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  • Les « #bonnets_rouges » bretons coiffés de bonnets… écossais | Big Browser
    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/11/07/chapeau-les-bonnets-rouges-bretons-coiffes-de-bonnets-ecossa

    Quand le « made in France » est en fait du « made in Scotland », c’est tout un symbole qui tombe à l’eau. Un responsable d’Armor Lux cité par le quotidien L’Humanité explique que les 7 500 bonnets rouges vendus lors de la manifestation pour préserver les emplois bretons, le 2 novembre à Quimper – à l’appel du collectif Vivre, travailler et décider en Bretagne –, étaient en fait importés d’Ecosse. Ils n’ont donc ni été fabriqués en Bretagne, ni par la marque elle-même. Les bonnets étaient vendus 5 euros sur un camion-podium lors de la manifestation de Quimper.

    Il ne s’agit pas pour autant de contrefaçons, indique dans Ouest-France le PDG d’Armor-Lux, Jean-Guy Le Floch, qui admet, et a toujours admis, que « sa production en France représentait 40 % du chiffre d’affaires du groupe ». Il n’empêche que le bât blesse pour un bonnet devenu l’allégorie d’une révolte sociale, elle, bien bretonne.

    • J.-G. Le Floch explique la clé de répartition entre la production en France ou à l’étranger : le temps d’assemblage.

      Au moment de la campagne présidentielle T-shirts Bayrou

      Armor Lux, les limites du Made in France — Europe1 (14/02/12)
      http://www.europe1.fr/Economie/Armor-Lux-les-limites-du-Made-in-France-946641

      Armor Lux a organisé son activité en instaurant un principe simple : tous les vêtements assemblés en moins de 10 minutes sont effectivement fabriqués en France. En clair, il s’agit des articles historiques de l’entreprise : les débardeurs en coton ou les célèbres marinières à rayures bleues et blanches.
      En revanche, et on le sait moins, tout le reste de la production est confectionné à l’étranger. Pantalons, chemises, jupes, vestes et manteaux sont réalisés au Maroc, en Tunisie, en Bulgarie et même en Inde ou en Chine pour certaines parkas. Or ce sont ces articles qui ont permis à l’entreprise d’étoffer son catalogue, de faire grimper son chiffre d’affaires et donc d’éviter la fermeture.
      Si Armor Lux a exilé une partie de sa production à l’étranger, c’est tout simplement parce le coût de la main d’œuvre y est entre cinq et trente fois moins cher qu’à Quimper. Au total, 60% des articles Armor Lux ne sont pas « made in France ».

      6 mois plus tard, marinières Montebourg

      Les marinières d’Armor-Lux sont-elles vraiment fabriquées en France ? — France 3 Bretagne (23/10/12)

      Les produits de la marque quimpéroise sont fabriqués à 40 % en France, 45 % au Maghreb (Maroc et Tunisie), 10 % en Europe de l’Est (Bulgarie et Roumanie) et 5 % en Asie, essentiellement en Inde. Chez Armor-Lux, il y a la maille circulaire (les sous-vêtements et les tricots rayés fabriqués à Quimper), la maille rectiligne (les pulls sont fabriqués à Troyes) et la production dite de chaîne et trame, qui, elle est fabriquée dans les usines du Maghreb, de Bulgarie ou de Roumanie. Les uniformes de la Police nationale, de la SNCF ou de la Poste, sont fabriquées Tunisie.

      Depuis, Armor-Lux a perdu le marché des uniformes de la Police nationale (où le principal critère est le prix…)
      Quimper. Armor-lux n’habillera plus la police nationale — Ouest-France (17/04/13) http://www.ouest-france.fr/quimper-armor-lux-nhabillera-plus-la-police-nationale-232340

      Douche froide pour Armor-lux, l’entreprise quimpéroise. Elle vient d’apprendre qu’elle perd le marché de la Police nationale, obtenu en 2008. Conséquence, une quarantaine d’emplois à durée déterminée ne seront pas conservés.

      En octobre dernier, Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, avait pourtant fait d’Armor-lux le champion du « Made in France » en s’habillant d’une marinière.

      Cette fois, le contrat de 85 millions d’euros sur quatre ans échappe aux Bretons qui avaient pourtant de bons espoirs. Un recours devant le tribunal administratif de Paris est évoqué.