• Leaked Memo Reveals U.S. Plan to Oppose Helping Poor Nations Adapt to Climate Change | Democracy Now!
    http://www.democracynow.org/2013/11/19/leaked_memo_reveals_us_plan_to

    Newly leaked documents have revealed how U.S. negotiators at the U.N. climate summit in Warsaw are opposing efforts to help developing countries adapt to climate change. According to an internal U.S. briefing memo seen by Democracy Now!, the U.S. delegation is worried the talks in Warsaw will “focus increasingly on blame and liability” and that poor nations will be “seeking redress for climate damages from sea level rise, droughts, powerful storms and other adverse impacts.” We speak with Nitin Sethi, a journalist with The Hindu newspaper who first reported on the leaked document.

  • Étonnant : cet article du Figaro suggère implicitement (mais assez lourdement) que l’Arabie séoudite est derrière l’attentat de ce matin contre l’ambassade d’Iran à Beyrouth, tout en l’attribuant à Al-Qaeda :
    http://www.lefigaro.fr/international/2013/11/19/01003-20131119ARTFIG00518-al-qaida-frappe-l-iran-au-liban.php

    « Les préparatifs de (la conférence de paix dite) Genève 2 sur la Syrie et les chances de succès des négociations entre Téhéran et Washington sur le nucléaire iranien font des mécontents dans l’axe régional emmené par l’Arabie saoudite dans lequel opèrent ces groupes djihadistes. Cet attentat participe clairement d’une tentative d’enrayer un processus qui ne les satisfait pas », estime Michel Naufal, directeur de la Revue d’études palestiniennes à Beyrouth.

    Si le Liban est habitué à être la « boîte aux lettres » des messages souvent sanglants que s’adressent les diverses puissances régionales, le choix de l’attentat suicide marque cependant une escalade dans le degré de la violence. Ce mode opératoire est perçu par la population, impuissante, comme la concrétisation du scénario du pire, celui de l’« irakisation » du Liban.

    • Prémonitoire : Nasser Sharara, hier, dans le Akhbar :
      السعودية بحثت مع سليمان التجديد بدل التمديد | الأخبار
      http://www.al-akhbar.com/node/195215

      ويؤكد المصدر أن «السعودية اتخذت قرارها بفتح اشتباك واسع مع إيران في كل المنطقة». ويوضح أن «سليمان فهم بأن لبنان مقبل على شهور صعبة، ليس فقط بسبب تراجع احتمال توافق السعودية مع إيران، بل لأن الرياض ذاهبة الى مواجهة معها في كل المنطقة».

      Cette source affirme que « l’Arabie séoudite a pris la décision d’ouvrir un vaste affrontement avec l’Iran dans toute la région. » Selon elle : « Sleiman a compris que le Liban entrait dans des mois difficiles, non seulement parce que la possibilité d’un rapprochement entre l’Arabie séoudite et l’Iran dominait, mais parce que Riyad avait décider de l’affronter partout dans la région. »

    • Je n’avais pas vu l’article de Georges Malbrunot, qui m’a l’air carrément explicite : Nouvel épisode de la guerre secrète saoudo-iranienne
      http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2013/11/19/10001-20131119ARTFIG00482-nouvel-episode-de-la-guerre-secrete-saoudo-iranie

      Minutieusement préparé, le double attentat suicide, qui a visé mardi l’ambassade d’Iran à Beyrouth, marque une nouvelle escalade dans la guerre secrète meurtrière que se livrent l’Arabie saoudite sunnite et l’Iran chiite, avec pour toile de fond le conflit syrien. L’aide logistique que Téhéran et son allié libanais du Hezbollah apportent à Bachar el-Assad est insupportable à Riyad. Surtout depuis qu’en juin dernier, le régime de Damas, fortement épaulé par les combattants du Hezbollah, a repris aux rebelles la ville stratégique d’al-Qusayr, verrou par lequel transitaient armes et combattants en provenance du Liban. Un franchissement d’une « ligne rouge » que l’Arabie saoudite s’est juré de faire oublier.

