• Le plasticien américain Jeff Koons a été reconnu coupable de plagiat. Sa sculpture « Naked », représentant deux enfants nus, contrefait un cliché du photographe français Jean-François Bauret, a jugé jeudi 9 mars le tribunal de Paris. La société Jeff Koons LLC, dont l’artiste est le gérant, et le Centre Pompidou qui lui consacrait une rétrospective, ont été condamnés à verser 20 000 euros aux ayants droit du photographe, décédé en 2014, en réparation du préjudice subi.

    L’art (contemporain) de bâtir des fortunes avec du vent, par Philippe Pataud Célérier (août 2008)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/PATAUD_CELERIER/16183 #st

    http://zinc.mondediplo.net/messages/52903 via Le Monde diplomatique

    • Cette photo de deux enfants nus a-t-elle été plagiée par Jeff Koons ?
      http://www.telerama.fr/scenes/cette-photo-de-deux-enfants-nus-a-t-elle-ete-plagiee-par-jeff-koons,152641.

      Sophie Rahal
      Publié le 13/01/2017. Mis à jour le 18/01/2017

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      Jeff Koons et le Centre Pompidou condamnés pour "contrefaçon"
      Dernière modification : 09/03/2017
      http://www.france24.com/fr/20170309-jeff-koons-centre-pompidou-condamnes-contrefacon-naked-justice

      Le plasticien américain et le musée parisien ont été reconnus coupables de « contrefaçon », a estimé jeudi un tribunal parisien. En cause, la sculpture « Naked » de Jeff Koons, qui ressemble fortement au cliché d’un photographe français.

      Deux enfants nus, un garçon et une fille, la tête penchée. Ce sont les éléments de l’œuvre « Naked » de Jeff Koons qui rappellent fortement un cliché de Jean-François Bauret, pionnier du « portrait nu » en France. Au vu de ces éléments, le tribunal de grande instance de Paris a jugé, jeudi 9 mars, que le plasticien américain s’était rendu coupable de « contrefaçon ».

      Il a par conséquent condamné la société Jeff Koons LLC, dont l’artiste est le gérant, et le Centre Pompidou, qui devait exposer l’œuvre, à verser 20 000 euros aux ayants droit du photographe en réparation du préjudice subi, auxquels s’ajoutent 20 000 euros pour leurs frais de justice. Jeff Koons LLC devra payer 4 000 euros supplémentaires à la famille pour avoir reproduit l’œuvre litigieuse sur son site Internet.

      Le tribunal a précisé que l’artiste, l’un des plus cotés du monde, poursuivi et condamné pour plagiat à diverses reprises, n’était pas condamné à titre personnel, mais via la société qu’il gère.

  • Siné (1928-2016) et l’Inquisition
    http://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/RIMBERT/16178 #st

    Cette fois ça n’a pas marché. Depuis le début des années 1990, on ne comptait plus les adversaires de l’impérialisme, du néolibéralisme, des médias dominants, etc., qualifiés d’antisémites, voire de « nazis (1)  » par quelque gardien de l’ordre social. Le prétexte pouvait être léger, inexistant même. Qu’importe : écrasé par la gravité de l’imputation, l’accusé devait aussitôt exciper de ses états de service antiracistes, évoquer la liste de ses amis et parents promptement transformés en cautions de moralité, autopsier un trait d’humour plus ou moins réussi.

    Rien n’y faisait. Car seul le tribunal de l’Inquisition et ses juges inamovibles (Alain Finkielkraut, Ivan Rioufol, Alexandre Adler, Philippe Val, Bernard-Henri Lévy…) avaient la permission de manier l’irrespect, la provocation, de frôler (ou de franchir) la ligne jaune de la stigmatisation collective. Eux pouvaient justifier — au nom de Voltaire et du droit à la caricature — leurs dérapages sur, par exemple, la couleur des joueurs de l’équipe de France ou l’assimilation de l’islam au terrorisme.

