Où l’on apprend qu’il demande l’asile en France (et qu’il est défendu par William Bourdon).
C’est la première fois qu’il revient sur ses quinze mois de cavale en mer depuis qu’il a retrouvé la terre ferme aux Etats-Unis, le 28 octobre. A bientôt 63 ans, Paul Watson, qui possède la double nationalité canadienne et américaine, reste un eco-warrior, un défenseur farouche des océans. (…)
Son militantisme lui vaut d’être poursuivi par Interpol. Arrêté en Allemagne en mai 2012, il réussit à s’enfuir alors que ses deux passeports lui avaient été confisqués. Il affronte aujourd’hui la justice américaine et souhaite être accueilli par la France, avec laquelle il est en train de négocier.
Et dans le portrait que Le Monde lui consacre aussi :
▻http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/09/14/le-militant-ecologiste-paul-watson-prisonnier-des-mers_1760339_3244.html
Les pressions japonaises sur Paul Watson et son organisation ne relèvent pas d’une vision complotiste de l’existence : un document classé par le département d’Etat américain et révélé par WikiLeaks au journal espagnol El Pais, en janvier 2011, démontre que des discussions ont bien eu lieu entre des représentants du gouvernement japonais et la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, dans le but de retirer à l’ONG son statut caritatif, et de supprimer les déductions fiscales qui l’accompagnent, pour les donateurs. Mais elles n’ont pas abouti.