    • Explosion in Beirut
      http://angryarab.blogspot.fr/2013/11/explosion-in-beirut.html

      The war advances but it has a shortcoming: one side, Saudi Arabia and its agents in Syria and Lebanon eagerly wants it, with the other side it is more complicated: the Syrian regime wants the war to expand into Lebanon but Iran and Hizbullah don’t want it although within the base of Hizbullah there is strong appetite for it. The fact that Iran officially accused Israel of responsibility tells you that they still don’t want to escalate against Saudi Arabia and avoid direct confrontation with them. Sure Israel may be involved but on the same side with Saudi Arabia and its agents. What is the difference these days. It is not clear what dumb policies Iran and Hizbullah are pursuing: they are willing to go all out against Saudi Arabia’s agents in Syria but not against Saudi Arabia directly or against its agents in Lebanon. The bombing should be read as invitation by Saudi intelligence to Iran and Hizbullah for a direct confrontation in Lebanon, that would sapp Hizbullah’s muscle and energy and comfort Israel.

    • Attentat à Beyrouth : « S’ils veulent du sang, nous pouvons leur en donner »
      http://www.liberation.fr/monde/2013/11/19/a-beyrouth-l-attentat-devant-l-ambassade-d-iran-fait-23-morts_948044

      « Demandez à ce chien de Bandar el-Sultan [chef des services secrets saoudiens, ndlr] pourquoi il a fait ça. Il ne fait que servir les intérêts d’Israël. S’ils veulent du sang, nous pouvons leur en donner autant qu’ils veulent. Nous sommes prêts à envoyer tous nos enfants en Syrie pour soutenir le Hezbollah et Bachar al-Assad et mater tous les terroristes que soutiennent les pays du Golfe. »

    • Wide Condemnations against Beirut Blasts, Iran Accuses Israel
      http://www.almanar.com.lb/english/adetails.php?eid=121592&cid=23&fromval=1&frid=23&seccatid=14&s1=1

      Hezbollah MP Mohammad Raad on Tuesday said that the criminal explosion was a terrorist act replicating the well known Zionist pattern of hostility.

      “The aim is to carry on carnage, sabotage, fomenting chaos, menacing national unity, and sapping stability. It is a scheme to which the western-Israeli coalition abides to and which interests intertwine with those of regional regimes and Takfiri groups,” the Head of Hezbollah’s Loyalty to the Resistance parliamentary bloc said in a statement.

      Raad n’accuse pas explicitement l’Arabie séoudite, mais il évoque des régimes régionaux et les groupes takfiris. Or les médias iraniens accusent depuis quelques temps explicitement l’Arabie séoudite de financer le takfiris :
      http://www.presstv.ir/detail/2013/11/15/334852/saudis-fund-takfiris-distorted-islam

    • Le Liban, boîte aux lettres pour délivrer des messages politiques
      http://fr.euronews.com/2013/11/19/le-liban-boite-aux-lettres-pour-delivrer-des-messages-politiques

      Ali : Il est clair que l’ambassade d’Iran qui est durement touchée aujourd’hui constitue un message envoyé à l’intérieur du Liban (aux Libanais) et cet attentat a transformé le Liban en boîte aux lettres pour véhiculer des messages sécuritaires et politiques. Plusieurs sources bien informées confirment que cela marque le début d’une période très sensible au Liban.

    • Sur RFI, c’est dit sans être dit ; du coup, conclusion un peu mystérieuse :
      http://www.rfi.fr/moyen-orient/20131120-attentat-liban-syrie-iran-sleimane-hezbollah-deuil

      Ils interviennent en outre, dans un contexte régional très tendu, marqué par une confrontation entre l’Iran et l’Arabie Saoudite, qui voient d’un mauvais œil le soutien militaire du Hezbollah au régime syrien et le rapprochement entre l’Iran et l’Occident.

      […]

      Mais les Libanais savent qu’il faudra plus que des condamnations verbales pour les mettre à l’abri de nouveaux attentats. Seul un accord entre Riyad et Téhéran peut préserver la stabilité.

