans un espace de discussion entre victimes. J’ai divisé les groupes entre femmes cis et hommes cis par facilité mais en fait il y a un homme sur 15 qui a subit des violences sexuelles avant ces 15 ans en France et un homme sur 26 victime d’inceste. Et pour le viol si 94% des victimes sont des femmes, et que les intersexes doivent être pris·e·s en compte, ca fait tout de même des hommes victimes et c’est pas mal de les prendre en compte aussi. Alors plutot qu’un espace privé non mixte féminin ; peut être qu’il faudrait ouvrir un espace privé réservé aux victimes quelque soit leur genre ou leur sexe ou alors deux espace l’un strictement féminin (cis et trans bien sur) et un espace pour les victimes de tout sexe et genre.

    (...)

    voila voila

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    bravo a celles et ceux qui ont tout lu. J’ai envie en plus d’en rajouter une pointe. Là il s’agit d’un cas de outing d’agression sexiste et d’un récit des agressions sexuelles que j’ai subit alors je parle de victime VS agresseur et femmes VS hommes et je ne sais pas du tout si c’est applicable à d’autres contextes.
    Merci et bonne soirée

    #outing #agressions_sexuelle #gestion_de_crise #sexisme #inceste #viol #enfance #vicitime

    • Désolé, je n’ai rien à ajouter. :-) Juste content que tu avances et égoïstement rassuré de ce qu’on va sans doute pouvoir découvrir de nouvelles œuvres de toi.

      Enfin... Juste dire que je n’envoie que très exceptionnellement des mails aux personnes que je ne connais pas IRL. Connu publiquement, contacté publiquement. Règle de vie sur Internet à laquelle je ne déroge qu’exceptionnellement.
      Je n’avais pas de raison valable de te contacter. J’avais bien vu que tu ne publiais plus. J’ai interprété cela comme une volonté... à respecter.

    • @nicolasm et @biggrizzly Je parle du outing et du sentiment de malaise face au départ de spéciale de vendredi, pas de mon absence de ces derniers temps.

      Je veux dire que même un simple message de soutiens adressé à moi en public ce jour là est une attaque pour spéciale (de son point de vue, pas du votre) et qu’il faut prendre en compte votre genre qui a son importance. Et si l’envoie de mail en privé à des personnes de seenthis n’est pas votre habitude (et ce n’est pas la mienne non plus) ici la situation avait un caractère inhabituel. Je ne cherche pas à vous faire des reproches mais à analysé ce qui s’est passé. Mon but ici est de chercher des moyen à ce qu’on puisse collectivement éviter un effet « lynchage » et départ de spécial si une situation comparable se représente. Et c’est une tentative de réponse au questionnement de @intempestive et @odilon.
      sinon pour le coté pratique d’avoir le mail de spéciale ou le mien, j’avoue que le sens pratique n’est pas mon fort et j’avais mis ca de coté. Mais ca peut etre envisageable de contacté les admin de @seenthis pour obtenir ces informations ou faire suivre des messages privés. Si vous avez des idées you’re welcome

    • @nicolasm en fait le regroupement par genre est crucial. Comme le regroupement par statu (témoin, agresseur, victime) peut avoir de l’importance aussi. Par contre c’est possible que tu ne te soit pas adressé à spéciale et que je t’ai confondu avec @biggrizzly et que tu n’ai pas été « protecteur », excuse moi pour ca. Par contre ca change pas que les hommes non directement concernés ont intérêt à se faire discret. Et encore une fois je ne met pas en cause ton attitude, je reflechie avec les elemens dont je dispose. Sache qu’a ta place je ne me serais pas contenté d’un soutiens à la victime, j’aurais certainement agit de manière comparable à @fredlm

      @intempestive je pense que tu as raison sur la question du temps. Je me suis focalisé sur le genre mais c’est aussi un paramètre à prendre en compte. Je vais mâchonner tout ca dans ma tête :) à plus tard

    • Merci pour ces infos @fredlm et merci de ne pas prendre comme une attaque ce que j’ai dit au sujet de tes interventions. Comme je disait j’aurais réagit comme toi avec par contre plus d’agressivité. Et tu fait bien de parler de « l’intensité » je pense que ça peut avoir un lien avec la question de temps dont parle @intempestive c’est à dire que l’émotion nous incite a réagir a vif alors que justement c’est là qu’on devrait avoir la tête bien froide et qu’il faut un peu (ou beaucoup) de temps pour laisser le coeur du réacteur se tempéré. @aude_v en parlait aussi mais je ne sais plus où. En fait c’est précisément quant on est ému qu’on devrait se retenir d’intervenir et là je sais que pour moi mettre en pratique ce conseil est un sacré défi.

    • Ca me rassure ce que tu dit @supergeante
      Je n’ai que trois retour dont le mien c’est pas statistiquement utilisable mais je trouvait que c’etait tout de même un indice inquiétant. Mais je ne veux pas jetter l’anathème sur ce centre qui est indispensable. Et il y en a si peu et celui ci est conventionné auprès de la secu donc il est accessible pour les personnes en difficulté economique ce qui n’est pas le cas du centre des buttes-chaumont.
      Il y a aussi le fait que le centre doit être débordé et doit choisir en priorité les cas les plus grave et les plus urgents. C’est juste que vu ce qu’on m’a rapporter il y a quant même un problème, si illes ne peuvent pas prendre une personne pas la peine de lui dire que son vecu n’est rien, ou comme c’était avec moi ; aucune empathie, regarde sa montre toute la scéance et me faire recommencer à zero a chaque séance parcequ’elle a oublié ce que j’avais dit la fois d’avant... Si ca se trouve les deux autres personnes sont tombé sur la même personne que moi qui est un cas isolé et n’y est peut être plus. Tant mieu si ton experience et les retours que tu as sont positif, et j’esperait bien qu’on me dise cela en parlant de ces centres. Alors merci à toi pour ce retour positif.

      edit - et puis si des personnes connaissent d’autres centres d’aide aux victimes à Paris ou ailleurs ca peut être chouette de les partagé. C’est le genre d’infos qui peuvent servir.

  • Comment l’#escalade est devenue un #sport, par Jean-Paul Walch
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/08/WALCH/50699

    Piolet à la main, un alpiniste chemine sur une crête étroite qui mène à un sommet enneigé. De part et d’autre, une pente glacée plonge vers l’abîme. « Les dirigeants extraordinaires ne se contentent pas de diriger », proclame le slogan. Nous ne sommes pas dans les Alpes ou dans l’Himalaya, mais dans l’hebdomadaire britannique The Economist : la société IE fait la promotion de son diplôme « Leadership positif et stratégie ».

    • Le mur du lycée du bled vient d’être refait après plus de 30 ans de bons et loyaux services. Même s’il y a l’option escalade au bac, on est nombreux à pratiquer tranquillou en groupe, avec petit graillou entre potes à la fin, juste dans l’idée de se retrouver, de s’amuser, de se faire plaisir.
      L’hiver, on se tient au chaud sur les grattons du SAE, mais quand les beaux jours reviennent, on part en falaise.

      Il n’y a qu’une minorité qui est adhérente à la FFME, même s’il on ne peut que saluer le boulot des adhérents qui continuent d’ouvrir des voies très intéressantes en milieu naturel.

      Après, sur la sécurité, c’est vrai que c’est un des sports les plus sûrs que je connaisse, même s’il nous est déjà arrivé de tomber en falaise sur des gens mal équipés et mal préparés qui nous ont bien fait flipper (et qu’on a donc soutenus avant que ça parte au tas).

      Le truc bien aussi, c’est que ça peut se pratiquer de très jeune à très vieux, du coup, c’est très intergénérationnel, très ouvert et très convivial.

      Là, je pratique avec ma fille et j’adore partager ces moments avec elle.

