une analyse posée et approfondie, par le blog socialisme critique, sur le lourd problème de ce qui…

#message168126

  • La possibilité de l’écofascisme
    https://perspectives-printanieres.info/la-possibilite-de-lecofascisme
    par Antoine Dubiau

    Si la menace néofasciste n’a pas attendu les alertes du #GIEC pour se constituer, le drame climatique en cours pourrait bien lui donner un nouveau souffle, ainsi qu’une nouvelle couleur – le vert. Malgré une multitude de signaux faibles et l’existence d’un corpus théorique suffisamment profond pour soutenir une telle reconfiguration idéologique, le double processus d’écologisation du #fascisme et de fascisation de l’écologie n’est pas encore une réalité massive qu’il ne serait possible de constater qu’avec impuissance. C’est un mouvement en germe dont les prémisses idéologiques peuvent encore être détruites, en comprenant ses fondements, son ancrage organisationnel et les voies par lesquelles il se déploie aujourd’hui.

    Prêter attention à ces écologies politiques d’#extrême-droite, en repérant ses multiples manifestations et les dangers qu’elles représentent, pourrait s’avérer utile sur le plan #antifasciste comme écologiste lui-même. Cela nécessite de prendre au sérieux ces appropriations politiques de la question écologique par l’extrême-droite, non pas en les accréditant mais en les reconnaissant comme de véritables positions écologistes. Beaucoup à gauche cèdent à la tentative de qualifier de « #greenwashing » toute appropriation de la question écologique par leurs ennemis politiques : l’écologie serait intrinsèquement de gauche, par sa seule histoire. Ce récit trop grossier occulte dangereusement les autres écologies politiques. Le verdissement en cours d’organisations électoralistes longtemps hostiles à l’écologie, notamment à l’extrême-droite, n’est peut-être pas sincère (ce qui en ferait effectivement du greenwashing), mais cela importe peu. Comme il ne sera jamais possible d’avoir accès aux intentions derrière ces conceptions droitières de l’écologie, ce n’est pas la sincérité de l’extrême-droite pour l’enjeu écologique qui compte, mais bien l’effet de son discours écologique. La construction de ce dernier est à chercher en-dehors des formes visibles de l’extrême-droite, car ce n’est pas au sein du #Front National que furent théorisées ces écologies politiques réactionnaires.

    En France, dans les années 70, une large nébuleuse idéologique d’extrême-droite s’est constituée autour de quelques organisations intellectuelles et d’une constellation de revues philosophico-politiques. L’organisation la plus visible ayant structuré cette nébuleuse fut le Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne (GRECE), fondé en 1969. Trois revues sont directement liées à celui-ci – Éléments, Nouvelle École et Krisis – tandis qu’une multitude d’autres publications (pérennes ou temporaires) ont accompagné la structuration idéologique de cette mouvance d’extrême-droite. Dans l’espace médiatique, cette dynamique droitière reçut l’appellation de « Nouvelle Droite » par analogie avec d’autres mouvances intellectuelles et politiques contemporaines qui reçurent le même qualificatif. Plusieurs traditions politiques s’y croisent, souvent rassemblées en quatre tendances distinctes – le traditionalisme anticatholique, le #néoconservatisme, le #communautarisme ethniste et une forme particulière de positivisme, voire de scientisme – par les observateurs extérieurs, sans que cette classification ne soit officielle. C’est de cette pluralité théorique qu’émergera, plus ou moins directement, une conception #réactionnaire de l’écologie politique, influencée par les thèses fortes de plusieurs tendances précitées.
    Le philosophe Alain de Benoist fut (et reste) la principale figure de la mouvance néo-droitière. Celui-ci joue à la fois le rôle de façade respectable et de modérateur entre les différentes tendances, au carrefour desquelles il s’est lui-même toujours situé – malgré quelques revirements idéologiques lors des 5 dernières décennies. Sous une multitude de pseudonymes (qui n’ont probablement pas tous été identifiés), il participa à plusieurs médias grand public comme Le Figaro ou France Culture, et publia de nombreux ouvrages, y compris chez des éditeurs d’importance (comme Albin Michel ou Robert Laffont). Il illustre ainsi la stratégie métapolitique du « gramscisme de droite » qui caractérise la Nouvelle Droite, qu’il a lui-même rethéorisée et appliquée : diffuser, dans l’imaginaire collectif, les « valeurs » et idées de l’extrême-droite, préparant sa future réussite politique par son hégémonie culturelle. Derrière Alain de Benoist, de nombreux autres théoriciens fascistes ont suivi cette stratégie, comme Guillaume Faye, dont les thèses #identitaires semblent aujourd’hui hégémoniques dans l’espace médiatique. En effet, le mouvement #identitaire contemporain recycle largement les thèses fondatrices de la Nouvelle Droite dans son discours fictionnel sur le « choc des civilisations » ou le #grand_remplacement. Le #racisme derrière ces concepts n’est plus pseudo-biologique mais ethno-différentialiste, revendiquant la préservation de l’héritage culturel européen face à sa supposée dissolution par l’arrivée de populations jugées ethniquement allogènes. Cette culturalisation du racisme, alors débarrassé (en façade) de ses justifications pseudo-biologiques, résulte directement du travail idéologique de la Nouvelle Droite. L’écologisation du socle idéologique de la mouvance néo-droitière semble s’ancrer dans ce virage culturaliste, mais rend en réalité évident le continuum entre racismes biologique et culturel dans les théories politiques de l’extrême-droite.

