• Du kidnapping comme mode de suppression de toute contestation
    http://www.madaniya.info/2016/03/20/du-kidnapping-comme-mode-de-suppression-de-toute-contestation

    L’ambassadeur d’Arabie saoudite à Berne (Suisse) a alerté le cabinet royal sur les prémisses d’une grave crise entre la confédération Hélvétique et le Royaume d’Arabie saoudite qui pourrait prendre la forme d’un convocation, au pénal, de l’ambassadeur saoudien et de diverses autres personnalités politiques.

    L’affaire remonte à 2003 du temps du règne du Roi Fahd et de l’invasion américaine de l’Irak.

    Les personnes qui pourraient faire l’objet de cette convocation sont les suivantes :

    – Le Prince Abdel Aziz Ben Fahd, le propre fils de l’ancien roi Fahd (1982-2005)
    – Saad Hariri, ancien premier ministre du Liban et compagnon festif du prince Abdel Aziz, alias azouz
    – Saleh Al Cheikh, ministre des Affaires islamiques

    L’enquête, qui viserait ces trois personnes, porterait sur l’enlèvement d’une personne, réalisé sur le territoire suisse, en coordination avec l’ambassadeur saoudien. Un groupe d’avocats a réussi à convaincre le parquet général de Genève d’engager une procédure visant à enquêter sur les conditions de la disparition du prince Sultan Ben Turki Ben Abdel Aziz, petit fils du fondateur du Royaume.

    Sultan a été enlevé dans le palais du Roi Fahd à Genève, à la suite d’un traquenard, drogué et exfiltré de Suisse via un avion d’évacuation sanitaire vers l’Arabie saoudite où il a été maintenu sous contrôle entre hospitalisation et résidence surveillée. Son tort est d’avoir dénoncé un vaste réseau de corruption entre Rafic Hariri, ancien premier ministre du Liban et père de Saad et des princes de la famille royale saoudienne. Son rapatriement forcé a été décidé alors.

    Avec, en fin d’article, lien vers :
    Saudi prince alleges kidnap (2004, Brian Whitaker)
    http://www.theguardian.com/world/2004/jan/22/saudiarabia.brianwhitaker

    A Saudi prince who launched a campaign against corruption is claiming that he was kidnapped in Switzerland by members of the royal family, drugged, flown to Saudi Arabia, detained in hospital for two months under armed guard and then held under house arrest.
    Prince Sultan bin Turki, a nephew of King Fahd, told the story of his alleged abduction in a phone conversation with the Associated Press from the Saudi capital, Riyadh - his first reported contact with the outside world since he disappeared last June.

    et al-Akhbar, juillet 2015, abordant l’affaire dans le cadre des « Saudi Leaks », dont Madaniya reprend les grandes lignes :
    « مجتهد » يسرّب برقيات سعودية : سويسرا تلاحق الحريري وأمراء | الأخبار
    http://www.al-akhbar.com/node/236900

    غرّد الناشط السعودي الشهير «مجتهد»، على حسابه على «تويتر»، أن السفارة السعودية في جنيف أبلغت الديوان الملكي السعودي عن بوادر أزمة كبيرة تتمثل في احتمال استدعاء جنائي للسفير السعودي وشخصيات سيادية أخرى.

    ووفقاً لـ»مجتهد»، الذي ينقل عن نص رسالة مسربة من سفارة الرياض في سويسرا، يشمل الاستدعاء عبدالعزيز بن فهد بن عبدالعزيز وصالح آل الشيخ وزير الشؤون الإسلامية وسعد الحريري رئيس وزراء لبنان الأسبق وأسماء أخرى. وجاء في رسالة السفارة للملك أن الاستدعاء سيكون للتحقيق على خلفية جريمة خطف جرت على الأراضي السويسرية شارك فيها المذكورون بالتنسيق مع السفارة.

  • Premier calendrier
    http://prenezcecouteau.tumblr.com/post/88280702988/when-i-was-a-student-at-cambridge-i-remember-an

    Quand j’étais étudiante à Cambridge je me souviens de ma professeur d’anthropologie nous montrant une photo d’un os avec 28 incisions marquées dessus. “Ceci est souvent considéré comme étant la première tentative d’un homme à faire un calendrier” expliqua-t-elle. Elle s’arrêta de parler tandis que nous notions consciencieusement sa phrase. “Ma question est - pourquoi un homme aurait-il besoin de noter 28 jours ? Je vous suggérerais que c’est la première tentative d’une femme à faire un calendrier.”
    Ce moment a changé ma vie. À ce moment j’ai commencé à remettre en question tout ce que j’avais appris sur notre passé. À quelle fréquence avais-je fermé les yeux sur les contributions féminines ?

