Un groupe saoudien va-t-il vraiment investir dans Doux ?

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    Un groupe saoudien envisage une entrée possible au capital de l’entreprise de volaille Doux, alors que le producteur breton est en redressement judiciaire depuis juin 2012 et a déjà supprimé un millier d’emplois.

    Le groupe saoudien Almunajem s’est dit prêt à « prendre une participation significative au capital » de l’entreprise bretonne Doux, en redressement judiciaire. Si le montant de l’investissement envisagé reste « confidentiel », le représentant du groupe en France, Amr Al Kouatli, a précisé que sa participation serait d’environ « 25% ».

     L’homme d’affaires saoudien a annoncé qu’Almunajem « travaillait de manière très étroite » avec le gouvernement français pour faire avancer ce dossier.

     L’entrée possible du Saoudien au capital du groupe Doux avait été évoquée dès septembre. Le tribunal de commerce de Quimper doit rendre fin novembre sa décision sur le plan de continuation que la société lui présentera.

     M. Al Kouatli s’est dit « optimiste » sur les chances de conclure « un pacte d’actionnaires », avec la famille Doux, qui contrôle 80% du capital du volailler, et BNP Paribas (20%).

    Une filière agroalimentaire en difficulté

    Cette annonce du côté de Doux semble être une bonne nouvelle dans un secteur avicole en difficulté en Bretagne.

    Tilly-Sabco, un autre grand volailler breton, a annoncé jeudi qu’il suspendait à partir de janvier sa production de poulets pour l’export, en raison de la fin d’aides européennes. Mille emplois sont menacés. Tilly-Sabco a tenté un rapprochement avec Doux pour sauver la filière avicole bretonne, mais ce dernier a choisi jusqu’ici de faire cavalier seul.

    La mise en redressement judiciaire de Doux a signé une prise de conscience à l’échelle nationale des problèmes de la filière agroalimentaire en Bretagne, qui n’ont fait qu’empirer depuis, notamment avec la fermeture de l’abattoir Gad de Lampaul-Guimiliau (Finistère).

    Le gouvernement a tenté de calmer les esprits en promettant des aides aux volaillers bretons, pour compenser les subsides européens pour faire face à la concurrence de produits brésiliens. Reste à savoir si ces gestes seront suivis d’effet.

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