    Le parcours intellectuel d’Alain de Benoist lui-même permet de comprendre la montée en puissance de la question écologique au sein de la Nouvelle Droite : initialement acquis au #scientisme technophile, qui constitue l’une des quatre tendances historiques de la mouvance, le philosophe a par la suite mis en cohérence les différences facettes de sa pensée en synthétisant, par l’écologie, ses visées traditionalistes/païennes et communautaristes sur le plan ethnique. Au milieu des années 70, l’écologie est en effet apparue comme cohérente avec le rejet romantique de la modernité d’inspiration chrétienne qui fondait déjà certaines thèses néopaïennes de la Nouvelle Droite. La défense de la culture européenne devient dès lors écologique : les communautés humaines seraient liées à leur #environnement, dans une perspective radicalement déterministe selon laquelle l’environnement détermine la culture. Cet équilibre « naturel » entre les humain-es et leur sol serait perturbé par l’arrivée de populations non-européennes, jugées culturellement inadaptées à l’environnement local. Protéger l’environnement consisterait alors à préserver cet équilibre en empêchant l’#immigration. Le fait que cette conception politique de l’écologie fasse notamment écho aux thèses nazies – et plus généralement fascistes – sur le rapport au sol n’est absolument pas un hasard. Elle s’ancre en effet dans plusieurs mythes pseudo-scientifiques et ésotériques très structurants à l’extrême-droite, comme celui du #nordicisme, qui prétend que les populations « indo-européennes » (comprendre : blanches) ne seraient pas originaires d’Afrique comme l’ensemble de l’Humanité, mais auraient vu le jour au-delà du cercle polaire arctique. Abandonnées (en façade) par la Nouvelle Droite au profit de justifications culturelles, les justifications pseudo-biologiques refont explicitement surface avec l’écologisation des thèses fascistes sur l’origine du « peuple » indo-européen et son inscription environnementale, légitimant le recours à l’appellation d’« #écofascisme ».

  • L’« écologie humaine », nouvel avatar de la droite conservatrice et catholique pour promouvoir ses valeurs morales
    http://www.bastamag.net/Ecologie-humaine-droite-Manif-pour

    De la lutte contre le mariage gay à la défense de la biodiversité, de la remise en cause du droit à l’avortement au soutien des « zones à défendre », de Christine Boutin à Pierre Rabhi… De nombreux activistes catholiques traditionalistes se convertissent à l’écologie. Une conversion qui n’est qu’apparente : elle permet de verdir une certaine vision réactionnaire de la famille sans véritablement interroger les défis environnementaux. Les dirigeants du mouvement Ecologie humaine ne cachent pas, par exemple, (...)