    Torquemada n’avait rien à redouter. Quadrillant les médias, il déployait les techniques décrites dans Le Barbier de Séville« Puis tout à coup, on ne sait comment, vous voyez la calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’œil ; elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au Ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription. » A une différence près : le « on ne sait comment » de Beaumarchais était dépassé puisque nul n’ignorait à cause de qui Edgar Morin, Pierre Péan et Philippe Cohen, Daniel Mermet, Hugo Chávez, Pascal Boniface, Jacques Bouveresse, Charles Enderlin, Pierre Bourdieu, José Bové... sans oublier Le Monde diplomatique, ont été suspectés ou accusés d’antisémitisme.

    En juillet dernier, un journal qui se voulut autrefois « bête et méchant » — et qui s’ingénie sur ce point à passer du second degré au premier — a entrepris d’ajouter à la liste le caricaturiste Siné. Torquemada, cette fois incarné par Val, est l’employeur du contrevenant. Il lui a fallu une semaine pour décréter que l’une des chroniques de Siné publiée, avec son imprimatur, dans Charlie Hebdo était… antisémite. L’accusation, fantaisiste, visait-elle à se débarrasser d’un gêneur, comme le pensent à la fois l’auteur du « délit » et d’autres caricaturistes (Martin, Lefred-Thouron, Plantu, Willem, Tignous, Pétillon) ? Récalcitrant, le prévenu a refusé de signer la lettre d’aveux que le patron du journal, s’inspirant pour le coup d’une tradition assez peu satirique, avait rédigée pour lui. Il a été congédié. L’affaire aurait pu en rester là, et Siné demeurer au banc d’infamie, lâché par la plupart de ses anciens camarades, sa photo bientôt gommée des albums commémoratifs.

    Seulement, cette fois, la manœuvre semble se retourner contre ses instigateurs. En marquant leur solidarité avec le dessinateur calomnié, des milliers de personnalités, d’intellectuels, de journalistes et d’anonymes ont signifié que ce manège devait cesser. Et que l’imputation d’antisémitisme, ce « mot qui tue » du débat intellectuel français, ne saurait être utilisée comme argument de convenance pour discréditer un adversaire trop remuant.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/25767 via Le Monde diplomatique

  • L’art (contemporain) de bâtir des fortunes avec du vent, par Philippe Pataud Célérier (août 2008)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/PATAUD_CELERIER/16183

    Pour Caroline Bourgeois, directrice du Fonds régional d’art contemporain (FRAC) d’Ile-de-France, dit « Plateau », les nouvelles fortunes sont dans la « culture de l’immédiateté. Les formes doivent être compréhensibles, aussitôt séduisantes. Regarder un #Jeff_Koons demande moins d’effort que pour d’autres artistes ».

    Mais, si Koons est si populaire, c’est aussi parce qu’il a su se faire apprécier des stars (son mariage avec la Cicciolina, ex-papesse du porno, y a sans doute contribué). Matériau à presse « people », l’artiste a ainsi doté ses pièces de cette aura médiatique indispensable à l’ego de ses acquéreurs. Le paradoxe est que ce sont les acquéreurs eux-mêmes qui donnent à la pièce son statut d’icône. A quel prix ? Le plus fort.

    Parlerait-on de Hanging Heart, ce cœur rose géant chromé, noué d’un ruban doré, si la pièce n’avait pas atteint un prix faramineux en salle des ventes ? Pour faire l’article, Sotheby’s rappelait les milliers d’heures de travail que Koons (ou plus précisément les ouvriers de son atelier) avait consacrées à la pièce. La maison était-elle à court d’arguments, pour réactiver des critères qu’on pensait inappropriés au monde artistique ? Qu’importe. Elle dispose, depuis le 14 novembre 2007, jour où le cœur rose géant a été adjugé 23,6 millions de dollars (environ 16 millions d’euros, soit plus que le record atteint par Hirst), d’un argument implacable : « S’il n’y avait rien, pensez-vous réellement qu’un collectionneur aurait payé ce prix-là ? »

    Plus la somme est élevée, plus la capacité à critiquer la pièce faiblit. Du vendeur au commissaire-priseur, chacun a poussé à la hausse pour justifier à la fois son travail et son revenu. « En fait, conclut ironiquement un observateur du marché, l’acheteur s’est offert non une pièce mais un prix — un prix qui fait toute la valeur de la pièce. Seulement, la pièce est parfois si faible qu’on se demande si l’argent a encore une quelconque valeur dans ces milieux. »

    Peu importe : l’#art_contemporain a le vent en poupe. Il assied les fortunes rapidement acquises.

