La mauvaise foi des associations de « défense des droits des pères » exposée.

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  • La mauvaise foi des associations de « défense des droits des pères » exposée. - L’EXPRESS
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    Nous souhaitons, en premier lieu, dénonçer les libertés que M. Révérand s’est octroyées concernant les chiffres et statistiques, raccourcis biaisés communs à l’ensemble des communications des associations de « défense des droits des pères » - leur permettant essentiellement de revendiquer une « lutte » au nom de toute la Paternité, alors même qu’ils ne représentent qu’une infime partie des pères.

    Révérand : « Seul 20% des pères reclament la résidence alternée »

    Ce sont en fait 18,8% auquel il faut rajouter les 15,3% qui réclament la résidence exclusive. Au final ce sont 29,7% de l’ensemble des pères séparés/divorcés qui hébergent leurs enfants de façon quasi-quotidienne.

    Concernant la résidence exclusive : 15,3% des pères la demandent et 12,4% l’obtiennent.

    Concernant la résidence alternée : 18,8% des pères la demandent et 17,3% des pères l’obtiennent.

    Les 1,5% des refus de résidence alternée sont justifiés par « l’intérêt supérieur de l’enfant », mais une garde élargie est souvent proposée au père.

    Les parents choisissent ensemble à 71% de confier la résidence principale à la mère.

    Seul 10% des séparations sont classifiés comme « conflictuels » concernant le mode de résidence.

    7,9% des pères ne se prononçent pas sur leur souhait d’accueillir l’enfant ou non (entendez : ils ne se présentent pas à l’audience) - soit 4 fois plus d’absentéisme que les mères.

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    Révérand : « La France est le pays ou plus de femmes travaillent, et pourtant, quand le père à la garde des enfants, seuls 16% des pensions alimentaires sont attribués »

    Si, comme le souligne M. Révérand, beaucoup de femmes travaillent en France, ce qu’il occulte en revanche est le fait qu’il subsiste une grande différence dans la stabilité et le niveau de rémunération entre les femmes et les hommes. Selon l’Observatoire des inégalités :

    80% des temps partiels sont occupés par des femmes.

    près de 1 000 000 de femmes subissent le temps partiel (càd - elles ne l’ont pas choisi)

    Les écarts de salaires (31% tous emplois confondus) comme la persistance du déséquilibre entre hommes et femmes dans la prise en charge des tâches ménagères, expliquent en grande partie ce différentiel de taux Femmes-Hommes dans les emplois précaires, et de fait, le déséquilibre, tant remarqué par M. Révérand, de l’écart du taux d’attribution des pensions alimentaires versés aux pères et aux mères.

    Malgré les rémunérations moindres et la grande précarité des emplois subie par les mères, il faut savoir que l’attribution des pensions alimentaires versées par les mères aux pères ayant la résidence exclusive - est de 25% en cas de divorce et non 16% comme le prétend M. Révérand. Il n’existe aucun chiffre précis permettant de se prononcer sur le taux d’attribution des pensions alimentaires aux pères ayant la résidence exclusive en cas de séparation simple.

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