• « Les Revenants » et « Cinq caméras brisées » récompensés aux Emmy Awards
    http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/11/26/les-revenants-et-cinq-cameras-brisees-recompenses-aux-emmy-awards_3520165_32

    UN PALESTINIEN AUTODIDACTE RÉCOMPENSÉ

    Cinq caméras brisées, le documentaire franco-israélo-palestinien écrit et réalisé par Emad Burnat et Guy Davidi, qui raconte les résistances du village palestinien de Bil’in, à travers les caméras cassées d’Emad Burnat, cameraman palestinien autodidacte, l’a emporté dans la catégorie documentaire.

    M. Burnat, accompagné de la coproductrice Christine Camdessus, s’est réjoui de ce « grand honneur », soulignant qu’il était le premier Palestinien récompensé par un Emmy Award. « Nous voulons la même chose que vous, la paix et la liberté », a-t-il ajouté. Les Palestiniens ont « besoin de votre soutien », a-t-il ajouté.

    Achevé en 2011, ce film avait déjà été nommé à l’Oscar du meilleur film documentaire en 2013, et récompensé au Festival de Sundance 2012, par le Prix du meilleur réalisateur international, ainsi que par le Prix du public et le Prix spécial du jury à l’International Documentary Film Festival d’Amsterdam en 2011.

    http://www.youtube.com/watch?v=t63A-Xdxwec

  • Polémique sur « Charlie Hebdo » : les rappeurs revendiquent le « droit à l’outrance »
    http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/11/27/polemique-sur-charlie-hebdo-les-rappeurs-revendiquent-le-droit-a-l-outrance_

    C’est un clash que personne n’attendait : Nekfeu, rappeur du groupe 1995, contre Charlie Hebdo. Dans un communiqué daté du lundi 25 novembre, la rédaction du journal satirique a indiqué « découvrir avec effarement la violence des paroles » d’une chanson liée au film La Marche et diffusée quelques jours avant sa sortie en salles, le mercredi 27 novembre. Un couplet de Nekfeu « réclame un autodafé contre ces chiens de Charlie Hebdo ». Son rédacteur en chef, Charb, reproche à ce rap d’être « un chant religieux communautariste ».

    Abonné à Charlie Hebdo pendant des années, Imhotep, d’IAM, 52 ans, en soutien à son collègue Akhenaton, présent sur le morceau, regrette que les journalistes de Charlie Hebdo ne soient « drôles ou pertinents » que « quand ils s’attaquent à des sujets qu’ils connaissent. Il y en a quelques-uns, même si le rap et l’islam n’en font pas partie ». Tout en rappelant à Nekfeu qu’avant Charlie Hebdo, « il y a un paquet d’autres ouvrages à brûler en priorité, dont Mein Kampf ».

    #hiphop #rap #La_Marche #Charlie_Hebdo

  • Polémique sur « Charlie Hebdo » : les rappeurs revendiquent le « droit à l’outrance »
    http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/11/27/polemique-sur-charlie-hebdo-les-rappeurs-revendiquent-le-droit-a-l-outrance_

    Abonné à Charlie Hebdo pendant des années, Imhotep, d’IAM, 52 ans, en soutien à son collègue Akhenaton, présent sur le morceau, regrette que les journalistes de Charlie Hebdo ne soient « drôles ou pertinents » que « quand ils s’attaquent à des sujets qu’ils connaissent. Il y en a quelques-uns, même si le rap et l’islam n’en font pas partie ». Tout en rappelant à Nekfeu qu’avant Charlie Hebdo, « il y a un paquet d’autres ouvrages à brûler en priorité, dont Mein Kampf ».

    Merci IAM... Un rappeur intelligent, ça doit forcément être "vieux" ? Mince...

  • Une étude dénonce la violence dans les films américains
    http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/11/12/une-etude-denonce-la-violence-dans-les-films-americains_3512298_3246.html

    Ils constatent qu’il y a aujourd’hui plus de violence par armes à feu dans les films classés PG-13 (films recommandés aux plus de 13 ans) que dans ceux qui sont classés « R » (interdits aux moins de 17 ans sans adultes qui les accompagnent), et estiment en conséquence qu’il faudrait intégrer des critères liés à l’usage des armes à feu dans le classement « R ». Ce dernier se concentre principalement, pour l’heure, sur l’expression (le « bad language ») et la nudité.

    Ces conclusions découlent en réalité de leurs présupposés. En introduction, un encadré titré « Ce que nous savons » soutient en effet que « la simple présence d’armes à feu peut accroître les agressions » et que « les films violents peuvent accroître les agressions ». Ces assertions sont réfutées depuis des années par d’autres études qui inversent les termes du problème : la violence des films n’est-elle pas la conséquence, plutôt que la cause, de la violence de la société ? N’est-elle pas plus un exutoire pour les adolescent qu’un modèle ?...

    • Bon, c’est toujours le même mode de défense, les films violents seraient juste le reflet de la société. Mais on ne peut nier que ces films justifient inconsciemment par leur scénario même la violence, celle des guerres par un patriotisme exacerbé, celle de l’état par le fait de punir celui qui ne se soumet pas, celle des hommes envers les femmes par l’idée que la force serait le seul mode de raison.
      Et pour me garder des critiques faciles, non, je n’ai rien contre la libre expression et oui, je suis contre l’idée de censure.
      Simplement, il me reste un goût amer au lendemain du 11 septembre, quand le gouvernement américain s’est précipité à hollywood pour savoir ce qu’il fallait raconter.
      #histoires #lavage_de_cerveau

  • Remettre l’histoire au cœur de la crise environnementale
    http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/11/07/remettre-l-histoire-au-c-ur-de-la-crise-environnemental_3510091_3246.html

    Le récit « officiel » de l’#anthropocène donne le sentiment que la prise de conscience ne provient que des milieux scientifiques éclairés et que, par voie de conséquence, eux seuls détiendraient les « solutions ». Or cette façon de raconter les choses fait passer au second plan les mouvements socio-environnementaux (autour des forêts, des biens communs, des luttes contre les pollutions voire contre les machines, etc.) qui traversent la société de longue date. Si les travaux scientifiques sont essentiels, ce n’est pas seulement des élites technoscientifiques que sont venues et que viennent les prises de conscience, ce sont plutôt par tous les pores de la société qu’émergent, à chaque époque, des contestations, des alternatives et des « solutions » face aux dérèglements écologiques. On ne peut réduire la société à une sorte de masse aveugle devant être guidée par la science...

    L’Histoire nous montre que nous ne sommes pas entrés dans l’anthropocène par inadvertance, mais par des processus qui ont systématiquement placé hors jeu des mises en garde « environnementales » ou des résistances sociales à développer telle ou telle technologie, à faire tel ou tel choix économique. Une telle lecture nous rend alors davantage conscients des rapports de force, des processus de désinhibition qui sont aujourd’hui à l’oeuvre. Et ce fait rend très sceptique sur notre capacité actuelle à transformer nos considérations sur l’#environnement en action politique. On le voit bien avec les échecs successifs des conférences internationales sur le #climat.