      J’avais écrit ça, pour partager : http://blog.monolecte.fr/post/2009/06/22/danser-sur-les-murs

  • Je me demande combien de temps ça va prendre avant que nos médias commencent à débattre des avantages et des inconvénients de la torture pour lutter contre le terrorismislamique.

    Je suis tombé sur la fin de « Vous Président » hier soir sur iTélé, je pense qu’on n’en est plus très loin.

  • Il faut développer la ville malléable - L’Express
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/105593371987

    Le géographe Luc Gwiazdzinski (@gwiazdzinski) pour l’Express revient sur son concept de “ville malléable" : 

    "Il faut arrêter de construire un bâtiment par fonction. L’exemple criant, c’est celui du Parlement européen. Il n’est utilisé que trois jours et demi par mois, on aurait pu faire beaucoup mieux ! Faisons en sorte que les bâtiments existants servent à une chose différente le matin, l’après-midi, le soir et la nuit. Une place de mairie peut, le soir, devenir un terrain de football. Avec un mobilier urbain qui se transforme, elle pourrait même devenir une scène de théâtre. Aujourd’hui, quand on a l’idée d’un théâtre, on fabrique un “objet célibataire”, on le pose en périphérie, on s’y rend un soir et, le reste du temps, il ne fonctionne pas. Il faut réinventer de nouvelles règles pour que les habitants des (...)

    #citelabo #softplace #ville_2.0

  • #Pesticides : « Je mets ma #santé en danger pour 1 100 euros par mois »
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/07/10/le-combat-contre-les-pesticides-d-une-salariee-de-la-vigne_4453404_3244.html

    Marie-Lys Bibeyran a lancé une pétition qu’elle a adressée au ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll. Signée par 3 600 personnes, elle demande l’adoption de douze mesures permettant de mieux protéger les salariés de la vigne.

    Parmi elles : retirer du marché tous les produits phytosanitaires dangereux pour la santé, qu’ils soient cancérigènes, mutagènes, neurotoxiques ou perturbateurs endocriniens ; interdire de pulvériser des pesticides à une distance inférieure à 100 mètres des salariés agricoles ; empêcher l’entrée des salariés dans les parcelles pendant 48 heures après le traitement ; ou encore obliger les employeurs à remettre chaque année aux ouvriers exposés une liste des pesticides utilisés.

    « INFRACTIONS QUOTIDIENNES »

    « Je constate quotidiennement des infractions et des manquements à la protection des salariés », assure Marie-Lys Bibeyran, qui travaille dans les vignes en tant que saisonnière depuis l’âge de 16 ans. Concernant les conditions d’épandage tout d’abord. Un arrêté de 2006 stipule que la pulvérisation de pesticides est interdite quand les vents soufflent à plus de 19 km/h. « Cette réglementation n’est jamais respectée par les domaines viticoles », assure-t-elle. Une réalité confirmée tant par les riverains que certains viticulteurs.

    #ouvriers_agricoles

  • Et ça fait pas avancer le bordel de râler, mais putain, à ce stade, on fait quoi ? Je vais pas m’amuser à tabasser tous les connards qui se permettent de me toucher, j’ai quand même autre chose à foutre de mes journées.
    Tous ceux qui se frottent contre moi dans le métro, qui mettent leur main un peu trop près de la mienne sur la barre pour me caresser du bout de leur doigt, qui m’attrapent des mèches de cheveux au vol, qui laissent trainer leur main à 1mm de ma cuisse et qui profitent de la moindre secousse pour parcourir la distance restante “accidentellement”, qui me dissèquent et me déshabillent longuement du regard sans la moindre pudeur, qui poussent des “hmmmmm…” sur mon passage, qui m’ordonnent de sourire pour eux, de leur dire bonjour, de leur répondre, d’aller prendre un verre avec eux, de les suivre chez eux, de monter dans leur bagnole, de leur filer mon numéro, la liste est longue putain, et ça me fout la gerbe.

    #sexisme ordinaire #témoignage #gerbe http://crackrockmountain.tumblr.com/post/79452376073/hier-apres-une-trop-longue-journee-jai-vecu

  • Le monde du #travail est-il soluble dans la gauchitude ?
    http://blog.monolecte.fr/post/2013/11/20/Le-monde-du-travail-est-il-soluble-dans-la-gauchitude

    Peut-on être dans la #communication et de gauche ? C’est la question que m’a posée un de mes lecteurs par mail. Il attend toujours la réponse. Je ne compte plus le nombre considérable de fois où j’ai dû justifier de la neutralité #politique de mon travail. D’expliquer que dans mon boulot, je fais la part des choses et ceci, cela. Que oui, il est possible de travailler avec moi dans la sérénité, que non, je ne me rends pas au boulot chaque matin avec un couteau entre les dents. Sauf que cette (...)

    #Carnets_de_chômage #civilisation #débat #entreprise #Les_Affabulateurs #libéralisme #lutte #médias #publicité #société #violence #élection

    • Un gars de droite dans une association à caractère social ou culturel ne va jamais se dire qu’il n’est pas du tout à sa place (ce qui est pourtant le cas). Non, il va juste peser de toute la force de sa conviction intime qu’il est le meilleur et qu’il a toujours raison pour faire d’une structure démocratique, fondée sur la coopération, l’échange et la solidarité, une bonne grosse machine de guerre économique, qui élimine les activités non rentables, compresse les couts (à commencer par les personnes) et augmente les profits en se focalisant sur les prestations à haute valeur ajoutée. Si, en plus, les politiques et gouvernants marchent dans la combine en étranglant financièrement tout ce qui est de l’ordre du non marchand, on voit alors avec quelle efficacité une pensée politique n’a absolument pas besoin de passer par le cirque médiatique et électoral pour s’imposer brutalement à tous.

      @monolecte Tu ne parles pas pas forcément d’un type de « droite », par contre tu décris exactement le raisonnement d’un vrai social-démocrate.
      cf. http://seenthis.net/messages/168078

      Avant sa chute Ehlert était jeune entrepreneur brillant, chef du prestataire de services sociaux Treberhilfe , membre du SPD-Schöneberg, député au parlement de Berlin, bref un personnage qu’on respectait pour ses compétences et son succès. Avec lui on croyait pouvoir réaliser une politique d’austérité visant à se débarasser des dettes municipales tout en améliorant la qualité des prestations sociales par leur privatisation.

    • Marrant, dans ma boîte, le marketing serait plutôt un repaire de gauchistes - bon on n’est pas très nombreux non plus hein et le reste de la boîte, ce sont des commerciaux donc le mal incarné.

      Rien n’est tout blanc ou tout noir même si parfois on croise d’étonnantes contradictions : j’ai connu un couple, ingénieurs qui chez Matra, qui à l’ONERA, travaillant et fabriquant essentiellement des missiles, tout en militant très activement chez Amnesty International.

    • Le sens général est ambigu je trouve, car le titre parle du travail en général (de tout travail), tandis que le texte parle surtout de la communication.

      Alors autant je pourrais être d’accord sur la communication, autant je ne crois pas que pour tout travail « c’est avant tout ce que l’on en fait ». (De la même façon que je ne crois pas que toute technique soit neutre et que c’est avant tout « comment on l’utilise ».)

      Parfois, il faut peut-être savoir déserter certains champs que l’on trouve néfastes. Je ne crois pas que travailler au CEA puisse améliorer quoi que ce soit à l’état du monde, proche ou lointain (bien que je sois d’accord avec l’assertion de Matthieu Amiech et Julien Mattern qui disaient qu’il nous faudra des spécialistes en nucléaire pour dénucléariser, pour démanteler l’existant).

      Si l’on est « juste » salarié⋅e quelque part, on ne peut souvent qu’être obligé⋅e de participer aux buts fixés par l’équipe dirigeante. Ou alors on devient salarié de quelque chose que l’on aime pas, explicitement pour le saboter de l’intérieur, mais c’est un autre débat… (qui souvent ne marche pas, à mon avis, c’est souvent plus pérenne de construire des choses que de juste détruire, mais je comprends que ça puisse avoir son intérêt).

