Lenglet tombe le masque et se lâche : la gauche dispendieuse a durablement livré la France à la colère des dieux...
cc @mona
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Et surtout, vous pouvez vérifier : les mots « chômage » et « emploi » sont absents de son vocabulaire et de son propos. Lenglet joue les historiens moralisateurs, nous donne des cours d’économie... en occultant la réalité du chômage et de l’emploi.. et on ne parle pas d’empathie pour le sort des chômeurs, hein ?
(quand à accuser la gauche de ne pas avoir voulu contenir la dette, alors que c’est Chirac qui avait demandé de restituer la cagnotte fiscale, et que derrière c’est sous la droite que la dette a explosé, c’est quand même une drôle de marque d’objectivité.. )
C’est la gauche qui est au pouvoir, à la suite d’une des décisions politiques les plus saugrenues depuis Neandertal, la dissolution de l’Assemblée nationale. Le gouvernement dirigé par Lionel Jospin profite d’une situation comme il n’y en a pas deux par siècle. Et il n’en fait rien. Pis, il dégrade tous les fondamentaux du pays. Au point que la plupart de nos difficultés actuelles ont leur origine à cette période : si la France de Hollande n’a plus de marges de manoeuvre, c’est parce que celle de Jospin les a gaspillées, quinze ans auparavant. Exactement comme les héros du conte des « Trois souhaits », qui dilapident les voeux que leur offre une fée charitable.
Malgré la fée croissance, la dette française ne baisse pas entre 1997, où elle compte pour 59,4 % du PIB, et 2002, à 59 %. Sur la même période, la zone euro réduit la sienne en moyenne de 6 points de PIB. Hors zone euro, c’est encore plus spectaculaire : le Royaume-Uni perd 12 points de dette, la Suède, 20. L’écart entre la France de Jospin et ses voisins est tout aussi saisissant en matière de déficit. En 1997, nous sommes dans la moyenne des déficits de la zone euro. En 2000, au plus haut du cycle, notre solde budgétaire est encore négatif de 1,5 % du PIB, tandis que nos voisins sont à l’équilibre en moyenne, comme les pays de l’OCDE. Ce déficit persistant est d’autant plus étonnant que les impôts atteignent alors presque 45 % du PIB. Un record que l’on doit au ministre des Finances de l’époque, Dominique Strauss-Kahn. Et qui ne sera battu que par Pierre Moscovici, cette année.
Une seule explication à ce tableau atterrant : l’équipe Jospin a dépensé sans cesse et à tout propos.
La mécanique intellectuelle de la droite est à l’oeuvre. L’injustice n’existe pas, chacun a ce qu’il mérite, chacun mérite ce qu’il a (et n’a pas)...
L’Espagne utilise cette caution allemande pour souffler l’une des plus grosses bulles immobilières de tous les temps, la Grèce pour avancer l’âge de la retraite et la France pour diminuer le temps de travail hebdomadaire. Dix ans plus tard, ces politiques inconséquentes déboucheront sur la crise de l’euro et sur l’anémie persistante de l’Europe du Sud, France comprise.
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