Un Monde Sans Fous (Version Longue 67min) Philippe Borrel

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    • C’est un reportage choquant parce qu’il emmène le spectateur à une conclusion qui d’habitude est dissimulée derrière tout ce qu’on peut dire de positif sur le progrès médical et scientifique : la sélection constitue l’essence de la médecine.

      Le film montre d’un côté les bon samaritains engagés pour leur patients et contre l’industrialisation du métier et de l’autre côté les chercheurs en neurochirurgie de pointe alliés des entreprises multinationales soutenues par des politiciens européens à la quête d’une société plus efficace.

      Leur but est la santé pour tous, c’est à dire la détection des troubles de santé mentale avant qu’ils ne se déclarent ouvertement, par la surveillance médicale des populations.

      On se rappelle que les premiers laboratoires de recherche médicale sur des êtres humains à échelle industrielle se trouvaient à #Auschwitz. Arrivés à la rampe les condamnés étaient triés par des médecins qui les sélectionnaient pour la mort immédiate, l’anéantissement par le travail ou pour servir comme sujets d’étude et cobayes.

      Vers la fin du film on est confronté à une similitude frappante avec le passé pas si lointain en ce qui concerne la répartition des rôles dans le processus d’élimination de la maladie, de production et de recherche. Seulement maintenant c’est la totalité des employés qui sont soumis à la sélection médicale.

      #mengele