      Du coup, pour l’instant, si on parle de la communication ou de certains métiers précis, je suis plutôt d’accord. Sinon, pas vraiment.

    • Ce que je trouve assez remarquable, en creusant quelque peu dans mes souvenirs professionnels, c’est que, oui, généralement, les gens de droite ont plutôt tendance à se trouver légitimes, quelle que soit leur fonction dans le système. Ils se trouvent d’autant plus légitimes qu’ils sont hauts dans la hiérarchie et dans la fourchette des salaires. En fait, l’aisance des gens de droite dans le monde professionnel contemporain aurait tendance à conforter l’idée que le système socioéconomique actuel leur convient parfaitement et qu’ils y sont comme des poissons dans l’eau.
      Le gars de droite trouve ses convictions renforcées par ses réussites concomitantes matérielles et professionnelles quand le gauchiste éprouve toujours une certaine culpabilité à l’amélioration sensible de ses conditions de vie, un peu comme s’il lui avait fallu pactiser avec l’ennemi ou transiger avec ses convictions pour se couler dans un moule bien inconfortable pour ses idées.

      Un peu comme si le système lui-même était profondément de droite.

      J’abonde, et ce d’autant plus que cela correspond à ma définition privilégiée du clivage gauche/droite :
      la pensée de droite affirme que le système est bon, et que l’humain, plus ou moins adapté, doit s’y plier... ensuite le mérite fait le reste (les riches méritent ce qu’ils ont, les pauvres ont ce qu’ils méritent ).
      La pensée de gauche affirme que l’humain est bon, et que le système, plus ou moins adapté, doit s’y plier. Plutôt qu’invoquer un ordre naturel et une notion de mérite, la morale s’appuie sur le concept de justice égalitaire.
      En résumé, les gauchistes critiquent plus facilement le système, les droiteux les individus. Au boulot, les gauchistes dénigrent le travail, les droiteux dénigrent les travailleurs... :-)

      et puis sinon

      Sauf que si on retourne la proposition, la communication, c’est avant tout ce que l’on en fait. On peut bien sûr laisser les coudées franches à toute cette mentalité réductrice et vaine que l’on combat chaque jour dans ses effets les plus pernicieux tout en se plaignant de perdre bataille sur bataille dans le domaine des représentations sociales que les médias aux ordres pondent chaque jour un peu plus dans la tête de nos concitoyens. En gros, on peut faire nos dégoutés, n’y toucher qu’avec des gants et une pince à linge plantée sur le nez, mais on peut aussi décider, à l’instar des petits Midas de l’entreprise, que la communication gagnerait beaucoup à évoluer vers une configuration déontologique plus conforme à notre confort intellectuel.

      On peut juste estimer que communiquer, c’est rendre des informations visibles et intelligibles au plus grand nombre, c’est porter le message, l’amplifier, l’adapter sans jamais le faire mentir, sans jamais tenter de tromper le chaland, c’est participer à la petite musique des mots et à la symphonie des images, c’est créer du lien, bâtir des passerelles, construire des émulations, des coopérations là où il n’y avait que du vide, de l’incompréhension et des rodomontades.

      là aussi j’abonde, en m’auto-citant pas plus tard qu’hier...

      (malheureusement) c’est le monde de l’entreprise qui semble à l’heure actuelle exploiter au mieux ces précieuses techniques, avec tous les écueils que l’on peut craindre. En effet tirer le meilleur de son prochain grâce à une bonne communication, si c’est à ses dépens, comme souvent en entreprise, c’est plutôt malsain. Justement, ne leur laissons pas le monopôle de ces outils.

    • Je suis d’accord avec les commentaires qui disent que tu y es allée à la truelle au sujet des « de droite ». Pas que ça manque de nuances... enfin si un peu... Mais il y a des moments dans ton texte inutilement violents, parce qu’on ne comprend pas à quoi correspond le « de droite » que tu « conchies » (plus sûr que tu ais utilisé ce mot, mais le registre est celui que j’ai retenu).

      Peut-on être de droite et être bénévole au Resto du coeur ? Oui... J’en connais. Promis. Nous n’avons pas la même définition de ce qu’est une gauche et une droite.
      Tu conchies l’Etat ? Tu es de droite ou de gauche ? T’es anar, tu conchies l’Etat, mais... Tu es de droite ou de gauche ?
      Tu bosses dans la com’... tu es de droite ou de gauche ? Est-ce que ça peut aider à te jauger politiquement ? N’y-a-t-il aucun communicant en politique ?

      Et tout ça parce que dans une assemblée, un jour, les aristocrates se sont mis d’un côté, et le tiers état de l’autre ?...

      Il y a le troll, sur ton blog, là, qui bien qu’insupportable, met le doigt sur un truc : l’intérêt général, il ressort de quoi ? De l’addition des intérêts particuliers que l’on aurait laissé batifoler ? Ou bien d’un Etat qui agirait pour le mettre en oeuvre ?

    • J’ai parlé du bénévolat dans une association. C’est de la charité ou du... bénévolat ? Donner à l’association, c’est de la charité (ou de la défiscalisation). Mais être bénévole ?...

      En fait, on se tort les neurones sur « gauche » et « droite » depuis des années. Et j’ai comme l’intuition que la réponse est si complexe qu’on n’aura pas de réponse (certains en deviennent dingues, la bave aux lèvres, cf. ton troll là, sur ton blog).
      Quant à la différence entre actes et discours. Tenir un discours est déjà un acte.

    • @biggrizzly : bonne question en effet..

      Le bénévolat je pense que c’est de la charité quand cela consiste à stabiliser une situation, à rendre « vivable » un système, sans motivation de sortie par le haut, et avec pour seule gratification le fait de se voir distinguer pour sa générosité.
      On entretient une forme de domination, par l’expression de son paternalisme généreux. Cette domination est doublement jubilatoire pour le bénévole : il a à la fois et le confort du dominant, et la bonne conscience du bon samaritain. Ça c’est la version de droite.

      Quand ça s’inscrit dans le cadre d’un échange non-marchand, façon troc ou selon des modalités décrites par les théoriciens de la #wertkritik, notion qui m’échappe, pour moi c’est ni droite ni gauche, c’est utilitariste, donc neutre. On me corrigera si besoin...

      Enfin quand ça s’inscrit dans un engagement, un don visant à atteindre un objectif social « meilleur », et que l’atteinte de cet objectif social constitue la seule gratification de ce don, je dirais que c’est de la solidarité. En gros quand mon action « gratuite/désintéressée » permet à d’autres d’atteindre une autonomie, une indépendance, une émancipation, ou bien simplement de compenser des inégalités « physiques », des handicaps de départ pour atteindre une situation d’égalité, si je ne cherche pas à tirer parti de ma générosité, mais je suis récompensé par la matérialisation d’un « progrès » social, je dirais que c’est de la solidarité...

      (PS : le troll est décevant, il n’a pas tenu très longtemps avant de montrer son vrai visage de sous-marin de la fachosphère :-)

  • Comment supporte-t-on les rames bondées ? - Métropolitiques
    http://www.metropolitiques.eu/Comment-supporte-t-on-les-rames.html

    Promiscuité imposée avec des masses d’inconnus plus ou moins bien disposés, l’expérience du métro est souvent dépeinte comme une épreuve. Moins connu, en revanche, est le travail peu visible et néanmoins fondamental que réalisent quotidiennement les voyageurs anonymes, en vue de maintenir entre eux les conditions minimales d’une cohabitation pacifique.

