Un magnifique #Cranach, juste pour le plaisir
Vénus (1532), Das Städel Museum, Frankfurt.
Un magnifique #Cranach, juste pour le plaisir
Vénus (1532), Das Städel Museum, Frankfurt.
Elle est très belle mais elle n’a pas l’air plus poilue que les top modèles du 20/21ème siècle ;-)
Beuh si, ouvre l’image dans un nouvel onglet et zoome :) les poils pubiens sont discrets mais présents. Les vénus de Cranach, d’après mes recherches, sont les premiers nus de la peinture allemande. Il n’empêche que les poils (contrairement à la chevelure) semblent bien être accessoires dans la représentation féminine depuis longtemps comme le soulignait hier @beautefatale.
Une autre magnifique et ambigüe vénus, celle de Lespugue, parfois je la vois même qui enfante.
J’en connais pas beaucoup des peintures « classiques » avec des poils.
« Eve » par Van Eyck, dans le « Retable de l’agneau mystique »
« Leda et le cygne » par Boucher qui devait être reservé au boudoires
« Maja Nu » de Goya qui en a un peu et faisait jaser ses contemporains
et le fameux Courbet qui fait toujours scandale régulièrement.
J’ai trouvé cette étude pour Angélique, d’Ingres
Petit tour de poils dans l’art occidental ►http://www.fauteusesdetrouble.fr/2011/02/le-poil-dans-lart-occidental-desir-ou-animalite
José de Ribera et les poilues monstrueuses
L’art japonais ne semble pas considèrer qu’être glabre soit une nécessité esthétique ou érotique, bien au contraire.
►http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/2010/01/11/viens-chez-moi-je-te-montrerai-mes-estampes-japonaises
Est-ce l’influence des Aïnous, qui considéraient la pilosité comme un signe de beauté, dont les femmes se tatouaient le corps, bouche et sexe compris ?
►http://www.tattoo-tatouages.com/histoire/tatouage-japon.html
Charles Camoin a peint des nus avec poils
Nu à la chemise mauve, 1908