• [Info-Palestine] - Yasser Arafat a bien été assassiné
    http://www.info-palestine.net/spip.php?article14156

    Les scientifiques suisses qui ont effectué des tests sur des échantillons prélevés sur le corps de Yasser Arafat ont trouvé au moins 18 fois les niveaux normaux de polonium radioactif dans les restes du défunt. Les scientifiques ont déclaré qu’ils étaient confiants jusqu’à un niveau de 83 %, que le défunt leader palestinien a été empoisonné avec cet élément, qui est selon eux la cause de sa mort.

    Un rapport de 108 pages produit par le Centre universitaire de médecine légale à Lausanne et qui a été obtenu en exclusivité par Al Jazeera, a révélé des niveaux anormalement élevés de polonium dans les côtes et le bassin d’Arafat, et sous forme de taches dans ses organes en décomposition.

    Les scientifiques suisses, avec des équipes françaises et russes, ont obtenu les échantillons novembre dernier après que son corps ait été exhumé de son mausolée à Ramallah, en Cisjordanie occupée.

    Dave Barclay, un célèbre médecin légiste du Royaume-Uni et détective à la retraite, a déclaré à Al Jazeera que d’après ces résultats , il était tout à fait convaincu que Arafat a été assassiné.

    « Yasser Arafat est mort d’un empoisonnement au polonium », a-t-il déclaré. « Nous avons trouvé la preuve irréfutable de ce qui a causé sa mort. Ce que nous ne savons pas est qui donc tenait le pistolet à l’époque ».
    « Le niveau de polonium dans les côtes de Yasser Arafat ... est d’environ 900 milibecquerels » , a déclaré Barclay. « C’est soit 18 ou 36 fois la moyenne, selon la littérature sur la question. »

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    Démentis israéliens
    http://www.i24news.tv/fr/actu/international/europe/131107-deces-arafat-conference-de-presse-sur-le-rapport
    Interrogé par téléphone sur i24news, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères Ygal Palmor, s’est montré critique envers les conclusions du rapport suisse, qui a effectué ses recherches "pour le compte de l’Autorité palestinienne".

    Selon lui, aucune explication valable n’a été donnée pour justifier ce retournement de situation.

    "Tout d’un coup voilà des trouvailles sans la moindre explication", a-t-il dénoncé.

    Il a par ailleurs exclu la possibilité d’un empoisonnement au polonium, une substance radioactive qui, "utilisée dans un espace clos comme le bureau d’Arafat, aurait laissé des traces de contamination radioactive".

    "Je ne vois pas comment ils peuvent se permettre de déclarer qu’il y a eu empoisonnement", a-t-il conclut.

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    Arafat : conférence de presse de médecins sur le rapport d’expertise
    AFP, 07/11
    http://fr.euronews.com/depeches/2197522-arafat-les-analyses-soutiennent-lhypothese-dun-empoisonnement-a
    Une conférence de presse aura lieu jeudi à Lausanne à 12H45 GMT au Centre universitaire romand de médecine légale (CURML), à propos du rapport d’expertise sur les causes de la mort de Yasser Arafat, selon un communiqué publié par l’institut.

    Deux professeurs seront présents, soit le Dr Patrice Mangin, directeur du Centre universitaire romand de Médecine légale et le Dr François Bochud, directeur de l’Institut de radiophysique appliquée.

    • Les scientifiques ont déclaré qu’ils étaient confiants jusqu’à un niveau de 83 %, que le défunt leader palestinien a été empoisonné avec cet élément, qui est selon eux la cause de sa mort.

      Cette formulation me semble très hasardeuse… Il me semble qu’elle est une reformulation/extrapolation de la conclusion (partie VI.7, p. 69) du rapport médicolégal (tel qu’obtenu par Al-Jazirah) https://s3.amazonaws.com/s3.documentcloud.org/documents/815515/expert-forensics-report-concerning-the-late.pdf
      NB : il s’agit d’images et non de textes
      (l’italique est de moi)

      Taking into account the analytical limitations aforementioned, mostly time lapse since death and the nature and quality of specimens, the results moderately support the proposition that the death was the consequence of poisoning with polonium-210.

      La note de bas de page (indispensable) explicitant :

      This formulation has to be understood according to the verbal probability scale with the following 6 levels:
      1. our results strongly support proposition H0
      2. our results moderately support proposition H0
      3. our results slightly support proposition H0
      4. our results slightly support proposition H1
      5. our results moderately support proposition H1
      6. our results strongly support proposition H1

      Et de cette échelle verbale explicitement NON-numérique, je crois comprendre que le(s) commentateur(s) s’empresse(nt) de sortir un nombre qui correspond sans doute au « pourcentage dans l’échelle verbale », soit 5/6 = 83,3%

    • Les experts penchent pour un empoisonnement d’Arafat

      http://www.tdg.ch/suisse/experts-penchent-empoisonnement/story/23496174

      « Délai très long »

      Plusieurs éléments ont néanmoins rendu leurs investigations « difficiles » : d’abord, les échantillons biologiques recueillis lors de l’hospitalisation ont été détruits. Ensuite, les huit ans écoulés entre le décès du Palestinien en 2004 dans un hôpital militaire français et son exhumation fin 2012.

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      Yasser Arafat a été empoisonné, selon les experts suisses
      Par Georges Malbrunot / Mis à jour le 07/11/2013
      http://www.lefigaro.fr/international/2013/11/06/01003-20131106ARTFIG00666-yasser-arafat-a-ete-empoisonne-selon-les-experts-

      « Les Français savent, mais ils ne diront rien », avait affirmé au Figaro une source haut-placée des services de renseignements après la mort du « Vieux », comme le surnommait affectueusement la « rue » palestinienne. Un dossier classé « Secret défense » existe, mais il y a peu de chances que les autorités françaises le déclassifient rapidement, toujours selon cette source. « Le président de la République à l’époque des faits, Jacques Chirac, le ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie et le patron de la DGSE, Pierre Brochand, savent de quoi est mort Yasser Arafat », affirme un ancien cadre de la DGSE de l’époque.
      (...)
      Les révélations du laboratoire suisse mettent la pression sur les experts français, les seuls à ne pas avoir encore divulgué les résultats de leurs analyses. Celles-ci étaient pourtant attendues au début de l’été. Leur verdict devrait arbitrer entre le niet russe et le oui à un empoisonnement délivré par les Suisses. Mais, à dix jours de la visite de François Hollande en Israël, la justice française n’a sans doute pas envie d’embarrasser le chef de l’État.