#Téléphone, #Internet : l’#État pourra bientôt tout #espionner
►http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/11/25/01016-20131125ARTFIG00570-telephone-internet-l-etat-pourra-bientot-tout-esp
Le #gouvernement va faire voter une extension considérable des possibilités de capter les #données numériques #personnelles. Les grands acteurs du #Web s’inquiètent de l’inaction de la #Cnil et réclament un moratoire.
Téléphone, Internet : l’État pourra bientôt tout espionner
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Les promoteurs de ce texte font valoir que des garanties seront accordées au citoyen, comme la nomination, d’une « personnalité qualifiée » auprès du premier ministre pour contrôler les demandes des services des ministères ( on se bidonne) . « La commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS), autorité administrative indépendante, encadrera le recueil de données de connexion et de géolocalisation, assure Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense. » Un préfet s’étonne de cette polémique naissante : « Quand l’affaire Merah éclate, on dit que la police n’a pas su prévoir. Et maintenant, on reproche aux services de vouloir anticiper . » ( là, on se met en colère) Reste à trouver le bon équilibre.
Téléphone, Internet : l’État pourra bientôt tout espionner
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Le texte a déjà été examiné au Sénat en octobre, dans une quasi-indifférence. Il doit revenir ce mardi, pour deux jours à l’Assemblée. Mais cette fois, les grands acteurs d’Internet voient rouge. De Google, à Microsoft, en passant par Facebook, Skype, Dailymotion, Deezer ou AOL, ceux regroupés au sein de l’Association des services Internet communautaires (@sic), créée en 2007 pour promouvoir le « nouvel Internet » des réseaux sociaux, partent en guerre contre les articles de la loi portant sur les « accès administratifs aux données de connexion » et la lutte contre les « cybermenaces ». Le président de l’@sic, Giuseppe de Martino, par ailleurs secrétaire général de Dailymotion, réclame un « moratoire » sur ces aspects du texte et s’étonne de « l’inaction de la Commission de l’informatique et des libertés (Cnil) ».
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Le projet de loi de programmation militaire prévoit des dispositions permettant de capter les données numériques de milliers de personnes par an, en dehors de toute action judiciaire en étendant les régimes d’exception et permettant par exemple aux agents de pouvoir demander des écoutes sans passer par un juge. L’association des services internet communautaires, qui regroupe Google, Facebook, Skype, Dailymotion... réclame un moratoire et s’étonne de l’inaction de la Cnil. Dans le cadre de la loi antiterroriste, la #surveillance en France traque chaque année quelques 45 000 personnes, sous contrôle « d’une personne qualifiée » placée auprès du ministre de l’intérieur, une procédure en contravention totale avec la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme. "En visant génériquement la (...)