    #Décrypter

    / A la une, #Droites_extrêmes, #Enquêtes, #Climat

  • Le Front national braconne sur le terrain de l’écologie pour appâter « les amoureux de la nature »
    http://www.bastamag.net/Le-Front-National-braconne-sur-le

    Encore un faux-nez pour le FN : Marine Le Pen et Florian Philippot ont lancé ce 10 décembre un collectif baptisé « Nouvelle écologie ». Localement, cette association devra aider le FN à verdir son discours et tenter d’attirer vers l’extrême-droite des associations environnementalistes. Une sorte de « greenwashing » pour le FN alors que ses élus se distinguent régulièrement par leur hostilité aux politiques écologiques, en particulier sur le #Climat. Après les enseignants, les étudiants et les jeunes actifs, (...)

    #Décrypter

    / A la une, #Droites_extrêmes, Climat, #Gaz_de_schiste

  • Ceci n’est pas une femme (à propos des tordus « queer »)
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=539

    Comme nous le savons tous, il n’existe pas de « prétendue théorie du genre », mais seulement des « études de genre ». C’est du moins ce que nous répètent les spécialistes universitaires, les responsables politiques et les journalistes des groupes Le Monde (Télérama, l’Obs, Courrier international, etc.), Radio France (France Inter, France Culture, France Info), parmi d’autres medias. Nous aussi, nous sommes studieux et nous nous sommes livrés à 6 (+ 1) études de genre. Six études graphiques dues à Black Star s()éditions et un livret de Pièces et main d’œuvre. Soit un texte illustré ou des images légendées comme on voudra. Ce livret traite donc de « la prétendue théorie du genre » et de la bien réelle théorie queer (dont nul ne conteste l’existence pour le moment) ; du sexe des anges ; de ce qui fait un (...)

    #Documents
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Ceci_n_est_pas_une_femme.pdf

  • Eric Zemmour est le miroir de la déroute idéologique de la gauche - Noël Mamère
    http://blogs.rue89.nouvelobs.com/chez-noel-mamere/2014/10/21/eric-zemmour-est-le-miroir-de-la-deroute-ideologique-de-la-ga

    Nous n’avons pas su produire un nouvel #imaginaire collectif adapté au XXIème siècle. Notre « logiciel » en est resté aux Trente glorieuses, quand ce n’est pas aux programmes du #Conseil_national_de_la_résistance ou du #Front_populaire.

    Nous ne parlons plus à personne, ni aux jeunes, ni aux classes populaires, ni aux femmes, ni même aux classes moyennes. Nous n’avons pas constitué un nouveau grand récit permettant de refonder l’espoir. La gauche #productiviste, qu’elle soit dans ou hors du gouvernement, ne comprend rien à l’#écologie et aux limites de la planète.

    Ce n’est ni la droite, ni le Front national, ni Zemmour, ni même la #mondialisation ou l’Union européenne, qui en sont la cause. Nous devons nous en prendre qu’à nous mêmes. A rechercher comment, depuis des décennies, nous avons baissé la garde, renoncé à nos fondamentaux, dissous nos convictions dans une #novlangue rabâchée par les spécialistes en n’importe quoi des plateaux télés.

    Ce qui fait le succès de Zemmour, c’est notre propre incapacité à penser le monde nouveau, à en comprendre ses dynamiques, à remettre de la lisibilité là où il n’y a plus que confusion des esprits.

    Antonio Gramsci en appelait à la reconquête de l’hégémonie culturelle comme préalable à la conquête du pouvoir. Cet effort, l’#extrême-droite l’a fait depuis le club de l’Horloge, dans les années soixante dix. Eric Zemmour en est l’héritier. Il n’est que le miroir inversé de la déroute idéologique de la gauche. A nous de relever le défi pour prouver que l’heure n’est pas au déclin final mais à l’#émancipation humaine, au cosmopolitisme et à la #justice_sociale et écologique.

