• Cartographie de crise aux Philippines - Libération

    http://ecrans.liberation.fr/ecrans/2013/11/14/cartographie-de-crise-aux-philippines_946920

    OPENSTREETMAP

    Plus de 700 internautes travaillent à dessiner une carte libre et détaillée des villes touchées par le typhon Haiyan, pour faciliter l’intervention de l’aide humanitaire.

    Branle-bas de combat. Dès l’annonce de l’approche du typhon Haiyan aux Philippines, la semaine dernière, une mission d’urgence était lancée sur OpenStreetMap, ce grand projet collaboratif qui veut être à la cartographie ce que Wikipédia est à l’encyclopédie. Ses contributeurs les plus alertes savaient qu’en cas de dégâts, suite à la catastrophe naturelle, les îles auraient besoin de toute forme d’aide possible – humanitaire, économique… – mais aussi de cartes. Pour dresser un plan précis des lieux touchés et mieux organiser les secours, comme ils l’ont fait avec brio en Haïti en janvier 2010. En anglais, on appelle cela du crisis mapping : de la cartographie de crise. « L’objectif de la cartographie de crise est de rassembler les informations géographiques avant que l’aide internationale et locale n’arrive sur place, explique Stefan Mühlbauer sur son blog Geoawesomeness. Le temps est un facteur critique. »

    #osm #cartographie #philippines #désastres

  • « Minute » n’a plus la banane : le journal est en liquidation judiciaire | Jeudi 14 Novembre 2013 sur StreetPress.com
    http://www.streetpress.com/sujet/115013-minute-n-a-plus-la-banane-le-journal-est-en-liquidation-judiciai

    La procédure de liquidation judiciaire [de la SACEN] est donc prononcée en mars dernier, les 6 salariés sont remerciés, et le tribunal nomme un liquidateur judiciaire, dont le rôle est de vendre les actifs de l’entreprise pour, dans la mesure du possible, rembourser les créanciers. Surprise : Malgré la liquidation judiciaire, « Minute » continue à paraître, mais sous la houlette d’une autre société, la SEJMV [Société d’Exploitation du Journal Monde et Vie] propriété… du même Jean-Marie Molitor ! Son ardoise auprès des créanciers et de l’Etat effacée, le patron de presse repart au combat tout beau tout propre, c’est presque trop beau et trop facile.
    (…)
    A qui appartient la marque ? « A une personne qui veut bien que l’on continue à l’éditer. Mais à vous de trouver ! ». En fait… la marque « Minute » a été déposée en 1999 par Catherine Barnay, une ancienne des Jeunesses patriotiques et sociales de Roger Holeindre, d’ Ordre Nouveau et du PFN et désormais… directrice artistique de la revue « #Causeur ». Sauf que la marque, dont l’enregistrement n’a pas été renouvelé, n’est de fait « plus en vigueur », indiquent à StreetPress les services de l’INPI.
    (…)
    Autre surprise : « Minute » continue à être imprimé par la société Roto Presse Numeris, celle-là même à qui il devait plus de 200.000 euros. Sympa, l’imprimeur ! « Il a continué à nous imprimer malgré les pertes, et puis après on s’arrange, nous confie Jean-Marie Molitor. Mais c’est pas une obligation de parler de lui… ».

    Vu par Libé (qui ne reprend qu’une partie des infos) « #Minute » éructe encore, malgré sa liquidation http://ecrans.liberation.fr/ecrans/2013/11/14/minute-eructe-encore-malgre-sa-liquidation_947055

    Il y a de l’#embrouille dans l’air. D’autant plus que c’est le même imprimeur qui a demandé la liquidation de la première société (c’est indiqué dans le jugement du tribunal de commerce, mais non repris dans l’article…)