    #éthologie #transport

    J’avais remarqué quelques comportements intéressants dans ces compactages humains :

    Paris étouffe sous une cloche de chaleur épaisse quand je m’engouffre dans une station de la ligne 13. Les minutes s’égrainent, poisseuses, pendant que le quai ne cesse de se remplir et la rame d’oublier d’arriver. Quand le train daigne enfin venir nous cueillir, il est déjà plein jusqu’à la gueule et il est évident qu’on ne peut y glisser une feuille de Riz-Lacroix de plus. Et pourtant, portée par la foule compacte et décidée, j’entre dans le wagon bondé, m’enfonçant dans l’agglomérat de chairs soudées jusqu’à me retrouver bloquée par la triple barre de préhension située au beau milieu de la rame. Derrière moi, la poussée augmente et les corps continuent de s’agglutiner dans une Marabunta sauvage que même les lois les plus élémentaires de la physique ne peuvent endiguer. La fermeture des portes finit de vider mes poumons alors que la foule compacte se comporte comme un seul et unique matériau, lourd et incroyablement dense, amortissant chaque courbe et chaque à-coup du wagon. Nous baignons littéralement dans notre jus, nos sens saturés de toutes parts. Les odeurs fades et un peu grasses de toute cette humanité souffrante et surchauffée glissent mollement dans nos poumons comprimés pendant que chacun s’emploie vertueusement à fixer son regard sur une parcelle de matière inerte. La barre d’acier scie ma poitrine pendant que la colonne vertébrale d’une personne manifestement plus grande que moi tente de s’incruster dans mon dos. Scotché à ma fesse gauche par la chaleur et la pression, un gros type a l’air d’avoir oublié une Maglite dans sa poche et roule de gros yeux égarés. Un vieux chinois frêle comme une brindille concentre toute son énergie sur les trois doigts qu’il a pu accrocher à la barre de sécurité et tente manifestement de ne pas m’achever de sa pression dérisoire avec un petit sourire résigné. Toute cette promiscuité moite et compacte est une agression d’une violence incroyable, même pour les primates sociaux que nous sommes, et pourtant, personne ne se plaint ni ne fait mine de s’énerver. Chacun porte sa croix dans le silence et le stoïcisme pendant que je nous imagine, tous noyés dans le flot de notre propre sueur qui aurait rempli le wagon. J’aimerais autant éviter de caner, là, comme ça, fondue dans la masse, mon corps maintenu debout par la pression humaine dans un éternel présent compressif et liquide.
    Le supplice se prolonge d’une station à l’autre, les portes s’ouvrant parfois sur cet impensable puzzle en 3D :
    – Mais c’est pas vrai ! J’te jure ! On peut pas rentrer là-dedans ! Non, mais vraiment pas !
    On ne peut guère en sortir non plus, d’ailleurs. On ne peut qu’attendre, patiemment, la correspondance qui aspirera un peu de cette foule dehors et nous permettra, enfin, de toucher terre. Unis par l’inconfort qui dure et nous broie les côtes, les compagnons d’infortune parviennent à échanger quelques regards complices et compatissants. Je trouve assez d’air pour tenter une question.
    – C’est tout le temps comme ça ou c’est juste pour nous punir parce qu’il fait très chaud ?
    Le Chinois sourit franchement.
    – Non, je prends cette ligne tous les jours et je n’ai jamais vu ça.
    Une femme reprend la conversation au bond.
    – Le problème, c’est que la RATP est passée en horaires de vacances alors que ça ne commence réellement que dans deux jours. Du coup, ça ne marche plus du tout. Il y a toujours autant de monde, mais deux fois moins de rames et les touristes arrivent en plus.
    – Ha ouais ! Pas de chance, là ! Avec la canicule en plus, ça fait quand même beaucoup.
    – Manière, c’est toujours pareil sur la ligne 13.
    – Ha, je ne sais pas, je ne suis pas d’ici.
    – Ben vous pourrez le raconter en rentrant : la ligne 13 ne marche jamais comme il faut. Vous pourrez même dire que vous avez survécu à la ligne 13 !
    En fait, c’est pratiquement le problème de toutes les lignes. Le réseau a l’air totalement saturé, particulièrement quand on traverse les quartiers populaires et peuplés. Mais voilà, les forçats du métro ont trouvé là un point commun qui transcende toutes leurs différences et pendant que le wagon retrouve une taille normale au fur et à mesure des stations, les conversations se nouent, les visages se détendent et les corps s’affaissent quelque peu, dans une liberté spatiale chèrement reconquise.

    http://blog.monolecte.fr/post/2009/07/06/Je-ne-veux-pas-mourir-aux-cotes-d-un-lecteur-du-Figaro

  • Monolecte, étienne chouard et les « vrais antifa » - Les morbacks véners
    http://parasite.antifa-net.fr/monolecte-etienne-chouard-et-les-vrais-antifa

    Il y a quelques temps, monolecte, une blogueuse de « gauche » écrivait un article de soutient à son copain etienne chouard, le billet s’appelait « le retour des bons français » et expliquait que ceux qui s’en prennent au gourou, sont influencés par l’ambiance raciste du moment. En bon « camarade », chouard remercia agnès par un post sur son facebook. Dans son message, il explique qui sont pour lui les « vrais antifa » en opposition notamment à l’équipe d’antifa-net (nous on est les faux). Et pour ne pas déroger à son univers, tous ceux qu’il va citer en référence collaborent ou font partie intégrante de l’extrême droite.

    (ça date de mai)

    @monolecte

    • Pour la petite histoire, comme je n’ai pas répondu à une certaine redondance d’accusations de fascisation de ma personne (non pas à travers mes écrits, mes pensées, mes actions, mais uniquement parce que j’ai refusé de souscrire à la meute de ceux qui séparent le bon grain de l’ivraie, de ceux qui se lancent dans ce qui me rappelle trop fortement la chasse aux sorcières - et parce que, depuis que j’ai 6 ou 8 ans, j’ai toujours refusé qu’on me dicte les bonnes ou les mauvaises fréquentations), il y a eu une certaine entreprise de harcèlement qui a duré plus d’un mois et qui se remet en marche régulièrement, à chaque resurgissement de ce papier, par un ensemble de personnes qui se revendiquent d’une grande pureté idéologique derrière des tas de pseudos et qui passent donc un temps considérable à distribuer les bons et mauvais points au sein d’une certaine gauche de la gauche historique, avec le résultat que l’on peut imaginer, à savoir des relégations, du black-listage, une atomisation d’une certaine gauche contestataire...

      Me voilà donc fachotte.
      Pour ce qui est du black-listage, j’ai un peu l’habitude, sauf que jusqu’à présent, ça ne venait que des gens de droite.

      Maintenant, que chacun en tire les conclusions qui lui plaira, j’ai eu le temps d’en arriver aux miennes.
      http://blog.monolecte.fr/post/2013/06/02/Les-mauvaises-frequentations

    • A partir du moment où on s’exprime publiquement (grosse différence avec tes fréquentations d’école), ça ne me semble pas particulièrement scandaleux de devoir assumer ses affinités, soutiens, sympathies, etc. C’est même assez élémentaire. Tu peux dire « pureté idéologique » ; je dirais plutôt « cohérence politique » + « minimum de vigilance ».

    • Disons que de m’attaquer politiquement (mais en fait, surtout personnellement) parce que je refuse le principe de la chasse aux sorcières pour un gars qui ne prône pas des trucs de droite, mais qui décide qu’il peut débattre avec tout le monde, y compris avec les ennemis politiques, je trouve le trait un peu gros.

      Personnellement, je n’irai pas débattre avec mes ennemis politiques, parce que je les trouve déjà assez envahissants comme cela et qu’ils ont tendance à m’emmerder profondément, voire à me faire perdre mon sang froid. De la même manière que je ne me tape pas les commentaires des lecteurs du Figaro comme certains de mes compagnons politiques qui en tirent la justification de leur colère, parce que je sais ce que je vais y trouver d’idées moisies et rances qui appartiennent à une époque qui aurait bien méritée d’être révolue et que surtout, j’ai mieux à faire.