    • @biggrizzly a priori ça semble plutôt être le négatif de la vision de Zemmour, et définir sa vision comme le négatif de celle du camp d’en face, c’est clair que c’est pas partir sur de super bases...
      ça semble en être le négatif au moins pour ce qui est des trois premiers termes, l’écologie en revanche est plus facilement récupérable par les réacs http://seenthis.net/messages/167153#message168126 (c’est peut-être ça que tu suggérais @nicolasm)

    • Si ces mots abscons sont supposés soulever l’enthousiasme, ben... euh... Ce monsieur ne fait-il pas ce qu’il critique quelques lignes auparavant ? A savoir manquer cruellement de vision pour l’avenir... un vrai truc qui nous dit comment on vivra plus tard, dans un monde moins mortifère que le nôtre ?

      Et j’avoue que ça me gave ces gugusses qui ont eu la chance de choper quelques suffrages et quelques minutes de célébrité à la télé, et qui sempiternellement crachent dans la soupe de tout ce qui est plus à gauche qu’eux...

      Tiens on parle de Filoche par ailleurs. Même chose pour lui. Il valorise le collectif « PS », mais il crache sur le Front de gauche... et sur ses idées... Lui aussi, comme de trop nombreux autres, il ânonne à intervalles réguliers « si on en est là, c’est parce qu’on n’a pas de projet à gauche tralala pouet pouet ».

      A quoi ils servent ces gens qui ne prennent même pas le temps de lire (ni de commenter) ce que produisent les collectifs de gauche en France et ... en Amérique du Sud... et ailleurs que dans leur parti ?

    • n’empêche que je ne peux que lui donner raison...

      Nous ne parlons plus à personne, ni aux jeunes, ni aux classes populaires, ni aux femmes, ni même aux classes moyennes. Nous n’avons pas constitué un nouveau grand récit permettant de refonder l’espoir. La gauche #productiviste, qu’elle soit dans ou hors du gouvernement, ne comprend rien à l’#écologie et aux limites de la planète.

      Quant à la gauche de terrain en France, elle est vraiment minoritaire et isolée, marginalisée, on se voit nombreux à NDDL mais éparpillés sur le territoire on est invisible, incapable de donner envie aux gens modestes de partager notre vision positive de l’humanité.

      On a tellement méprisé et humilié les « réacs » depuis 68, on a sombré dans la facilité : on a abusé de la diabolisation simpliste du FN et on a rien fait pour combattre l’aigreur sociale qui a succédé à tous les reculs de la gauche, de Maastricht à Lisbonne en passant chaque délocalisation d’usine sur laquelle on a fermé les yeux, pendant que la télé, elle, nous formatait à la vie dans la jungle libérale..

    • Pour moi l’intrus est le cosmopolitisme, qui va à l’encontre de l’écologie et de la justice sociale, car pour réinventer des cultures aptes à survivre au dérèglement climatique et à la descente énergétique, il faudra bien s’enraciner, même si les cultures peuvent s’hybrider à la base. Il ne s’agit pas d’être campé sur le passé avec des trifouillis-les-oisons de souche, mais vivre d’un territoire c’est forcément un savoir adapté à un lieu presqu’unique. Est-ce que les crèves la faim du monde aspirent à être cosmopolites ? Ou plutôt à ce qu’on leur foute enfin la paix, et qu’éventuellement on les aide à rattraper le bordel qu’on a mis dans leur culture et sur leurs terres, à leurs conditions ?

