L’Afrique est notre avenir - Sénat

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  • Otages et soldats de France en Afrique, par Philippe Leymarie - Les blogs du Diplo
    http://blog.mondediplo.net/2013-11-01-Otages-et-soldats-de-France-en-Afrique

    Le record est peu enviable : celui des prises d’#otages français en Afrique. En quinze ans, 94 captures (moins les quatre d’Areva, libérés le mardi 29 octobre), contre 48 pour l’ensemble des ressortissants d’autres pays. La #France — en dépit de la doctrine officielle de refus de s’acquitter de rançons — a la réputation, notamment en #Afrique, d’être « un #Etat qui paie ». A tous égards…

    #Armée #Coopération #État #Mali #LPM #Finance

    A propos notamment du rapport d’information du Sénat : « L’Afrique est notre chance »
    http://www.senat.fr/notice-rapport/2013/r13-104-notice.html

    Avec des « retex » (retours d’expériences) du nouveau porte-parole adjoint du ministère de la #défense, le général Bernard Barrera, ancien commandant de l’opération #Serval au Mali :

    — « La mission politique était claire. C’est un vrai régal pour un militaire : trouver et détruire les terroristes, avec acceptation des pertes, dans une campagne à risques ».
    -- « La brigade était surtout animée par un esprit de victoire. On y allait pour leur casser la figure. »
    -- « Avec tous ces gens avec leurs drapeaux français sur le bord de la route, c’était un peu la libération de la France. Ce n’était pas une guerre religieuse, une croisade ; il s’agissait de libérer un pays… ».
    -- « On a fait preuve d’imagination, en allant plus vite et plus loin qu’eux, en créant la surprise. Ce fut une très belle opération, car on ne s’est pas bridés ».
    -- « Un seul hélico fait basculer le rapport de force. La clim, le VBCI (véhicule blindé de combat de l’infanterie), avec sa tourelle puissante, ça cartonnait… ».
    -- « Le Caesar expédiait des feux une heure après son arrivée ; avec les canons, on avant de quoi mener la guerre… ».
    -- « Nous avons retrouvé des passeports égyptiens, canadiens... C’était un peu le Woodstock du terrorisme ».
    -- « En Afghanistan, on nous tirait de loin comme des lapins. Là, ils venaient sur nous, sans peur. Des rideaux qui se sacrifiaient. Ca s’est fini [parfois] à 10 m au pistolet ».
    -- « Ce n’était pas tous des chefs de guerre ou de grands combattants : beaucoup de petits mercenaires sont repartis chez eux, car ils n’étaient plus payés ni commandés… ».
    -- « On ne s’attendait pas à se retrouver face à des enfants soldats. Je ne connais pas d’exemples de soldats français ayant tiré sur un enfant soldat, mais ça s’est parfois joué à une seconde ».

    Cf. « Images propres, guerres sales » (octobre 2013 | #2013/10)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/10/LEYMARIE/49696