  • Lancées en décembre par Farida Belghoul, une ancienne militante antiraciste désormais proche d’Alain Soral, les « journées de retrait de l’école » reçoivent depuis quelques jours un important écho médiatique en France.
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/10/PIEILLER/49683

    Dans la lignée des actions contre l’ouverture du mariage aux homosexuels, cette mobilisation serait destinée à protester contre un enseignement de la « théorie du #genre » dans les écoles — en fait, une série de mesures pédagogiques en faveur de l’égalité hommes-femmes.
    http://www.cndp.fr/ABCD-de-l-egalite/accueil.html

    En 2008, Julien Brygo enquêtait aux Etats-Unis sur les #familles qui, issues de la droite chrétienne ou au contraire de mouvements progressistes, décident de retirer leurs enfants des écoles et de les instruire eux-mêmes.

    Ces familles américaines qui défient l’école publique, par Julien Brygo (août 2008)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/BRYGO/16169

    Liés aux coupes budgétaires, à la réduction du nombre des postes d’enseignant et à la plus grande fréquence des actes de violence dans les établissements, les problèmes de l’#école publique américaine ont appelé plusieurs « solutions », dont le recours au mécénat, la fuite vers l’enseignement privé et l’instruction à domicile des élèves par leurs parents. Cette dernière ne concerne plus seulement les familles religieuses, soucieuses de préserver leurs enfants des « mauvaises » influences.

    #Etats-Unis #Religion #Société

  • Tramway de Jérusalem : Veolia et Alstom ont-elles violé le droit international ? - Justice - Basta !
    http://www.bastamag.net/article3070.html
    Oups !

    Les entreprises françaises ont-elles le droit de signer des contrats avec un État concernant un territoire occupé illégalement au vu du droit international ? C’est toute l’ambigüité d’un arrêt de la Cour d’appel de Versailles, rendu fin mars. La Cour d’appel condamne l’Association France #Palestine solidarité (AFPS) et l’Organisation de la libération de la Palestine (OLP) à verser 30 000 euros à chacune des trois entreprises françaises chargées de la construction du tramway de Jérusalem : Alstom, sa filiale Alstom Transport, et Veolia Transport.

    L’AFPS et l’OLP avaient poursuivi dès 2007 ces sociétés de droit français en invoquant des violations du droit international. En ligne de mire, la signature du contrat entre ces multinationales et le gouvernement israélien pour construire le tramway de Jérusalem. Mis en service depuis 2011, ce tramway traverse les quartiers Est de la ville, considérés par l’ONU comme illégalement occupés par Israël.

    Dans son jugement rendu le 22 mars, la Cour d’appel de Versailles rappelle que « l’autorité du pouvoir légal ayant passé de fait entre les mains de l’occupant, celui-ci prendra toutes les mesures qui dépendent de lui en vue de rétablir et d’assurer, autant qu’il est possible, l’ordre et la vie publics en respectant, sauf empêchement absolu, les lois en vigueur dans le pays ». La Cour ne nie donc pas l’occupation mais considère, en vertu de cet article [1], qu’Israël devait rétablir une activité publique normale dans les zones occupées. La Cour d’Appel précise également que les textes internationaux visés sont des actes signés entre États, et que les obligations ou interdictions qu’ils contiennent s’adressent aux États, ce que ne sont pas l’Autorité palestinienne et l’OLP.

    « C’est une condamnation incompréhensible au regard de faits parfaitement établis qui impose à notre association de lourdes pénalités financières » a réagi l’Association France Palestine Solidarité (AFPS). Déboutée, l’association assure qu’elle poursuivra malgré tout « avec la même détermination, [son] action contre la mainmise israélienne sur Jérusalem et la Palestine occupée ».