    #andocentrisme #feminisme #anthropologie

    • Sandi Toksvig : Amazing women inventors
      http://www.theguardian.com/world/2004/jan/23/gender.uk

      Some of the stories may never be told. Many people think that Sybilla Masters may have been the first American woman inventor. In 1712 she is said to have invented a new corn mill, but she couldn’t patent it because women were not allowed to register. Three years later a patent was filed in her husband’s name.

      Ingenious Women by #Deborah_Jaffé is published by Sutton Publishing

      http://www.deborahjaffe.net/igwom.html

      Et l’ethno-mathématicienne citée serait peut-être #Claudia_Zaslavsky


      http://fr.wikipedia.org/wiki/Os_d%27Ishango

    • C’est bizarre l’os change de nom, de date et de provenance selon ma sources mais pourtant on dirait bien le même. Merci pour les précisions @touti et je suis contente de savoir que je vais voire cet os la semaine prochaine car je vais à Bruxelles voire le Muséum des sciences naturelles de Belgique. #trop_cool

    • Daté de 25000 ans, l’os d’Ishango qui se trouve actuellement au muséum des sciences naturelles à Bruxelles, fut assimilé à un jeu arithmétique qui était établi comme suit :

      Sur la première colonne on trouvait un système de numération de base 10, les encoches y sont groupées comme :

      (20+1, 20-1, 10+1, 10-1,)

      Sur la deuxième apparaissait l’écriture dans l’ordre des nombres premiers compris entre 10 et 20. (11, 13, 17,19,).

      Et enfin sur la troisième on pouvait y voir les méthodes de multiplications par 2 utilisées aussi par les noirs égyptiens. (3x2=6 et 4x2=8).

      On retrouve dans l’utilisation de l’os d’Ishango une connaissance de deux théorèmes arithmétiques qui sont :

      – 1) Pour tout entier naturel n, 2[n+1]= 2n+2 soit en partant de 3 on obtient : 3, 6, 8.

      –2) Pour tout entier naturel n, 3n = 2n + n soit en partant de 3 on obtient : 3, 6, 9.

      Observer que la somme des colonnes (a) et (b) est égale à 60.

      Pour plus de détails sur le déchiffrement de l’os d’Ishango nous vous conseillons vivement : Ankh n° 12/13 la « revue d’égyptologie et des civilisations Africaines »

      Représentation schématique de l’os d’Ishango

      En conclusion, l’os d’Ishango marque dans l’histoire de l’Afrique noire une étape essentielle dans le long processus de la création de la pensée mathématique, avec pour aboutissement, les civilisations soudanaise puis égyptienne.

      http://www.shenoc.com/l%27os%20d%27ishango.htm

      Sur la fiche vikipédia 8-15ans il y a la mention des théories de Claudia Zaslavsky sur un calendrier menstruel :
      https://fr.vikidia.org/wiki/Os_d%27Ishango

      je met ici un texte pas encor lu qui cherche à dénoncé une surinterpretation en paléo-mathématique :
      http://irem.univ-reunion.fr/IMG/pdf/Keller_prehistoire_geometrie.pdf

      –---

      Voici l’os de Lebombo, plus ancien qui lui serait un baton de comptage qui n’aurais pas d’aryhmétique. Il comporte 28 coches et serait un calendrier lunaire possiblement utilisé par les femmes pour leur cycle menstruel.


      A mon avis ce que dit Claudia Zaslavsky est plus cohérent vis à vis de l’Os de Lebombo qui a 28 coches. C’est pas cohérent par contre avec l’Os d’Ishango qui a des bases : 2[n+1]= 2n+2 et 3n = 2n + n, ce qui est cool et peut très bien avoir été calculé par une femme, mais n’a pas de rapport avec le cycle menstruel/lunaire.

      –---
      Autre chose sur les règles, je sais plus dans quelle lecture sur les menstruations j’ai vu ca, c’etait dans le genre « quelques mythes sur les règles ». Le cycle menstruel ne serait en fait pas réellement de 28 jours. Ca dépendrait des femmes, de leur age, de leur état de santé, de fatigue... La moyenne serais plutot de 30-31 jours et qu’aucune femme ne suis toute sa vie un rythme « parfait » de 28 jours. Du coup cette info met un peu à mal la théorie de Claudia Zaslavsky car si les femmes n’ont pas leurs règles tous les 28 jours, pourquoi les femmes préhistoriques auraient elles besoin d’un calendrier sur 28 jours. Cet os aurais tout autant pu appartenir à une chasseuse qui aurais abattu 28 babouins et en aurais tenu la comptabilité.