    • L’éditorial d’Ibrahim al-Amine du 20 novembre (lendemain de l’attentat) :
      http://www.al-akhbar.com/node/195388

      لم يكن أحد يتوقّع ان السعودية، ومن معها في حلف تدمير سوريا والعراق ولبنان، يمكن ان ترتدع عن شيء. لكن احداً لم يتوقع ان تبادر مملكة القهر بالمسارعة الى نقل المعركة نحو مرحلة جديدة. بينها فتح الباب امام محاولة تعميم تجربة «انتحاريون في العراق» نحو لبنان، كما هي الحال في سوريا، وكما يجري العمل بقوة، الآن، في اليمن. حتى مساء امس، لم تكن السعودية قد ادانت الجريمة البشعة، وهي لم تفعل ذلك يوم تفجير الرويس. اصلاً، من يقابل السعوديين على مختلف مستوياتهم في الحكم، يسمع كل انواع التبرير والتغطية لهذه الجرائم.

    • L’éditorial du Safir : « الانتحاريون » يضربون في بيروت : 170 ضحية
      http://www.assafir.com/Article.aspx?EditionId=2623&articleId=1743&ChannelId=63467

      ولا يخلو التوقيت ايضا من الدلالات، إذ تزامن الاعتداء على السفارة الايرانية مع بدء معركة القلمون المحورية التي تشكل نقطة ثقل استراتيجية لفصائل المعارضة السورية المسلحة وتحولت الى منطلق لتنفيذ عمليات تفجير في الداخل اللبناني. كما جاء متزامنا مع استئناف جولة جديدة من المفاوضات الايرانية - الدولية قد تفضي الى تفاهم تاريخي، سيترك آثارا مباشرة على العديد من الملفات الاقليمية والدولية.

      وبينما لوحظ ان السعودية لم تكن حتى ساعة متقدمة من ليل أمس قد اصدرت أي بيان تنديد بالهجوم على السفارة الايرانية، سجل سيل من الاستنكارات الاقليمية والدولية، بدءا من مجلس الامن مرروا بموسكو ودول الاتحاد الاوروبي وبعض الدول العربية، وصولا الى الادارة الأميركية بلسان البيت الأبيض ووزير الخارجية الأميركي جون كيري الذي أعلن أن الولايات المتحدة «تدين بقوة الاعتداءين الإرهابيين الوحشيين والدنيئين ضد السفارة الايرانية في بيروت».

    • Le Safir résume ce qui se dit sur les réseaux sociaux : l’implication de l’Arabie séoudite y est souvent répétée
      http://www.assafir.com/Article.aspx?EditionID=2623&ChannelID=63477&ArticleID=1705

      وانتشر رسمٌ للملك السعودي مع علامة منعٍ، إشارة لاتهام الأمير السعودي بتورطه في التفجيرين، والتذكير بما قاله الأمين العام لـ«حزب الله» السيّد حسن نصرالله في أحد خطابيه الأخيرين عن أن المملكة العربية السعودية «غاضبة جداً من الوضع في سوريا».

  • Admire comment L’Orient-Le Jour commence son article sur l’attentat d’aujourd’hui : Attentat près de l’ambassade d’Iran à Beyrouth : au moins 23 tués. Régulièrement je me demande si L’Orient-Le Jour peut faire pire ; et à chaque fois… il peut.
    http://www.lorientlejour.com/article/842644/attentat-pres-de-lambassade-diran-a-beyrouth-au-moins-23-tues.html

    Un nouvel attentat a été perpétré, mardi matin peu après 9h30, dans la banlieue-sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah. Une double explosion a eu lieu dans le quartier à majorité chiite de Bir Hassan, devant l’ambassade d’Iran. Il s’agit du troisième attentat visant un bastion du Hezbollah, puissant parti armé combattant en Syrie auprès des troupes de Bachar el-Assad, et dont le principal parrain est Téhéran.

    • Le Parisien-avec-AFP reprend donc cette parfaite justification d’un attentant terroriste : « quartier résidentiel » et « bastion du Hezbollah chiite » sont des termes interchangeables.

