| Rfugis palestiniens au Liban

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  • Réfugiés palestiniens au Liban | Radio-Canada.ca
    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/Blogue/Refugies_palestiniens_au_Liban

    Il y avait d’abord de la méfiance à notre arrivée à Chatila. Les #réfugiés #palestiniens nous l’avaient dit d’emblée : « Nous sommes fatigués des délégations de journalistes et d’officiels qui viennent ici en safari pour nous prendre en photo comme des animaux ».

    Affligeant constat de gens désillusionnés et désabusés par les promesses non tenues, les solidarités mal assumées et les amitiés de circonstance. L’exercice était donc difficile, mais il fallait expliquer longuement à nos hôtes la nature de notre mandat. Préciser surtout que notre travail consistait seulement à rendre compte de leur situation et non pas à changer leur sort.

    Nous quittons #Chatila avec le sentiment d’avoir côtoyé, plus de deux semaines durant, des gens de cœur. Des personnes démunies, mais dignes. Des réfugiés qui, las de tricoter des illusions, se contentent de composer avec l’âpreté du quotidien avec un sens remarquable de la débrouille.

    http://www.radio-canada.ca/sujet/visuel/2011/05/03/001-refugies-palestiniens-chatila.shtml

    #webdocumentaire

  • #Webdocumentaire - Réfugiés oubliés : les #Palestiniens au #Liban | Radio-Canada.ca
    http://www.radio-canada.ca/sujet/visuel/2011/05/03/001-refugies-palestiniens-chatila.shtml

    Ce webdocumentaire vous amène dans les rues et ruelles de ce camp [Shatila] surpeuplé à la rencontre de ceux et de celles qui y vivent depuis plus de 60 ans. Des enfants, politisés dès leur plus jeune âge, qui s’inventent des guerres dans la cour, Fatma dont le fils verse son maigre argent de poche pour aider ses frères et soeur, ou encore le vieux Tawil qui a vécu l’exode de 1948 et qui cherche désespérément la clé égarée de sa maison de Palestine, découvrez la vie quotidienne de tous ces gens, ces apatrides de la Nakba - la catastrophe - qui a laissé tout un peuple dans le désoeuvrement et l’oubli.

    via @isskein

    • Voilà, je l’ai vu.

      – Sur le fond, sur les gens qu’il montre, la vie du camp, rien à dire, c’est intéressant et humain.

      – C’est la forme qui me chagrine. L’aspect « webdocu », grosso modo, ici, revient à présenter une collection de courtes interviews réparties sur une poignée d’endroits que tu lances toi-même dans l’ordre que tu veux.

      Du coup, je ne vois pas bien l’intérêt de cliquer pour obtenir la même chose que ce qu’une vidéo bien montée aurait certainement fait de manière plus efficace. Parce que, du coup, on ne gagne pas grand chose grâce au support web (la partie « infos » est trèèèèès réduite), mais on perd beaucoup de ce que permet de reportage vidéo classique :
      + pas de progression de la narration (à un moment, tu te demandes tout de même « où ils veulent aller » ; comme l’ordre est libre et qu’il n’y a pas de progression, ça ne va jamais dépasser la tranche de vie) ;
      + peu d’empathie apportée par le regard du documentariste (puisque ce sont de courtes vidéos que tu lances toi-même) ;
      + manque le dynamisme qu’apporte un montage efficace, qui permet d’alterner les points de vue, de laisser souffler avant d’attaquer une autres séquence, de créer par le montage des dialogues de situations, des personnages récurrents... là, si tu n’as pas vraiment vraiment envie d’aller au bout, il n’y a pas grand chose pour te retenir.

      Bref, je bute sur ce manque de narration/progression. (Le contraire de Prison Machin, dans lequel la narration est particulièrement présente.)

      – Après, c’est sans doute aussi juste moi : j’aime l’écrit. La vidéo et l’audio, chez moi, ça induit une forme de passivité, pas d’interactivité. Avec la vidéo, j’aime qu’on me raconte le truc ; sur le Web-texte, j’aime interagir.

      Du coup, j’ai trouvé le blog associé au webdoc beaucoup beaucoup plus agréable, convaincant, personnel, efficace :
      http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/Blogue/Refugies_palestiniens_au_Liban

      Regarde ce court paragraphe :

      Mais au-delà de tous ces témoignages poignants et généreux, nous avons connu la grande hospitalité des réfugiés palestiniens. Combien de fois, des portes, derrière lesquelles se cachent pourtant d’insondables misères, nous ont été ouvertes pour nous proposer de partager un déjeuner, de siroter un café ou tout simplement de nous reposer après avoir usé nos semelles dans les ruelles infâmes.

      C’est important, ce point, pour faire partager ce que le journaliste a perçu de son séjour dans le camp. Cette générosité est la marque première de la dignité de ces gens : ils n’ont rien, mais ils ont leur générosité. Dans le blogue-écrit, c’est ce petit paragraphe : c’est sobre, clair, et important. Dans ce webdocu, en revanche, je trouve que ce genre de détail humain ne passe pas vraiment.

      Dans le webdocu, on sent que le gars aime les gens qu’il rencontre, j’ai trouvé assez remarquable le respect visible dont il fait preuve, la mise en scène est vraiment attentive à ne pas être vulgaire. C’est très bon. Mais je ne peux m’empêcher de trouver le blog-écrit bien supérieur.

    • Arno*,

      Tu devrais être... producteur ,-)

      Tu dis : « je bute sur ce manque de narration/progression. »

      Et c’est effectivement là, à mes yeux, la clé ! Je trouve celui-ci particulièrement bien fait, dans son genre mais, tu touches du doigt quelque chose : une narration éclatée rend souvent l’histoire... inaboutie.

      Merci à toi (et merci pour le reste ,-)