      J’ai horreur des anathèmes et des exclusions, des distributions de bons points, des gardiens du temple dogmatique. Là, peu m’importe le bord, je trouve la démarche stérilisante et vaine. C’est ce point-là qui est le plus important pour moi. Et c’est là-dessus que je me suis exprimée.

      Il y a des corpus idéologiques qui me font profondément gerber, j’ai eu du mal avec pas mal de membres de ma propre famille à cause de cela, mais je reste toujours profondément mal à l’aise quand le rejet des gens dont les idées m’insupportent va jusqu’à leur dénier le droit d’exister, de bouffer, de travailler.

      Pour moi, il ne peut exister de projet politique fondé sur la négation d’une partie de la population, quelle qu’elle soit. Je pense que ça finit toujours assez mal. Qu’on ne peut pas prétendre « rééduquer » tout le monde ou isoler les opposants. À moment donné, il faut bien se poser la question de la place que vont occuper ceux qui ne sont pas d’accord avec nous, la majorité, la démocratie ou ce genre de chose. Aujourd’hui, l’idée qui prédomine et qui est, hélas, transversale à tous les camps, c’est qu’il faut éliminer ceux qui ne partagent pas notre vision du monde, de manière symbolique, puis sociale, puis...

      C’est cela qui m’a fait sortir du bois et rien d’autre.
      Et il est intéressant de voir que la symétrie de la réponse.

      J’ai beaucoup réfléchi, déjà, à la question de la liberté d’expression. http://blog.monolecte.fr/post/2009/05/21/Petits-arrangements-avec-la-liberte-d-expression

      Je pense que c’est loin d’être une question accessoire, je pense que c’est une question déterminante quant au modèle de société derrière lequel nous courrons.

    • Toute diabolisation d’une partie de la population, quelle qu’elle soit, m’est éminemment suspecte et stérilise la pensée.

      J’observe que la diabolisation des fachos leur est extrêmement profitable. Au lieu de prendre la peine de débattre de leurs idées et de démontrer à quel point leur corpus idéologique est conservateur, misogyne, raciste, bref, fasciste, au lieu de les acculer dans leurs propres contradictions, de leur opposer des arguments, de battre en brèche leur slogans simplificateurs, on leur laisse un foutu boulevard sur lequel ils avancent en klaxonnant avec - et il faut le souligner - la bénédiction des deux grands partis de gouvernement, qui ont absolument besoin de l’effet épouvantail de ces tristes guignols pour continuer à nous appliquer une politique néocapitaliste de plus en plus dur pour laquelle nous ne les avons jamais élus.

      Combien d’entre nous auraient voté Chirac en 2002 sans le coup du gros vilain Le Pen ?

    • Mais moi aussi je suis pour la liberté d’expression... Sauf que ce n’est pas tout à fait la même chose de vouloir que quelqu’un ait le droit de s’exprimer et de dire « c’est mon copain, je le défends, il est super gentil ».

      Et je ne pense pas qu’appeler des fachos des fachos revienne à les « diaboliser ».

    • Quant au coup de « débattre avec tout le monde », arf... Mais même en laissant cette question de côté, dans sa réponse à ton billet Chouard ne faisait pas que défendre son droit à « débattre avec tout le monde » : il rendait un hommage appuyé à des gens plus que douteux. Qu’il n’avait pas l’air de tellement considérer comme des « ennemis politiques avec qui il faut quand même débattre », mais comme des amis...

    • @biggrizzly : il t’arrive exactement la même chose que bcp de gens concernant Brétigny et c’est très « drôle » que ça tombe sur ce sujet : comment fabriquer une fronde qui servira à l’extrême droite et lui servir un sur plateau d’argent de quoi gonfler ses rangs... Voici un article qui dégonfle méthodiquement l’évènement : http://www.debunkersdehoax.org/blog/lire-article-723900-10126214-rumeurs_et_propagande_a_bretigny_sur_o
      Le problème est que les dégâts sont fait et qu’on a beau faire tourner la contre-info depuis 2 jours, tout le monde est parti s’enivrer l’esprit et nous trouvera bien fâcheux au retour...
      Comme pour le reste, je veux dire la base de ce billet, j’avoue osciller entre la fatigue et l’exaspération : il serait temps d’arrêter de confondre liberté de pensée et droit de raconter n’importe quoi... Ou alors on arrête aussi de reprocher à Sarkozy d’avoir côtoyé Kadhafi ... Allons-y !!!

    • Franchement, @mona, un papier qui commence comme ça :

      Il y a quelques temps, monolecte, une blogueuse de « gauche » écrivait un article de soutient à son copain etienne chouard, le billet s’appelait « le retour des bons français » et expliquait que ceux qui s’en prennent au gourou, sont influencés par l’ambiance raciste du moment.

      avec de gauche entre guillemets, ce qui, en soi, est déjà très insinuant, un peu comme si je prenais sans distance un papier qui commencerait par "Mona, une journaliste « féministe »"... Rien que de lire ça, je prendrais un recul de 20m.

      Ensuite, dans mon papier, qui est évoqué de manière assez distordue, j’évoque la lassitude et la colère que crée en moi cette époque de repli sur l’entre-soi. Je commence avec l’histoire qui est arrivée à un ami qui se fait reprocher par la voisine de n’être « pas de chez nous », et je continue avec tous ces gens qui disent : « toi, je ne parle plus, tu ne penses pas assez comme moi ».
      Le « pas comme moi », c’est le centre de ce papier, la radicalisation, le rejet, le repli idéologique et intellectuel, c’est le sujet de ce papier (mais il est possible que je me suis mal exprimée).

      Je ne sais pas, mais cette culture de l’exclusion, ça passe de plus en plus mal chez moi alors même que ça devient la norme partout.

      Dans l’affaire Chouard, on met sous le boisseau tout son apport intellectuel sur le TCE, la démocratie, tous ses écrits, toutes ses pensées pour ne garder que le fait qu’il fréquente des gens qui ont été décrétés non fréquentables. C’est ce point qui me révulse. Parce que du coup, il faut que Chouard ne puisse plus exister.

      Si tu veux tout savoir, Étienne m’a appelée il y un peu plus d’un an. Il m’informait qu’il était assez harcelé par des gens qui lui reprochaient précisément ses mauvaises fréquentations et que ça ne se limitait pas à lui dire qu’on était pas d’accord avec lui ou à débattre de ses choix politiques, c’était une pure volonté de l’interdire de s’exprimer. Il était assez touché et déprimé par cette situation que je trouve personnellement assez déplacée dans une démocratie.

      Même concernant mes ennemis politiques, je déteste cette volonté de bâillonner, de faire taire, de stigmatiser, de rendre intouchables (dans le sens indien du terme), des personnes pour leurs opinions politiques. Je ne crois pas qu’on lutte contre les fachos avec le coup du cordon sanitaire, je crois qu’on lutte contre les fachos en démontant leurs arguments, en mettant la lumière sur les incohérences et les plages d’ombre de leurs discours.

      Quand on commence à vouloir exclure de la vie sociale des gens pour leurs idées, j’ai toujours le maccarthysme qui me remonte en mémoire, avec les listes noires, les gens qui n’ont plus eu le droit de bosser et donc de bouffer. On va me dire, ce n’est pas pareil, les cibles, c’étaient les gentils, pas les méchants... Mais comme je l’ai déjà écrit, quand tu acceptes le principe de censure, tu dois accepter alors que le curseur ne soit pas toujours réglé dans le sens qui t’arrange... et donc, du coup, pour moi, il n’y a aucun sens qui m’arrange.

