• http://www.thedailybeast.com/articles/2013/09/29/thomas-jefferson-s-quran-how-islam-shaped-the-founders.html

    While conceding that many Americans in that era viewed Islam with suspicion, classifying Muslims as dangerous and unworthy of inclusion within the American experiment, [Denise Spellberg] also shows that such leading figures as Thomas Jefferson, James Madison, and George Washington spurned exclusionary arguments, arguing that America should be open to Muslim citizens, office-holders, and even presidents.

    L’intro du livre :
    http://www.salon.com/2013/10/05/our_founding_fathers_included_islam

    Jefferson possédait donc un Coran dans sa bibliothèque et n’était pas particulièrement hostile aux musulmans ; il se battait au contraire, notamment avec Washington et Madison, pour la liberté religieuse et la séparation de l’Eglise et de l’Etat, soutenant l’inclusion de toutes les minorités religieuses (juifs, catholiques et musulmans), contre la domination d’une religion majoritaire. Une position courageuse qui rompt à l’époque avec les idées européennes traditionnelles, et qui révèle que les musulmans n’ont pas toujours été vus comme l’incarnation de l’antithèse des valeurs américaines. Les débats sur la place des musulmans dans la société américaine ne sont pas nouveaux.

    Recent anti-Islamic slurs used to deny the legitimacy of a presidential candidacy contained eerie echoes of founding precedents. The legal possibility of a Muslim president was first discussed with vitriol during debates involving America’s Founders. Thomas Jefferson would be the first in the history of American politics to suffer the false charge of being a Muslim, an accusation considered the ultimate Protestant slur in the eighteenth century.

    Cela dit, les droits des musulmans pour lesquels certains se battaient étaient purement théoriques, vu qu’ils ignoraient qu’il se trouvait à l’époque plusieurs milliers (ou dizaines de milliers) de musulmans en Amérique parmi les esclaves venus d’Afrique. Ils se battaient donc ironiquement (et tragiquement) pour les droits de personnes qui étaient par ailleurs leurs esclaves...

    Indeed, when the Founders imagined future Muslim citizens, they presumably imagined them as white, because by the 1790s “full American citizenship could be claimed by any free, white immigrant, regardless of ethnicity or religious beliefs.”...