• Lautner adulé, SAS ignoré : embarrassante culture populaire | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/11/25/lautner-adule-sas-ignore-embarrassante-culture-populaire-247824

    N’empêche, Lautner est au Panthéon du cinéma. On ne peut que remarquer le contraste entre cette unanimité, et le bruyant silence officiel à la mort de Gérard de Villiers, contraste qui marque la frontière entre le populaire « acceptable », et celui qui ne l’est pas.

  • Je fais des reportages de télé poubelle sur le dos de l’Etat | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/11/25/fais-reportages-tele-poubelle-dos-letat-247853

    Après quelques péripéties administratives, je suis inscrite sous le fameux régime. Trois mois et demi plus tard, c’est bon, toutes les heures de travail requises pour percevoir mes droits sont effectuées, je suis officiellement intermittente du spectacle.

    La saison terminée, je dois à nouveau chercher du travail. Mais c’est aussi le moment où toutes les boîtes de prod ferment. Ce qui laisse environ trois mois de « vacances forcées » aux frais de l’Etat.

    Je cherche un peu de travail, par acquit de conscience, et réalise un nouveau sujet, toujours pour cette même émission, mais dans une autre boîte de prod (oui, je sais il y en a beaucoup). Cette dernière me fait comprendre qu’ils peuvent me fournir plusieurs sujets à faire régulièrement, dès la rentrée. Du coup, je me stresse pas. Si je ne bosse pas, il y a toujours les Assedic.

    Allez, je balance : si je ne fiche rien pendant un mois, je touche 1 600 euros nets, soit 52 euros par jour non travaillé, et ce pendant huit mois. Au-delà, ça s’arrête, sauf si je retravaille l’équivalent de 507 heures (soit trois mois et demi de travail à plein-temps) en huit mois. Dans ce cas, mon statut est renouvelé et on repart à zéro.

    Tranquille, me direz-vous. C’est ce que je me suis dit aussi. Sauf que dans la grande majorité des boîtes de prod, l’enquête est peu ou pas payée, que ce soit pour un sujet de cinq ou de quatre-vingt minutes, ce qui rend la validation de ces 507 heures plus difficile qu’il n’y paraît.

    #journalisme