• Le Transperceneige

    Très surpris quand j’ai vu les affiches dans le métro : c’est une bande dessinée que j’avais lue en 1985 ou 1986, encore ado, à la bibliothèque municipale, et dont je me souvenais qu’elle m’avait mis une grosse baffe. Je n’avais plus trop de souvenirs directs de la bédé elle-même (en gros je me souvenais d’un truc post-apocalyltique dans un train, et une scène avec de la viande qui pousse toute seule, mais guère plus), mais j’ai toujours gardé avec moi le souvenir de l’émotion que j’en avais ressenti.

    Du coup, je ne saurais vraiment pas dire si l’adaptation est fidèle, si elle trahit ou non le concept initial. En tout cas, j’ai trouvé que ça lorgnait nettement vers le film de genre assumé et intelligent – et tu sais que pour moi, « cinéma de genre », ce n’est pas une critique.

    Du Soleil vert, du Bunker Palace Hôtel (j’y ai pensé pendant un bon tiers du film), et des oeillades vers Matrix (ça c’est pas le meilleur), emballé dans un film d’action carrément efficace. Le mélange de grotesque, de violence et d’émotion est assez unique et réjouissant.

    La critique sociale n’est pas des plus subtiles, tout le film ne semble pas des plus cohérents, mais comme ça tire visiblement vers le film de genre, je trouve que c’est acceptable. C’est comme Dawn of the Dead de Romero : tu vas pas commencer à pinailler la subtilité de l’argumentaire politique et la cohérence des retournements scénaristiques.

    #film #bd #vu