      Dans un autre sens ca pourrait etre une preuve que la normalisation de la féminité selon le cycle lunaire serais vieille d’au moins l’Os de Lebombo mais bon c’est beaucoup de spéculations sur quelques encoches.

      –---

    • Les marques incontestablement intentionnelles elles aussi sont le prétexte de fantastique en général, et de fantastique mathématicien en particulier. En voici quelques exemples.

      Le plus caricatural est celui de l’os d’Ishango (Zaïre), daté d’environ –18000, découvert par l’archéologue belge Jean de Heinzelin, et publié par lui en 1962 dans le
      Scientific American.
      Il s’agit (figure 2) d’un manche d’outil en os, strié, et que De Heinzelin analyse ainsi :
      « Considérons la première colonne, par exemple : 11, 13, 17 et 19 sont tous des nombres premiers...en ordre croissant et ils sont les seuls nombres premiers entre dix et vingt.
      Prenons maintenant la troisième colonne : 11, 21, 19 et 9 représentent respectivement 10+1, 20+1, 20-1, 10-1...[ces dispositions] pourraient représenter une sorte de jeu de nature arithmétique inventé par une peuplade possédant un système numéral basé sur dix ainsi qu’une connaissance...des nombres premiers ».

      Figure 2 : vue étalée de l’os d’Ishango (République démocratique du Congo). Environ –18000.
      Pourquoi pas en effet ? Et que répondre à ce genre de « fantaisies » ?
      On peut répondre d’abord qu’elles sont indécidables, et surtout, comme nous le verrons plus loin, qu’aucun document ethnographique ne corrobore la thèse d’encoches de « jeux arithmétiques » (bien peu
      ludiques au demeurant).
      Alexander Marshack, peu convaincu par l’analyse de de Heinzelin qu’il relate, propose une autre piste : l’os d’Ishango, ainsi que toute une série d’objets préhistoriques, seraient à analyser comme des calendriers lunaires. Nous ne rentrerons pas ici dans le détail de la critique des constructions ingénieuses de Marshack. Seulement, le groupage des encoches
      paraît très forcé, voire trafiqué ; et surtout certains de ces « calendriers » sont un tel embrouillamini de lignes ou de points allant dans tous les sens que l’on voit mal quelle pouvait être leur utilité. Mais supposons même que l’os d’Ishango, orné de stries visibles bien alignées, 60 au total sur deux rangées et 48 sur une troisième, représentent respectivement
      deux lunaisons et un peu plus d’une lunaison et demie : à quoi pouvait donc servir un tel marquage ? Le calendrier se fait à partir du moment où l’on s’est rendu compte de la périodicité de certains phénomènes, ici les lunaisons, et il doit par conséquent pouvoir être
      relu.

      Réalisée par D. Huylebrouck ; voir www.contrepoints.com.kadath.

      Ifrah se livre lui aussi à ce genre d’affabulations, voir [Ifrah, 1994 #28 p.159]
      signifie que si telle ou telle activité doit prendre place à tel moment du cycle lunaire, il faut pouvoir, par une indication bien nette, repérer ce moment sur l’os — sans le microscope de Marshack ! —. Or ce qui pourrait passer pour de telles indications est la plupart du temps absent des documents présentés par l’auteur, et en tout cas absent de notre os. Admettons même que le groupement réel, visible à l’œil, des 11 premières stries, représente les 11 premiers jours du mois à l’issue desquels doit avoir lieu une action donnée : il faut dans ce cas pouvoir suivre ces jours, comme on arrache les feuilles de certains calendriers ; or il est impossible de ficher quoi que ce soit dans les encoches de l’os d’Ishango, elles ne sont pas assez profondes, ni même d’y enrouler une sorte de ficelle qui sauterait une strie chaque jour, parce que les différents rangs d’encoches ne sont pas assez larges et se chevauchent. Des auteurs ont d’ailleurs récemment, et à notre avis définitivement, réfuté la théorie de Marshack en se plaçant sur son propre terrain, celui de l’interprétation des vues des stries au microscope.
      L’analyse montre que sur des galets aziliens, que Marshack interprète comme des calendriers, les stries ont été faites rapidement et avec le même outil, dans le but précisément de rayer, sans chercher à individualiser les encoches, ce qui exclut les marques de chasse ou les calendriers.

      http://irem.univ-reunion.fr/IMG/pdf/Keller_prehistoire_geometrie.pdf

      Bon si les coches de l’Os d’Ishango ne sont visibles qu’au microscope ca rend l’idée d’un calendrier assez fumeuse.
      Pour le fait que cet os serait un calendrier menstruel son irrégularité (60-48-60) colle avec le fait que les femmes n’ont pas leurs règles exactement tous les 28 jours, mais pourquoi ne pas regarder la lune plutot qu’un os avec des microrayures visibles au microscope...