    • Pris comme ça ça me semble pas mal, mais j’ai l’impression qu’il y a vite une pente qui est prise rapidement, par exemple vers le concept de #citoyen_du_monde qui me dérange vraiment. J’ai l’impression que le citoyen du monde c’est surtout le blanc qui a pu et peut prendre l’avion quand il veut pour où il veut. Ou à l’autre bout le chef d’une île qui est en train de couler pour essayer de médiatiser son cas et trouver de l’aide. Je suis pas sûr que les communautés indigènes ou traditionnelles se reconnaissent dans le concept de citoyen du monde, car je ne pense pas que ces personnes désirent quitter leurs terres ancestrales, sauf une fois que leur culture et leurs terres ont été détruites et que le salue passe par émigrer pour trouver un job de merde pour survivre et/ou envoyer de l’argent à la maison. Enfin, je pense et parle beaucoup pour des gens dont j’ignore la vie, mais en même temps ça me dérange ces concepts qui viennent d’une vision un peu trop occidentale.

  • J’ai bien aimé cette interview simple d’Eric Escoffier sur quelques notions de permaculture (réalisée par Thierry Casasnovas).

    L’essence de la permaculture, vivrecru.org - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=Q290QA_B9SU

    D’ailleurs, ils disent qu’ils donnent une conférence ensemble le 9 mai 2014 à Bordeaux.

    #Permaculture #agriculture #pétrole #Eric_Escoffier #Thierry_Casasnovas

    • On savait qu’il y avait une conf à Bordeaux en mai mais on arrive pas à trouver le lieu exact, l’horaire, etc.

      Et sinon, du coup, en cherchant sur Google, je suis tombé sur ça (je fais exprès de ne pas mettre le lien) :

      egaliteetreconciliation POINT fr/Conference-de-Thierry-Casasnovas-Corinne-Gouget-Gilles-Lartigot-et-Claire-Severac-a-Montreuil-23584.html

      Le Thierry, qui a fait une conf cette année avec deux auteures éditées chez Soral. Sympa.

    • @rastapopoulos : oui Soral est présent de manière disproportionnée sur les réseaux perma francophones sur le net. J’ai quitté l’administration du forum perma, puis le forum tout court car j’en avais marre que ça parle plus de sionisme et de juifs (et d’extraterrestres et de pseudo-science) que d’agriculture ... Ça venait surtout d’un gars influent sur le forum et en France (parce que c’est un des rares à avoir du terrain et à s’y connaître pas mal, c’est triste à dire), mais y avait la meute des jeunes loups pas loin ...

      Cela dit pour moi c’est pas discriminant d’aller faire des confs à droite ou à gauche, c’est plus du lobbying pour la perma qu’autre chose.

      Pas encore vu la vidéo, mais je suis d’accord avec ton équation :)

    • Je m’excuse, je croyais que Kontre Kulture (qui est à la fois le nom de la maison d’éditions + le site de vente en ligne) ne vendait que ce qu’ils éditaient (ou rééditaient, comme les vieux livres antisémites). Mais non, ils vendent aussi des livres d’autres maisons d’éditions.

      Donc non, elles ne sont pas éditées par Kontre Kulture. Mea culpa.

      Ça fait partie bien sûr des stratégies de confusion de Soral et compagnie. Désolé.

      Par contre c’est amusant, le livre « Complot mondial contre la santé », et édité par Alphée, qui fait partie du Rocher, or les éditions du Rocher ont été rachetées en 2005 par Pierre Fabres, le pharmacien. Haha.

    • Ah je continue dans la même veine quand même : Gilles Lartigot, avec qui Thierry fait des conférences aussi, écrit de lui même et explicitement qu’il aime et préconise la lecture des ouvrages du survivaliste fachosphère Piero San Giorgio , qui est… tin tin tin… le co-dirigeant et financeur de tous les sites de e-commerces de Soral !

      Pas juste de la pub par écrit, il a d’ailleurs dialogué avec lui, comme ici il y a quelques mois :

      heavymetalfood POINT com/2013/11/survivre.html

      Ils s’insèrent partout et sont très en pointe pour s’insérer dans les trucs plus ou moins écolos. On en a déjà parlé ici sur Seenthis, notamment autour des articles d’Article11 ou de CQFD ou autres qui enquêtaient là dessus (je ne retrouve plus les liens là tout de suite).

    • Perso ça me gène pas que quiconque vante les mérites de la permaculture dans la production de nourriture dans ses propres cercles. Par contre je suis contre le fait que des cercles viennent vanter les mérites de leurs cause dans les cercles de la permaculture.