      Liban : 22 morts dans un double attentat devant l’ambassade d’Iran à Beyrouth
      http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/liban-7-morts-dans-une-explosion-pres-de-l-ambassade-d-iran-a-beyrouth-19

      Il s’agit du troisième attentat visant un bastion du Hezbollah chiite, puissant parti libanais armé combattant en Syrie auprès des troupes de Bachar al-Assad, et dont le principal parrain est Téhéran.

    • Ah, le 14 Mars se fait désormais officiellement appeler :

      Au Liban, le chef de la coalition anti-Hezbollah, l’ex-Premier ministre sunnite Saad Hariri, a condamné l’attentat:

      Comment ça, le 14 Mars ne se fait plus appeler « la coalition pro-occidentale » ?

      Et, au passage : il me semble bien que Saad n’est pas du tout « au Liban », comme cette phrase semble le suggérer.

    • La RTS-avec-agences te décrit également le bastion résidentiel à majorité chiite du Hezbollah :
      http://www.rts.ch/info/monde/5388023-double-attentat-meurtrier-devant-l-ambassade-d-iran-a-beyrouth.html

      L’attentat s’est produit à Bir-Hassan, un quartier résidentiel du sud de Beyrouth à majorité chiite et bastion du Hezbollah.

      Sans surprise, le billet se termine par une belle justification d’un attentat terroriste :

      Soutien indéfectible du président syrien Bachar al-Assad, l’Iran a encouragé le Hezbollah libanais ainsi que des miliciens chiites irakiens à participer aux combats aux côtés du régime Assad. Cette aide, en plus de l’envoi d’experts militaires, a permis à l’armée régulière de remporter des victoires sur le terrain.

    • La justification de l’attentat arrive dès le second paragraphe de la dépêche de l’AFP :
      http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20131119.AFP2546/liban-23-morts-dans-un-double-attentat-contre-l-ambassade-d-ira

      Soutien indéfectible du président syrien Bachar al-Assad, l’Iran a dépêché des experts militaires et encouragé le Hezbollah libanais ainsi que des miliciens chiites irakiens à aider le régime dans sa guerre contre les rebelles, lui permettant de remporter des victoires sur le terrain.

    • Sur le service public, les justifications parfaitement dégueulasses de Bernard Guetta : Les deux raisons d’un attentat
      http://www.franceinter.fr/emission-geopolitique-les-deux-raisons-dun-attentat

      Sans l’appui de l’Iran, sans ses conseillers militaires, ses livraisons d’armes et son aide financière, Bachar al-Assad n’aurait pas pu tenir comme il le fait depuis vingt-huit mois. La Russie et sa diplomatie soutiennent ce régime sur la scène internationale. L’Iran, lui, le fait sur le terrain où il s’est directement engagé dans les combats en mobilisant les hommes du Hezbollah libanais, la puissante force politico-militaire chiite qui est son instrument tant au Liban qu’en Syrie et sur la frontière nord d’Israël.

      C’est principalement à l’Iran et au Hezbollah que l’insurrection syrienne se heurte aujourd’hui, alors qu’elle plie, recule et perd pied sur plusieurs fronts face à la contre-offensive que Bachar al-Assad a lancée afin d’arriver en position de force aux négociations qui pourraient s’ouvrir le mois prochain à Genève. Viser l’ambassade d’Iran à Beyrouth, c’était donc viser à la fois l’Iran et le Hezbollah et leur rendre coup pour coup.

      Revendiqué par un groupe proche d’al-Qaïda, cet attentat aura été un moment du conflit syrien mais il vient rappeler surtout où se situe désormais la principale ligne de fracture au Proche-Orient. Ce n’est plus le conflit israélo-palestinien qui déchire cette région. Ce n’est plus l’éclatement syrien en lui-même mais la tension croissante entre sunnisme et chiisme, les deux principales religions de l’islam. L’Iran, le Hezbollah et la majorité de la population irakienne sont chiites. Les alaouites, la minorité syrienne à laquelle appartient le clan Assad, constituent une branche du chiisme. L’Iran, le Hezbollah, le gouvernement irakien et les alaouites syriens forment un seul et même camp et, face à eux, il y a la majorité sunnite du monde arabe dont l’Arabie saoudite se veut chef de file.