      L’ethnographie ne confirme aucune des hypothèses plus ou moins ingénieuses que nous avons exposées. Les bâtons ou os à encoches sont communs chez les primitifs, et ils servent à tout sauf à des jeux
      arithmétiques : bâtons-messages indiquant au destinataire le nombre de « sommeils » ou de « lunes » devant s’écouler avant un événement donné, ou le nombre de personnes attendues à un rassemblement donné — avec des signes différents suivant qu’il s’agit de femmes, de jeunes gens ou de vieillards —...ou même de motifs musicaux. On a aussi bien sûr des « calendriers »
      pouvant représenter plusieurs années, mais construits de la façon suivante :
      « Chaque encoche non peinte signale une année, tandis que des ponctuations ou autres encoches, peintes celles-ci, représentent des événements importants qui ont marqué chaque année tels qu’un raid, une pluie de météores, un tremblement de terre, une inondation ou une tempête de neige
      . »

      Un tel document — qu’il serait d’ailleurs plus approprié de nommer annales, en tant qu’aide mémoire utile à celui qui doit raconter l’histoire — est, comme on le voit, un document lisible, ce qui n’est pas le cas de la plupart des soi-disant calendriers lunaires préhistoriques de Marshack. On pourrait multiplier les exemples à l’infini, en utilisant par exemple le travail de
      « bénédictin » de G.Mallery.

  • Ukraine : quand je lis la phrase ci-dessous, ça me donne instantanément envie d’aller voir l’article de RT sur le sujet…

    Un mouvement épidermique et spontané qui bouscule l’échiquier politique
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/12/02/ukraine-un-mouvement-epidermique-et-spontane-qui-bouscule-l-echiquier-politi

    Ce mouvement de protestation est spontané, épidermique. Beaucoup de jeunes dans la rue n’ont aucune mémoire de l’Ukraine communiste. Leur exaspération est due à l’inertie qui paralyse leur pays. Mais en l’absence de leaders, il n’est pas dit que leur mobilisation se maintiendra sur la durée.

    Évidemment, ça ne loupe pas…
    Thousands of protesters block govt HQ in Kiev — RT News
    http://rt.com/news/kiev-standoff-opposition-authorities-568

    But the fact that some European politicians are getting involved directly in the protests in Ukraine, and are calling for a revolution and a regime change in the country “is the most egregious violation of the UN Charter and international law, violation of sovereignty and noninterference into domestic affairs of other states,” Mark Sleboda, professor of international relations at Moscow State University, speaking to RT.

    RT va même chercher un distingué britannique d’Oxford…

    “We should be careful about attributing what’s going on to the majority of people in Ukraine. I suspect that the tragedy of Ukraine is that the great majority of people is rather passive and certainly rather disillusioned about politics on both sides,” Mark Almond, professor of history at Oxford University told RT. In the end the minority groups of nationalists supported from the EU might succeed in creating a really volatile situation, which would question “whether Ukraine is viable as a state”, Almond warned.

    Il est vrai que l’intéressé, Mark Almond, a de la suite dans les idées puisqu’il répète cela depuis bientôt 10 ans (article du 7/12/04)

    Mark Almond | World news | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2004/dec/07/ukraine.comment

    The Ukraine street protests have followed a pattern of western orchestration set in the 80s. I know - I was a cold war bagman
    (…)
    The hangover from People Power is shock therapy . Each successive crowd is sold a multimedia vision of Euro-Atlantic prosperity by western-funded “independent” media to get them on the streets. No one dwells on the mass unemployment, rampant insider dealing, growth of organised crime, prostitution and soaring death rates in successful People Power states.

  • Pendant plus de 15 ans, de 1962 à 1977, le code "secret" pour déverrouiller le tir des missiles à charge nucléaire était 00000000 et était écrit sur la procédure à suivre pour tirer…

    Il avait été mis en place par le président Kennedy, sous l’influence de Robert McNamara qui souhaitait remettre en place un contrôle des militaires par les civils.

