nouvel exemple d’une pratique répandue

/un-banquier-au-tresor-nouvel-exemple-d-

  •  » [Pétition] Non à « l’État BNP » : pour une séparation de la Banque et de l’État !
    http://www.les-crises.fr/petition-non-a-l-etat-bnp

    Le Directeur du Trésor est le haut-fonctionnaire en charge, entre autres, de la régulation du secteur financier. Véritable « vice-ministre en charge du secteur bancaire », il a une importance stratégique considérable.

    En réponse à une (éventuelle…) demande du Président, c’est lui qui aurait la charge de préparer une vraie loi de séparation des activités bancaires, une taxe sur les transactions financières, une lutte drastique contre la spéculation, un renforcement de la réglementation financière, une lutte contre l’optimisation fiscale des banques, etc…

    Le Canard enchainé du 20/11/2013 a indiqué que le gouvernement envisageait de remplacer l’actuel Directeur du Trésor, nommé par Nicolas Sarkozy, et de nommer à sa place François Villeroy de Galhau – qui est l’actuel directeur général délégué de BNP-Paribas !

    Le Monde a indiqué que ses propres informations “confirmaient celles du Canard enchaîné” :

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/11/20/reforme-fiscale-remaniement-a-la-tete-des-deux-plus-grandes-directions-de-be

    L’intéressé a pour l’instant mollement démenti, et le gouvernement est resté très flou.

    Les va-et-vient, d’habitude à sens unique « public vers banques privées », sont une mauvaise habitude particulièrement fréquente en France :

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/20131120trib000796798/un-banquier-au-tresor-nouvel-exemple-d-une-pratique-repandue.html

    Une telle nomination, en sens contraire, approfondirait encore plus nos difficultés de contrôle de la finance, et serait de nature à livrer l’État au bon vouloir des banques – dans une situation miroir des États-Unis, où ces pratiques sont fréquentes, avec les résultats que l’on constate.

    Même si cette nomination était abandonnée, le simple fait que de très hauts responsables administratifs et politiques ne voient pas le problème, ignorant le symbole et les risques, est très problématique en termes démocratiques. Le fait que cela soit possible n’est donc plus acceptable.

    Cette affaire est donc l’occasion, outre de protester contre une telle nomination, de promouvoir un renforcement des mesures anti-pantouflage, dont l’affaire Pérol avait déjà montré la nécessité il y a quatre ans.

    #Action
    #Banque
    #banksters
    #banques