    #Israël #vandales

    • Voir aussi :

      Un tramway français nommé schizophrénie, par Philippe Rekacewicz et Dominique Vidal (Le Monde diplomatique)

      http://www.monde-diplomatique.fr/2007/02/REKACEWICZ/14413

      Un tramway français nommé schizophrénie
      par Philippe Rekacewicz et Dominique Vidal, février 2007

      (Aperçu)

      Il ne roulera qu’en 2009, mais s’affiche déjà sur les murs de Jérusalem : des publicités multicolores montrent un tramway cheminant le long de la muraille de la vieille ville. La plus étrange l’associe à un Theodor Herzl contemplatif. Ce choix ne doit rien au hasard : dans son livre Altneuland, publié en 1902, Herzl érige le light rail system en symbole de la modernité dont il rêve pour la Jérusalem future.

      Et

      Veolia, Alstom et le tramway de Jérusalem, par Robert Kissous (Le Monde diplomatique)

      http://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/KISSOUS/16165

      Veolia, Alstom et le tramway de Jérusalem

      Veolia Environnement et Alstom, deux entreprises françaises, se considèrent-elles comme au-dessus du droit international ? C’est la question posée par quelques actionnaires-militants qui s’interrogent sur la contribution de ces sociétés à la construction d’un tramway dans la partie occupée de Jérusalem.

  • Confirmation from the Israeli Ministry of Environmental Protection: Veolia still owns the Tovlan Landfill | Who Profits
    http://www.whoprofits.org/content/confirmation-israeli-ministry-environmental-protection-veolia-still-owns

    On January 17th, 2013 the Israeli Ministry of Environmental Protection responded to a Freedom of Information query that had been submitted by ’Who Profits’ regarding the ownership of the Tovlan landfill - a waste disposal site in the occupied Jordan Valley.

    In recent mounts, different representatives of Veolia worldwide claimed that on November 2011, the company has sold its share in the Tovlan site to the nearby Israeli settlement of Masu’a. These claims turned out to be false. The Ministry of Environmental Protection’s response officially confirms that Veolia is still the sole owner and operator of the Tovlan Landfill, through its subsidiary - TMM - Integrated Recycling Services. Thus, Veolia continues to operate on occupied Palestinian land.

  • Procès Breivik - Evocation des auteurs cités dans le Manifeste de Breivik (2083)

    A propos de Ayn Rand, le Monde diplomatique a publié quelques articles sur cette auteure ultra-libérale :

    Ayn Rand, romancière fétiche de la droite américaine :
    Ni dieu, ni maître, ni impôts

    http://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/FLAHAUT/16182

    par François Flahault, août 2008

    Très populaire aux Etats-Unis et vénérée par Ronald Reagan, la philosophe et romancière Ayn Rand (1905-1982) met en scène dans ses œuvres de fiction des héros solitaires en butte au conformisme borné de leurs semblables. Un tel éloge du créateur incompris permet d’accréditer la vision d’un individu existant en dehors de tout lien, ne trouvant son salut qu’en lui-même et ne devant rien à personne. Et puis, la célébration du génie prométhéen déboucha sur celle du moins d’Etat et des paradis fiscaux...

    En 2004, à la faveur d’une réunion du Fonds monétaire international (FMI), le conseiller économique de M. Vladimir Poutine, M. Andreï Illarionov, a abordé M. Alan Greenspan, alors président de la Réserve fédérale américaine (Fed), se réjouissant de pouvoir s’entretenir avec lui d’une femme que tous deux admirent et que M. Greenspan a longtemps côtoyée : Ayn Rand .

    Parabole du génie entravé par des parasites

    http://www.monde-diplomatique.fr/2010/07/FLAHAUT/19380

    par François Flahault, juillet 2010

    Ayn Rand est sans doute l’une des idéologues les plus influentes que les Etats-Unis aient connues. Glenn Beck, commentateur vedette de la chaîne Fox News, ou encore Alan Greenspan, l’ancien président de la Réserve fédérale, se réclament d’elle (1). Les récentes biographies qui lui sont consacrées — toutes deux excellentes — offrent une clé indispensable pour comprendre la droite américaine libertarienne (2).