      Au final, dans le papier qui nous concerne, le mec commence cash par insinuer (sans rien démontrer, bien sûr) que je ne suis pas de « gauche », détourne le sens de ce que j’ai écrit, s’appuie sur la réponse de Chouard et continue là-dessus, sur le fait que Chouard soutient des gens qui sont dans la sphère d’influence des fachos. Le truc, c’est qu’il n’aborde pas la question de ma prise de position sur la chasse aux sorcières, mais qu’en me propulsant à la tête de son papier, en m’exposant en « mauvaise compagnie », sans rien avoir besoin de démontrer quant à la somme de mes écrits, à la substance de mes idées, de mon corpus idéologique, de ma cosmologie, il parvient à me faire entrer, par contagion, dans la sphère des intouchables.

      Et ce qui s’est passé ensuite, c’est que plein de gens de gauche (et je ne mets pas de guillemets, ce procédé me rend dingue) ont décidé, à la suite de ce papier, que j’étais devenue infréquentable.

      Voyant la manœuvre, je me suis abstenue ces derniers mois de tout commentaire sur ce procédé on ne peut plus douteux : les potes des potes des potes de mes ennemis sont nos ennemis à tous. D’ailleurs, comment veux-tu argumenter là où la seule démonstration, c’est des histoires de fréquentations et de contagion ? Comment veux tu te défendre quand tu es apostrophée dans le titre et qu’ensuite se déroule la liste des potes des potes des potes qui te place, l’air de rien au cœur de la nébuleuse fachotte ? C’est insidieux et ça marche très bien.

    • Il reste de l’intérêt objectif du Capital de diviser les dominés entre eux. Idéalement, avec l’aide d’intellectuels jetables, de causes stériles et de procès en sorcellerie.

      Ce qu’on peut vraiment reprocher à Chouard est d’avoir voulu exister en tant qu’individu, personnaliser un discours qu’il admettait bien volontiers emprunté, et tracer ce faisant la route de son destin : les idées sont éternelles, seuls les hommes chutent. Faire chuter les hommes donne quelqu’espoir de faire oublier quelque temps les idées qu’ils se sont laissés aller à incarner, avec les encouragements des larbins du Capital.

      Intellectuels, à quoi vous sert votre nom en bas de vos propos ?

    • @monolecte

      Pardon Agnès, mais comparer l’antifascisme au maccarthysme, pour quelqu’un qui s’indigne qu’on puisse la soupçonner de ne pas être réellement « de gauche », c’est... comment dire.

      N’en jetez plus, merci, je suis au bord du suicide, là.

    • j’avais réagi comme @rastapopoulos et pas écouté jusqu’au bout. Mais oui à partir de 4:00, c’est clairement le versant qui pue du discours « national-républicain » pour ne pas dire plus :

      La pensée imposée c’est, il faudrait qu’il y ait pas de frontières. La pensée interdite c’est, il y a un degré d’immigration, une quantité d’étrangers qui fait que le corps social disparaît, devient en danger, et ça c’est une pensée qui devient interdite, on est sommé de vouloir ou d’accepter n’importe quelle immigration, mais ça c’est, je trouve ça très colonialiste. Les pays colonialistes se débrouillaient pour que leurs proies, les Etats colonisés, soient l’équivalent d’un pays dans lequel il y aurait une immense immigration multiforme ; soient ethniquement divisés, pour fabriquer cette espèce de guerre civile permanente qui permet ensuite de… qui permet pendant qu’ils sont en train de se taper sur la gueule, qui permet de les piller.

    • Pour autant, on pourrait effectivement attendre de la part d’un intellectuel de s’interroger sur les forces à l’oeuvre derrière les migrations (ou plutôt, les désirs de migration) de notre époque. Mais pourquoi en vouloir davantage à celui-ci en particulier qu’à ce voisin sur trois dans certains villages qui votent FN ?

    • @jean_no Le disqualifier « par principe » ? Tenir un personnage public responsable des propos qu’il tient (en l’occurrence, la liste des gens que Chouard cite comme « les vrais antifas »), c’est être une méchante intolérante excluante envers Etienne qui est un gars tellement sympa et humain ? Désolée, je ne suis pas là pour être « gentille ».

      Qu’il le fasse par bêtise ou pas, à vrai dire, ce n’est pas mon problème. S’il n’est pas assez solide intellectuellement pour résister aux sirènes de l’extrême droite, il ne devrait pas s’exprimer publiquement, mais s’il le fait, qu’il assume les conséquences de ses conneries. Et je crois assez peu aux chances de le faire revenir à la raison en le ménageant. Le danger pour la gauche de laisser grenouiller en son sein ce genre de personnages me préoccupe nettement plus.

    • S’il n’est pas assez solide intellectuellement pour résister aux sirènes de (whatever, qu’importe), il ne devrait pas s’exprimer publiquement, mais s’il le fait, qu’il assume les conséquences de ses conneries.

      Parfaitement d’accord avec vous ! S’exprimer en public revient à affronter le jugement d’autrui tel qu’il est.

      Mais vous avez l’air de supposer qu’il existerait une « gauche », je suppose intellectuelle, en France. J’avoue ne pas parvenir à percevoir quels éléments vous font percevoir cela. Je n’entends guère parler de « gauche » que par opposition à une « droite » tout aussi fantômatique, à l’occasion de la distribution périodiques des prébendes, rentes et titres aux mâles blancs à moitié morts dirigeant chacune des factions.

      Mieux encore : être progressiste, c’est avoir pour camarades les petits, les exclus, les sans-grade et en aucun cas des intellectuels bien nourris comme Chouard. Si être « de gauche » est être progressiste, alors aucun français de gauche n’est le camarade de quelque intellectuel bien planqué que ce soit. Les intellectuels n’ont d’intérêt que par leur production, les concepts qu’ils proposent, la puissance des représentations qu’ils exposent : et je sais pour vous avoir lue que vous comprendrez parfaitement ce que j’essaie de dire. Mais leur personne, leur statutn restent l’un des alibis de l’exploitation, une perche tendue au travailleur pour lui dire « regarde, pour toi, c’est foutu, mais si ton fils est assez obéissant, peut-être deviendra-t-il enseignant, voire, journaliste et peut-être même éditorialiste ! »

    • @bp314 tes intellectuels ont l’air un peu simplets, parcque les questions que tu leur pose me semblent des évidences.
      Quant aux voisins du FN de certains village je ne comprend pas ta comparaison. Les voisins du village c’est pas des alliés politiques c’est pour ca qu’il y a une différence.
      Perso quant j’ai une trop grande différence idéologique avec quelqu’un je n’arrive pas à avoir des discutions. Je ne dit pas qu’on ne peut pas le faire, mais je suis assez incrédule.

      Sur Chouard, j’avais lu ces explications sur la constitution européenne et il m’avait convaincu de voter non (lui et d’autres vu sur rezo.net mais surtout lui) et j’étais intéressé par son idée de vote par tirage au sort que je trouvait une réponse intéressante aux problème d’attraction du pouvoir (cf les #pervers_narcissiques qui le convoite) mais sans m’être accorder le temps d’approfondir la question.
      Je me souviens qu’après le vote du Non à la constitution européenne Libé avait titré assimilant le Non à une victoire du FN. Ce titre m’avait bien déplut comme il se doit. Savoir que Chouard fréquente pas mal de monde au FN ou trouve de l’interêt dans ce que cet ordure de Soral peut dire par exemple. Ca me fâche. J’ai l’impression de m’être fait avoir et que Libé avait pour une fois pas si tord que ca.

    • L’idée que la « lutte des races » a été fomentée par le patronat pour neutraliser la « lutte des classes », ou que la « banlieue rouge » a été transformée en banlieue maghrebine pour neutraliser les velleités révolutionnaires des ouvriers français, c’est un peu le discours d’un Soral...
      Et effectivement Chouard me semble souvent inverser volontiers causes et conséquences, ou en tous cas postuler des liens de causalité un peu tirés par les cheveux, comme beaucoup de conspirationnistes (si un événement ou un phénomène profite au puissant, c’est qu’il en est l’instigateur).