      Après tout la permaculture c’est surtout de l’agriculture. Les gens qui ont deux doigts de bon sens sur le sujet feraient bien de promouvoir la permaculture à ce niveau là.

    • Je trouve que Thierry Casasnovas mène plutôt bien l’interview, il est même plus intéressant qu’Eric Escoffier au final je trouve. Peut être que jouer les faux naïfs est plus facile.

      Pas convaincu par Escoffier sur un certains nombres de points, notamment la difficulté du climat méditerranéen. Oui l’été y a pas de pluie et le soleil cogne très fort, mais il y a de la pluie en automne et le soleil cogne moins tout en étant largement présent. C’est pas un mystère si les arbres et buissons persistants sont très présents en méditerranée, c’est la réponse adaptative et évolutive à ces conditions, tout comme dans l’hémisphère Sud dont l’hiver est plus doux grâce à la masse d’océans. Vu la grande réputation d’Escoffier, j’espère qu’il aura compris ça et qu’il aura planté plein d’arbres persistants délicieux et qui malheureusement sont en général trop frileux pour ceux vivant dans des zones de rusticité inférieures à 8.

    • De ce que j’ai compris, il ne parle pas d’une saison précise (l’été ou autre), il dit que sur une année complète, la conjonction de l’humidité avec une chaleur suffisante dure moins longtemps que dans les autres régions. Il ne dit pas qu’il n’y a rien, il dit juste que ça dure moins longtemps, et donc que c’est plus difficile.

    • Il me semble qu’il va plus loin en disant que genre il n’y a que les déserts ou ça pousse encore moins. Je ne suis pas sûr qu’il y ait moins de période de ces deux conditions (humidité+chaleur) réunies, je pense qu’elles sont juste décalée, donc les arbres caduques perdent leur feuille alors qu’une saison propice commence, alors que les arbres persistants en profitent. Si les paysages sont maigrelets en méditerranée, ce n’est pas à cause du climat mais des civilisations passées qui ont tout décapé, laissant peu de sol sur les roches (ce qui empêche pas que ceux qui sont sur ces sols vont plus galérer).

    • Je me demande juste si son discours n’est pas juste parce que son terrain est dans ce climat là, avec toutes les contraintes que ça implique. Genre pour moi son climat c’est un paradis parce que chez moi la biomasse des limaces doit représenter plus de 50% du tout, mais je suis moins bien placé pour voir les avantages de mon climat et les limitations des autres.

    • @nicolasm

      tout comme dans l’hémisphère Sud dont l’hiver est plus doux grâce à la masse d’océans

      aussi parce-que les terres n’y sont à des latitudes aussi polaires que les nôtres.
      Et à latitude absolue égale, il y fait plus frais. Ushuaia est à une latitude (absolue) similaire à celle de Galway alors que son climat est le même que celui de Reykjavik

    • Thierry Casasnovas, le gourou du « tout cru », vous attend tranquille sur YouTube
      http://rue89.nouvelobs.com/2014/11/26/thierry-casasnovas-gourou-tout-cru-attend-tranquille-youtube-256224

      La très juteuse générosité du gourou du « manger cru » Thierry Casasnovas
      http://rue89.nouvelobs.com/2014/12/28/tres-juteuse-generosite-gourou-manger-cru-thierry-casasnovas-256651

      J’aime pas vraiment ces articles à charge pas très fins et assez biaisés, mais je mets quand même

    • Groupe Altra a alors répondu en publiant jeudi soir sur Youtube un enregistrement audio réalisé par Thierry Casasnovas et envoyé en juin dernier à l’un de ses partenaires commerciaux. L’extrait est édifiant, on y entend les plans du businessman, bien loin d’une ambition « non lucrative ».

      (Pour garder en mémoire, je copie ici aussi cet article qui était dans les liens : http://www.terraeco.net/Ce-que-la-phobie-du-gluten-doit,54847.html)