Quand les politiques publiques encouragent les bulles immobilières
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Il semble nul n’ait tiré les enseignements de la crise des subprimes : pas plus les privés que les banques et même les États qui, ayant évacué la catastrophe immobilière US des années 2007 et 2008, participent tous aujourd’hui à gonfler une nouvelle bulle dont l’ampleur semble même dépasser la précédente.
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« Il y a eu plus de volatilité sur le marché immobilier ces cinq dernières années que pendant les cinq cent années précédentes ! ». C’est en ces termes significatifs que s’est tout récemment exprimé Glenn Kelman, grand patron de Radfin, une importante société immobilière américaine, qui ne fait qu’exprimer des inquiétudes légitimes par rapport à un marché immobilier devenu - en tout cas aux États-Unis - aussi volatil que les Bourses.
Il semblerait que nul n’ait tiré les enseignements de la crise des subprimes : pas plus les privés que les banques et même les États qui, ayant évacué la catastrophe immobilière US des années 2007 et 2008, participent tous aujourd’hui à gonfler une nouvelle bulle dont l’ampleur semble même dépasser la précédente. Une récente étude de Goldman Sachs n’est-elle pas parvenue à la conclusion aberrante que le P.I.B. américain (attendu à 2% pour 2013) serait, en réalité, de - 1% sans l’escalade du marché immobilier ? Voilà donc les gouvernements britanniques et américains qui rivalisent d’inventivité fiscale afin de promouvoir les acquisitions immobilières sur leurs territoires respectifs. Politique insensée assimilable à une campagne contre l’obésité qui serait menée parallèlement à des subventions accordées aux fast-food…