      Il reste que pour moi je considère l’immigration économique comme une tragédie humaine sur laquelle la gauche est trop mal à l’aise pour y voir clair. Tout ça à cause de la croyance qu’être contre l’immigration économique, c’est être contre les immigrés.

      La libre-circulation des individus n’a rien à voir avec ça. Les immigrations massives sont des phénomènes qui déstabilisent des fonctionnements collectifs qui se sont construits sur plusieurs générations. Et bien entendu, la pauvreté, la misère nous attendrissent. Mais il nous fait oublier que le rêve qui anime l’immigration économique, c’est quand même le rêve capitaliste, matérialiste, consumériste. Celui qui justement dissout toutes les sociétés...

    • @mad_meg Sauf que non, Libé n’avait pas raison, parce qu’à l’époque rien ne disait que Chouard allait tourner comme ça, et le « non » avait aussi été le fait de gens sans aucun lien avec une pensée d’extrême droite...

    • Désolé @mona, je jette un peu « bébé avec l’eau du bain » tu fait bien de revenir sur ce point. Je pense aussi n’avoir eu aucune pensé d’extrême droite dans ce vote et je ne dit pas ca non plus de rezo.net !
      Ce titre m’est revenu et avec les infos qu’on a depuis ca m’a fait bizarre. C’est les associations qui me sont venu pour parler de trahison idéologique.
      En tout cas tout ceci a bien rabroué mon enthousiasme à défendre l’idée du suffrage par tirage au sort. Vu que j’ai pas examiner la question en détail, je renvoyait les gens avec qui j’en parlait vers Chouard, aujourd’hui je ne le fait plus ou je me désolidarise du bonhomme en expliquant un peu selon la patience de mon interlocuteurE.

    • Et en résumé, si on revient au billet de @mona référençant l’article qui fait débat, le préambule « sabre au clair » des Morbacks Vénèrs, ça s’appelle traîner les gens dans la boue. Devra-t-on passer @monolecte à la tondeuse pour que la morale soit sauve ?
      Plus qu’une chasse aux sorcières, l’acharnement d’une certaine frange de la gauche, celle qui se dit anti-fa, ressemble depuis quelque temps aux procès qui ont initié les grandes purges staliniennes.

      Qu’il le fasse par bêtise ou pas, à vrai dire, ce n’est pas mon problème. S’il n’est pas assez solide intellectuellement pour résister aux sirènes de l’extrême droite, il ne devrait pas s’exprimer publiquement, mais s’il le fait, qu’il assume les conséquences de ses conneries. Et je crois assez peu aux chances de le faire revenir à la raison en le ménageant. Le danger pour la gauche de laisser grenouiller en son sein ce genre de personnages me préoccupe nettement plus.

      En fait on accuse Chouard d’être un interlocuteur de gens peu recommandable. Mais pourquoi sont-ils peu recommandables ? On aborde à pas feutré le problème dans cette discussion, mais j’aimerais pouvoir saisir le problème d’une manière un peu plus synthétique.
      Car lorsque vous discutez avec le commun des mortels (de gauche ça va de soi), bien peu sont au fait du débat qui agite la gauchosphère à ce sujet (les bons gauchistes antifas vs les autres). à part les évènements hypermédiatisés comme la mort de Clément Méric où chaque politique y va de sa posture pour dénoncer les affreux jojos d’extrême droite et au passage dissoudre quelques groupuscules folklorisants (j’ai vu une vidéo mettant en scène Serge Ayoub, mais c’est de la caricature, ce mec est too much, c’est un grand malade, pour le coup, c’est lui qu’on devrait envoyer au goulag).
      Tout ça pour dire que la discussion m’intéresse mais non pas pour dénoncer telle ou telle personne en fonction de ses fréquentations mais pour manier des concepts et débattre sérieusement.
      En attendant qu’on ait fini de se crêper le chignon, le capital continue à nous tailler des croupières. Alors au lieu de rêver à des Grands Soirs aux lendemains qui déchantent (la gueule de bois en prime), on ferait bien de se passionner pour un sujet qui me semble primordial, c’est la mise en place d’une assemblée constituante pour arrêter la mascarade de notre démocratie représentative. Certains y pensent :
      http://calebirri.unblog.fr/2013/05/19/en-france-nous-navons-plus-de-constitution

    • Sauf que non, Libé n’avait pas raison, parce qu’à l’époque rien ne disait que Chouard allait tourner comme ça, et le « non » avait aussi été le fait de gens sans aucun lien avec une pensée d’extrême droite...

      C’est vrai, mais parallèlement, c’est probablement à ce moment-là que ces gens là se sont rencontrés…

    • @mad_meg

      Les voisins du village c’est pas des alliés politiques c’est pour ca qu’il y a une différence.

      Allié politique ? La notion d’allié n’a pas de sens pour un travailleur, qui n’a que des camarades. Le Capital l’a bien compris : il emploie la production intrinsèquement récupérable des intellectuels sans le moins du monde s’allier à eux, de sorte à toujours pouvoir faire le tri.

      Le problème que j’exposais était : dès lors qu’on tolère chez ses voisins et parfois camarades l’expression régulière, mais non-obsessionnelle de certains préjugés, comment ne pas pareillement tolérer, quoi qu’on en pense, l’expression de préjugés similaires chez un intellectuel qu’en lisant, on a invité chez soi ? On ne le ré-invitera plus, c’est tout.

      Je fais ici uns distinction entre les professionnels de la stigmatisation, de Dieudonné à Sarkozy en passant par le Pen et Manuel Valls avec ceux qui ne consacrent qu’une fraction le plus souvent hasardeuse de leur expression à des raisonnements pour le moins spécieux. Mais de toute façon, à quoi s’attendre de la part des professionnels du raisonnement sociétal qui n’ont jamais eu d’ampoules de leur vie ?

    • Bonjour, en lisant les échanges je suis un peu étonné.
      Le problème vient des questions de filiation (politique) ou quoi ?

      Là, je ressens vraiment que c’est un débat inquiétant.
      Le droit à parler ne peut pas être réprimé parce que nous n’aimons pas les idées ou les personnes. Certes, il faut assumer sa position ; mais face à qui ?

      Je comprends la position de @Monolecte. Dans mes termes, on ne peut pas à la cours d’école et créer des petits groupes.

      D’ailleurs, @Monolecte, tu poses la base de ce bullying : « Choisir son camp ». Tu as bien vu, ce qui venait finalement.
      Ici, on n’a pas l’air de pouvoir « choisir » de camp, mais de devoir se mettre dans un camp.

    • @baroug Bah, même pas sûr. Je ne me souviens pas que les personnages cités aient été particulièrement en première ligne sur le TCE, mais je peux me tromper.

    • Je sais pas vraiment non plus, mais est ce qu’avant ça, un sujet aussi clivant avait déjà « rassemblé » (au moins sur l’attitude face à ce sujet) les gauche et droite radicales ? Maastricht peut-être ?

    • @l_etranger : effectivement la question se pose, et on peut s’inquiéter.
      @biggrizzly évoquait ironiquement les super-antifas-qui-maitrisent-la-tracabilité-des-idées sur un autre post, et j’aime bien cette expression.

      J’ai l’impression en découvrant certains débats qu’on prend son pied à se tripoter le cerveau avec la chasse aux traîtres plutôt que servir sa cause. L’hygiène idéologique, c’est bien, soyons rigoureux, mais de là à tomber dans l’hygiénisme en ostracisant un tel ou un tel car il est suspect de complaisance avec l’ennemi, c’est non seulement stérile, mais pendant ce temps, pendant qu’on utilise nos neurones pour monter des dossiers et instruire des procès d’intention, on ne progresse pas sur le terrain des idées. Démontons les gens pour leur discours, pas pour leurs fréquentations..