    Permissive Action Link - Wikipedia, the free encyclopedia
    http://en.wikipedia.org/wiki/Permissive_Action_Link

    Newer, more sophisticated nuclear weapons were simpler in their operation and were produced en masse. They were less cumbersome to arm and use than previous designs. Accordingly, new controls were necessary to prevent their unauthorized use. As the Cold War came to a head in the 1960s, the government felt it best not to leave the use of nuclear weapons in the hands of possibly-renegade generals, including the commander of Strategic Air Command (SAC). Without Permissive Action Links, nuclear weapons were effectively under the independent command of a number of generals.

    Il faut dire, le patron du SAC, le général Thomas Power était considéré par certains de ses subordonnés comme instable… Le code fut donc mis en place, mais par souci d’efficacité mis à 0 et affiché…

    For the Minuteman ICBM force, the US Air Force’s Strategic Air Command worried that in times of need the codes would not be available, so they quietly decided to set them to 00000000. The missile launch checklists included an item confirming this combination until 1977.

    C’est Bruce Blair,un ancien officier de tir dans le Montana, qui le révéla à McNamara en 2004.

    Keeping Presidents in the Nuclear Dark (Episode #1 : The Case of the Missing “Permissive Action Links”) - Bruce G. Blair, Ph.D.
    http://web.archive.org/web/20120511191600/http://www.cdi.org/blair/permissive-action-links.cfm

    Last month I asked Robert McNamara, the secretary of defense during the Kennedy and Johnson administrations, what he believed back in the 1960s was the status of technical locks on the Minuteman intercontinental missiles. These long-range nuclear-tipped missiles first came on line during the Cuban missile crisis and grew to a force of 1,000 during the McNamara years — the backbone of the U.S. strategic deterrent through the late 1960s. McNamara replied, in his trade-mark, assertively confident manner that he personally saw to it that these special locks (known to wonks as “Permissive Action Links”) were installed on the Minuteman force, and that he regarded them as essential to strict central control and preventing unauthorized launch.

    When the history of the nuclear cold war is finally comprehensively written, this McNamara vignette will be one of a long litany of items pointing to the ignorance of presidents and defense secretaries and other nuclear security officials about the true state of nuclear affairs during their time in the saddle. What I then told McNamara about his vitally important locks elicited this response: “I am shocked, absolutely shocked and outraged. Who the hell authorized that?” What he had just learned from me was that the locks had been installed, but everyone knew the combination.

    Récit par le Guardian (2004)

    Zero protection from nuclear code | World news | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2004/jun/17/usa.oliverburkeman1

    In the darkest days of the cold war, as the world trembled on the brink of a nuclear war, one thing above all stood in the way of catastrophe: the secret eight-digit access number required to launch America’s arsenal of intercontinental ballistic missiles.
    Without that vital obstacle, anybody - a crazed military commander, or a terrorist - might have been able to spark a conflict that would have killed millions.

    For the sake of our sanity, then, perhaps it’s best that we have had to wait until now to discover that for many years, according to an expert closely involved in the process, the eight digits in question were 00000000.

    Un article de 2005 sur le contrôle de l’arme nucléaire avec, notamment, ce passage sur les compromis à trouver entre sécurité et facilité de mise en œuvre…
    US Nuclear Weapon Safety and Control , Grant Elliott
    http://web.mit.edu/gelliott/Public/sts.072/paper.pdf

    These tradeoffs lie at the heart of the technical problems of safety and control. Ultimately, choices must be made and the middle ground will surely come at some cost to peace of mind. No technological solution can solve the fundamental problems of securing a weapon while maintaining its usability. Weapon control will always be a human issue.

    Et qui conclut sur l’aspect à double tranchant de la sécurité : la croyance en un système de contrôle efficace autorise la prolifération…

    It is not surprising that attempts to control a weapon will limit its use; what is surprising is that the political freedom gained by imple- menting these measures may actually act to promote the construction of more weapons. Once a government is confident that its weapons are securely within its control and the people are confident those weapons are unlikely to accidently injure them, a major roadblock to prolif- eration is lifted. Safety and control quickly becomes a double-edged sword.

    Note :
    Le dispositif de protection est appelé PAL, ce qui signifiait initialement Prohibited Action Link (verrouillage d’une action interdite) mais s’interrogeant sur l’effet psychologique de cette dénomination, elle avait été remplacée par Permissive Action Link (verrouillage d’une action admise).