    A la suite de la révolution russe qui a ruiné ses parents, Rand émigre en 1926 aux Etats-Unis, où elle vivra jusqu’à sa mort en 1982. En réaction à la politique sociale du président Franklin Roosevelt qu’elle assimile à un collectivisme larvé, elle s’empare des ingrédients fondamentaux du mythe américain — la liberté, l’individu, la lutte du Bien contre le Mal —, greffe sur eux sa vision du monde et déploie celle-ci dans deux romans-fleuves qui se vendront à des centaines de milliers d’exemplaires. Le Bien, c’est le surhomme nietzschéen auquel elle donne le visage de l’entrepreneur-inventeur, figure héroïque du capitalisme. Le Mal, c’est tout ce qui entrave l’élan créateur des individus d’exception : l’idéologie étatique, l’altruisme, le socialisme (le New Deal), qui défendent complaisamment « la masse des parasites ».

    « America’s Persecuted Minority : Big Business » (1961)
    Pasionaria du capital

    http://www.monde-diplomatique.fr/mav/99/RAND/18028

    par Ayn Rand, juin 2008

    « En tant qu’avocate de la raison, de l’égoïsme et du capitalisme, je cherche à atteindre les hommes d’esprit où qu’ils se trouvent », expliquait Ayn Rand (1905-1982) dans les prospectus invitant ses lecteurs à soutenir sa quête. Contrairement à ce que pourrait suggérer l’extrait ci-dessous, Ayn Rand n’était ni une illuminée ni une marginale. Emigrée d’Union soviétique, elle s’installe en 1926 aux Etats-Unis et devient scénariste à Hollywood, romancière à succès, essayiste politique, enseignante dans les universités américaines les plus prestigieuses. Son combat contre toute forme d’intervention publique bénéficiera d’une audience immense. M. Alan Greenspan, gouverneur de la Réserve fédérale américaine de 1987 à 2006, fut vivement influencé par la pensée d’Ayn Rand, dont il partagea le combat politique.

    Si un petit groupe d’hommes était systématiquement considéré comme coupable, dans n’importe quel conflit et quels que soient les problèmes en jeu ou les circonstances, appelleriez-vous cela de la persécution ? Si c’était toujours à ce groupe que l’on faisait payer les péchés, les erreurs ou les échecs de n’importe quel autre groupe, appelleriez-vous cela de la persécution ? Si ce groupe était obligé de vivre sous le règne silencieux de la terreur, de se plier à des lois spéciales, auxquelles tous les autres gens échapperaient, des lois que les accusés ne seraient pas en mesure de connaître à l’avance mais que l’accusateur pourrait interpréter comme il l’entend — appelleriez-vous cela de la persécution ? Si ce groupe était pénalisé non pas pour ses fautes mais pour ses mérites, non pas pour son incompétence mais pour son talent, non pas pour ses échecs mais pour ses réussites, et que la peine soit proportionnelle à l’accomplissement.

  • http://www.courrierinternational.com/breve/2011/10/21/une-societe-miniere-obtient-le-retrait-d-un-livre-de-la-vente

    La maison d’édition #Ecosociété (http://www.ecosociete.org ) vient de s’incliner devant la toute puissance financière de l’entreprise #Barrick_Gold. En effet, elle doit

    cesser la publication et l’impression de l’ouvrage ( Noir Canada - Pillage, corruption et criminalité en Afrique ) , en plus de verser un montant ’significatif’ à une entreprise qui a dégagé 1,6 milliard de dollars [1,1 milliard d’euros] de profits au deuxième trimestre", ajoute Le Devoir.

    #Canada #Edition #sociétés_minières #Afrique

  • Une membre du comité de soutien aux "9 de Tarnac" : « Un flic me braque directement un flingue sur la tête »
    http://www.mediapart.fr/node/40373

    Arrêtée dans sa voiture fin avril, une responsable parisienne du comité de soutien aux « 9 de Tarnac » raconte en vidéo pour Mediapart les conditions – violentes – de son interpellation. Et l’analyse qu’elle fait de « ce qui nous arrive » : « Le dispositif anti-terroriste peut fonctionner très bien tout seul. » Lire également les derniers rebondissements de l’enquête et la situation judicaire de Julien Coupat.

    #coupat #tarnac