      Bref, préservons la gauchosphère de la #peopleisation des débats :-)

    • Ben tiens, c’est sûr que les fréquentations des gens n’ont rien à voir avec leurs idées. D’ailleurs sûrement que Meyssan est un cousin éloigné de Chouard qu’il a récemment retrouvé à un mariage.

      Je vais m’éloigner un peu de Seenthis moi, ce niveau de déni et de confusion mentale me fait légèrement flipper.

    • @Mona :

      ce niveau de déni et de confusion mentale

      Sur Chouard je ne crois pas être dans le déni et la confusion mentale, (http://seenthis.net/messages/156183#message156625) mais c’est sûr je suis bien conscient de ne pas avoir la science infuse.

      Mon propos vise justement à éviter de chercher à savoir qui était au mariage de qui pour savoir ce que je dois penser des idées d’un tel ou un tel. J’aspire juste à l’idée qu’on pourrait se concentrer sur le débat d’idées, plutôt que d’aller chercher des éléments extérieurs au débat pour étayer des interprétations. Je me fouts de savoir qui est pote avec qui à ragemag, je réagis quand je suis pas d’accord, et si y a un article avec lequel je suis d’accord, je ferai suivre, comme je relaie parfois une info ou un point de vue émanant du Figaro ou Libé.

    • mona : depuis le début tu nous trolles tous là, ce n’est pas possible autrement. Cette absence d’arguments, c’est tout à fait caractéristique de la volonté (consciente ou pas) de laisser l’autre dans le flou, de vouloir le laisser mariner.

      A part ça, oui, Internet et la discussion à bâton rompu, ce n’est pas reposant pour l’esprit, pour la méditation et la tranquillité intérieure. Et seenthis aussi, donc.

      Hier je m’étais fait une autre remarque... Que tu vas là encore trouver désespérante, évidemment. Mais peu importe. Je suis totalement conscient que je n’aurais jamais la capacité à exprimer une idée suffisamment intelligente pour obtenir autre chose qu’un haussement d’épaule de ta part. Mais je vais m’exprimer malgré tout. Et tant pis si par ce délit d’ineptie je dois encore supporter du mépris de ta part. Après tout, on ne se connait pas, on n’a pas mangé ensemble, et tout et tout... A quel type d’excuses on en est réduit pour pouvoir s’exprimer avec respect... Bref.

      Hier, je me souvenais de certains textes, lus sur des sommités de la IIIème République. La IIIème république, c’est cette période qui a été à l’origine de la loi de 1905, et de la guerre de 14, des congés payés et du colonialisme. Et les hommes politiques de l’époque étaient racistes et colonialistes. Tous, depuis que Napoléon avait rétablit l’esclavage (houuuu, le Code Civil c’est mal, c’est un despote qui l’a mis en place). Faut-il pour autant tous les mettre dans le même panier de l’extrême droite ?

      Ce n’était qu’une (modeste mais maladroite c’est certain) façon de rappeler ce que c’est que d’essayer de « relativiser ».

      Pour Chouard. Je termine. S’il fallait résumer ses idées, elles tiendraient dans sa volonté de concevoir un système de gouvernance mettant à l’abri les hommes de leurs propres turpitudes. Ce n’est pas Montesquieu ok mais quand même... (qui serait à n’en pas douter lui aussi à mettre dans le même panier, la preuve, il a mangé avec qq’un de pas gentil). Tout le reste c’est pipi d’chat, c’est « s’amuser avec la poussière »... Et quand on prétend par ailleurs avoir plus important à faire... c’est étrange... dissonance cognitive, quand tu nous tiens.

      On cherchait le moment où les extrêmes se sont retrouvés ? Ne cherchez pas trop loin. Allez juste jusqu’au CNR. Le truc que Sarkozy a démantelé et pour lequel Hollande n’a pas beaucoup plus de respect. Notre système (occidental) est nihiliste. Il écrase tout ce qui se met en travers de son chemin. D’où l’absolue illégalité, illégitimité de nos gouvernants. Et d’où, donc, cette spectaculaire convergence entre des courants réputés opposés. Relisez les textes de Lordon, Dedefensa, et de Sapir. C’est nettement plus revigorant pour l’esprit que la liste des convives aux repas de Chouard, Bricmont ou Chollet.

    • Des fois, il convient de laisser quelque peu refroidir les esprits.

      Cela fait des années que je modère du forum et je sais à quel point les discussions peuvent rapidement tourner au grand n’importe quoi, non pas parce que nous sommes collectivement cons, mais parce que nos mots ne sont pas ici habillés par notre chair, nos gestes, nos attitudes, notre regard, notre manière de hausser les épaules, de se resservir un coup de jaja et de passer à autre chose avec désinvolture dans le feu de la discussion.

      Les mots sans la chair ont l’étrange faculté de justement s’y ficher, de parfois nous faire physiquement mal. On part d’un désaccord sur un fait, une idée, une interprétation et on en arrive à se jeter des horreurs à la gueule, par clavier interposé.

      Quelque part, nous sommes tous nettement plus vulnérables derrière nos claviers qu’à piétiner du pavé tous ensemble.

      Dans la vraie vie, nous sommes tout à fait capables de n’être pas d’accord sur plein de trucs et de passer outre. Ici (et ailleurs, hein !), on peut rapidement se sentir agressé en tant que personne et répliquer de même, dans une sorte d’enchaînement assez destructeur.

      En moyenne, on arrive à partager beaucoup de chose, beaucoup de points de vue différents, d’idées, d’infos, de critiques, sans créer de scission ou sans virer à la lutte interne.

      Je pense que tout le monde ici se souvient de l’effet de malaise que nous avons tous ressenti quand nous nous sommes retrouvés face à un vrai troll de chez troll (que nous avons fini par renvoyer collectivement en Trollie !). Ce n’est pas l’esprit de la maison.

      Je pense qu’il est parfois bon de s’éloigner du clavier, le temps de dépassionner les échanges et de ne pas oublier, qu’ici en gros, nous avons un formidable espace d’échange et de coopération, qui fonctionne très bien.

      En tant que personne, j’apprécie l’ambiance générale, la qualité des échanges et des personnalités qui s’y retrouvent.

      Il peut m’arriver, comme à chacun de nous, de plus m’impliquer sur des sujets que sur d’autres, je peux me retrouver en désaccord total avec telle ou telle ligne, mais cela n’ôte rien à l’ensemble de l’œuvre collective qui s’écrit ici.

      Autrement dit, en un mot comme en cent, se charcler la gueule sur un sujet ne signifie pas s’exclure les uns les autres, se bannir et oublier tout le reste de nos productions respectives.

    • @monolecte
      Votre description de la liberté d’expression comme principe est magnifique est j’y souscris complètement.

      L’honneur de Seenthis est de respecter les personnes comme vous, capable manifestement d’éviter (ou de limiter) les horribles guerres de clans dont on n’a ici que les échos assourdis, heureusement.

      Sinon, il n’y a en fait qu’une seule accusation : appelons la THE accusation, ou plutôt DAS accusation.
      Il est ainsi éclairant, finalement, que vous soyez victime de DAS accusation pour un texte, qui précisément la condamne. Qui s’y frotte s’y pique.
      http://blog.monolecte.fr/post/2013/01/24/Le-retour-des-bons-Francais
      est en tout cas, un texte parfaitement sympathique.

      Et puis, il faut absolument défendre le droit d’expression des porteurs de DAS accusation, au bout d’un certain temps, il se rendront compte de l’affront qu’on leur fait ainsi.

  • Comment l’économie du partage crée du lien social | William Van Den Broek
    http://owni.fr/2011/06/05/comment-leconomie-du-partage-cree-du-lien-social

    Alors que les échanges marchands créent de plus en plus d’exclusion sociale et de défiance, l’économie du partage, par le #don, transforme les relations grâce à la reconnaissance et l’inter-dépendance.

    #Economie #Pouvoirs #échange #Economie_du_partage #gift_economy #lien_social